Wikipédia

Utilisateur:Froideval67/Brouillon/Paul Rudloff

< Utilisateur:Froideval67‎ | Brouillon
Cette page est un brouillon appartenant à Froideval67
Conseils de rédaction
  • → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
  • → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.

Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :

  • Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
  • Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
  • Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources  – comment les insérer).
  • Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
  • Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
  • → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.

Paul Rudloff, né le à Lunéville et mort le à Haguenau, est un résistant français qui, avec Alphonse Brucker fonde la filière d'évasion de Reichshoffen qui permit l'évasion de plus de 3000 fugitifs d'Alsace annexée de fait pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

modifier

Rudloff est élevé à Haguenau en Alsace annexée à l'empire allemand. De 1903 à 1906, il fait une formation d'apprenti peintre puis travaille dans différentes villes allemande comme Karlsruhe, Baden-Baden[1].

En 1908, il fait son service militaire à Strasbourg dans un régiment d'artillerie. À l'issue, il s'installe à Lausanne jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Il est mobilisé et affecté sur le front de l'Ouest où il est décoré de la Croix de fer. Il est démobilisé en 1919 et s'installe à Reichshoffen où il se marie[1].

En 1920, il adhère à l'Association française des anciens combattants. En 1938, il en devient le chef pour le secteur de Reichshoffen[1].

En 1936, il devient membre du mouvement des Croix-de-Feu et à sa dissolution du Parti social français (PSF). Avec ce dernier, il est élu au conseil municipal de Reichshoffen mais deux ans plus tard, il quitte ce parti qu'il juge trop antisémite[1].

Pendant l'entre-deux-guerres, il est membre du Souvenir français et de la Renaissance française qui promeut l'usage de la langue française[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la défaite de juin 1940 et l'annexion de fait de l'Alsace par l'Allemagne nazie, Paul Rudloff crée, avec Alphonse Burckert, la filière d'évasion à Reichshoffen. Il organise l'accueil, l'hébergement, le ravitaillement et le convoiement des prisonniers de guerre français (PG) évadés et autres fugitifs. Ces derniers sont orienté vers le point principal de passage de la filière le domicile de la famille Fischer au Rehtal près de Plaine-de-Walsch[1].

À partir d' et l'instauration de l'incorporation de force des Alsacien dans la Wehrmacht, les évasions augmentent considérablement[1].

Certains évadés sont pris en charge en Allemagne par un groupe d'instituteurs originaire du Nord de l'Alsace et obligés de travailler à Mannheim[2]. Ils sont en contact avec Paul Rudloff et lui envoient les PG qu'ils ont recueillis. À la suite d'une infiltration d'un agent de la Gestapo, le groupe est arrêté le . Ses membres sont jugé par le Volksgerichtshof le à Berlin[1].

Comme pour le groupe d'instituteur, la Gestapo réussit à infiltrer deux agents parmi les évadés. Le , la filière d'évasion de Reichshoffen est détruite, ses membres sont arrêté. Paul Rudloff est interné au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck puis jugé par le Sondergericht, du 20 au à Strasbourg. Il est condamné à la peine de mort. Le , sa peine est commuée en dix années de travaux forcés. Il est déporté le à Bruchsal puis Bayreuth[1].

Le , il est libéré par l'armée américaine et rapatrié en France le [1].

Distinctions

modifier

Il es reconnu « Déporté résistant »[3].

Notes et références

modifier
  1. ↑ a b c d e f g h i et j Éric Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens, La Résistance des Alsaciens, Fondation de la Résistance, Département AERI, coll. « Histoire en mémoire 1939-1945 », (ISBN 978-2-915742-32-9)
  2. ↑ Paul Waltz, Georges Klein et les soeurs Marie-Anne et Marie-Antoinette Merk.
  3. ↑ « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. ↑ « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. ↑ « Base des déportés-résistants - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

modifier
  • Eric Le Normand, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (ill. Christophe Clavel), « Paul Rudloff », dans La résistance des Alsaciens, Fondation de la Résistance, département AERI, (ISBN 978-2-915742-32-9).   DVD pédagogique.
  • Charles Béné, L'Alsace dans les griffes nazies, t. I : Honneur et Patrie, Raon l'étape, Fetzer, , 282 p. (lire en ligne), chap. 2 (« L'Alsace résistante, l'Alsace martyre: La Résistance passive. La Résistance active, l'aide à l'évasion. . »), p. 115-121

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier


Recherches internet

modifier
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Utilisateur:Froideval67/Brouillon/Paul_Rudloff&oldid=212211124 ».