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Production et réalisation modifier

Les Sombres Héros avec Bourvil et Louis de Funès modifier

Bourvil, lors de la sortie de La Grande Vadrouille.

Après la mort de Bourvil, Yves Montand devient Blaze modifier

s'était déjà illustré dans deux comédies : Le Milliardaire de George Cukor (à Hollywood) et Le Diable par la queue de Philippe de Broca.

Montand téléphone même à Jean Gabin pour lui demander conseil : ce dernier, « pragmatique, lui posa la question : « Combien on te donne ? — Une somme assez conséquente… — Alors, dis oui tout de suite. »^{[b 1]}.

burlesque

« J'ai accepté le risque de ce film et de ce rôle parce que j'aime tout ce que fait de Funès qui est un grand ami de mon copain Pierre Mondy. Il me fait rire aux larmes et j'ai vu tous ses films. Quand Gérard Oury m'a lu le scénario j'ai ri comme un fou en pensant à ce que Louis pourrait faire de son rôle et j'ai aussitôt accepté avec enthousiasme, sans penser à moi »

— Yves Montand à Jean-Claude Mazeran, Le Journal du dimanche, 25 mars 1971 (peu avant le tournage)^{[b 2]}.

Réécrire le rôle modifier

"Empêchement politique" modifier

Le général Francisco Franco en 1969.

Scénario modifier

Au cours de son long et chaotique développement, le film

Moyens, décors, costumes et préparations modifier

d'inspiration vélasquézienne

Quelques tableaux ayant inspirés les décors et les costumes du film.
Gaspar de Guzmán, comte-duc d'Olivares, à cheval, Diego Vélasquez, 1638, Musée du Prado (détail).
La Reine Marianne d'Autriche, Diego Vélasquez, 1652-1653, Musée du Prado.
L'Infante Marguerite en bleu, Diego Vélasquez, 1659, Musée d'histoire de l'art de Vienne.
Duchesse de Híjar, Del Mazo, 1660, Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand.
L'Adoration des mages, Gérard David, 1515, National Gallery.
La Vierge rendant visite à Élisabeth, Jan Lievens, 1638-1640, Musée du Louvre.

Le carrosse du film, exposé aux abords du circuit de Charade, lors de l'édition 1972 du Grand Prix automobile de France de Formule 1.

Le décor contient quelques pièces d'époques comme, par exemple, une plaque de lumière originaire de Hollande datant du XVIII^e siècle^[1], placée dans les appartements de Salluste. Selon son propriétaire actuel, le carrosse de Salluste, principalement visible au début du film, est une véritable voiture d'apparat française du XVII^e siècle^[2].

Refs modifier

↑ Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autant qu'il s'appelle Gabin…, Le Cherche midi, 2003, 177 p. (ISBN 2749100666)
↑ Loubier 2014, p. 373.

↑ Lots 176 et 200 d'une vente aux enchères sur ww.osenat.auction.fr :
« Grande plaque de lumière de forme chantournée en cuivre à décor repoussé ornée de 3 médaillons figurant des cavaliers et d'une tête de lion d'où émergent trois bras de lumière, Hollande, XVIII^e siècle. Hauteur : 100cm - Largeur : 84cm. Utilisée pour le décor du film de Gérard Oury, La Folie des Grandeurs »
↑ Hervé Pons, « 300 attelages vus dans 180 films », sur www.sudouest.fr, Sud Ouest, 12 août 2016 (consulté le 22 août 2016) :
« Parmi les stars, il y a la diligence espagnole de La Folie des grandeurs, une voiture d'apparat du temps de Louis XIV. »

[1] Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autant qu'il s'appelle Gabin…, Le Cherche midi, 2003, 177 p. (ISBN 2749100666)

[2] Loubier 2014, p. 373.

[3] Lots 176 et 200 d'une vente aux enchères sur ww.osenat.auction.fr :
« Grande plaque de lumière de forme chantournée en cuivre à décor repoussé ornée de 3 médaillons figurant des cavaliers et d'une tête de lion d'où émergent trois bras de lumière, Hollande, XVIII^e siècle. Hauteur : 100cm - Largeur : 84cm. Utilisée pour le décor du film de Gérard Oury, La Folie des Grandeurs »

[4] Hervé Pons, « 300 attelages vus dans 180 films », sur www.sudouest.fr, Sud Ouest, 12 août 2016 (consulté le 22 août 2016) :
« Parmi les stars, il y a la diligence espagnole de La Folie des grandeurs, une voiture d'apparat du temps de Louis XIV. »

[b 1]

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[2]