Utilisateur:Froideval67/Brouillon/Modification Werner Seelenbinder

Biographie

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La famille Seelenbinder arrive à Berlin en 1909 et aménage dans un appartement à Friedrichshain. Ses parents tiennent une épicerie orientale[1]. Après une formation de menuisier, Werner Seelenbinder occupe des emplois occasionnels et traverse une longue période de chomage[2].

Il a rejoint un club de sport ouvrier et s'entraine comme haltérophile et lutteur. Il étudie les écrits de Karl Marx et de Lénine et adhère aux idées communistes.

A l'Olympiade ouvrière de 1925 à ‎‎Francfort‎‎, il est victorieux à la lutte gréco-romaine‎‎ dans la catégorie des ‎‎mi-lourds.

En 1928, il remporte ‎‎la Spartakiade‎‎ à ‎‎Moscou‎‎ où plus de 200 sportifs allemands ont été interdit du concours. Mais, grâce à son intérêt pour ‎‎le marxisme, il peut y participer.‎‎ Au retour de ce voyage à Moscou, il adhère au ‎‎Parti communiste d'Allemagne (KDP)[3].‎‎

En août 1933, il remporte la première place du championnat d’Allemagne de lutte dans la catégorie des mi-lourds. Lors de la remise des médailles, il refuse de faire le salut nazi. En représailles, il est interdit d'entrainement et d'événements sportifs pendant 16 mois[3].

En 1936, il se qualifie pour les ‎‎Jeux olympiques d’été‎‎ de ‎‎Berlin,‎‎ il projete, en accord avec le KPD, de protester contre la dictature nazie lors de la cérémonie de remise des prix. ‎‎ Il s'obtient que la quatrième place et ne monte pas sur le podium. L’action politique envisagée ne peut être exécutée. La même année, il adhère au groupe de ‎‎Robert Uhrig,‎‎ qui vient d’être libéré de la prison.[4][2]

En 1937 et 1938, il termine troisième de sa catégorie aux championnats d’Europe de lutte et profite de ses voyages sportifs pour servir d'agent de liaison au KDP, malgré qu'il soit sous la surveillance de la Gestapo.

En 1939, Werner Seelenbinder est obligé de travailler dans l’usine sidérurgique de ‎‎Berlin-Tempelhof.‎‎ Il y organise une cellule de résistance communiste avec des travailleurs forcés polonais et des communistes allemands en concertation avec le groupe de Robert Uhrig et ‎‎Alfred Kowalke[3][2]. ‎‎ Lorsque ce groupe est démantelé, la Gestapo arrête Werner Seelenbinder le . Après avoir été torturé pendant huit jours, et avoir séjourné dans différentes prisons et camp de concentration pendant deux ans et demi, il est condamné à mort par ‎‎ ‎‎le Volksgerichtshof‎. Il est exécuté, par décapitation, pour trahison le à ‎‎la prison de Brandebourg-Görden‎‎[5].

Notes et références

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  1. Michaela Behrens: Stadtgespräche aus Neukölln, Berlin 2014, S. 138
  2. a b et c Walter Radetz: Werner Seelenbinder. Leben Haltung Wirkung. Berlin 1968, S. 11 f.
  3. a b et c Hans Maur: Gedenkstätten der Arbeiterbewegung in Berlin-Friedrichshain, hrsg. von der Bezirksleitung der SED, Bezirkskommission zur Erforschung der Geschichte der örtlichen Arbeiterbewegung in Zusammenarbeit mit der Kreiskommission zur Erforschung der Geschichte der örtlichen Arbeiterbewegung bei der Kreisleitung Berlin-Friedrichshain der SED, 1981; S. 64–66
  4. Klaus Huhn, Sie spielten gerade Carmen ..., (ISBN 978-3-933544-25-4 et 3-933544-25-4, OCLC 76117855, lire en ligne)
  5. Karl Heinz Jahnke, Ermordet und ausgelöscht : zwölf deutsche Antifaschisten, Ahriman, (ISBN 978-3-89484-553-7 et 3-89484-553-8, OCLC 33049033, lire en ligne)