Utilisateur:Froideval67/Brouillon/Modification Robert Heitz

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Pendant la Deuxième Guerre mondiale Robert Heitz s'engage en octobre 1941 dans la France libre[1] et est membre du réseau de résistance Bareiss[2]. Il est arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de à [3], condamné à mort par le Reichskriegsgericht[4] le [5], puis gracié le [2] « grâce à l’intervention de certains Nancéiens ("Nanziger") et d’amis allemands[6] »[7], il est libéré en [3].

Il a séjourné successivement dans les prisons de Kehl, Offenbourg, Wolfach, de Strasbourg, de Bruchsal et de Ludwigsburg[3].


Robert Heitz dépeint « le conflit permanent entre le sentiment humain et le rôle volontairement assumé de chef conscient de ses écrasantes responsabilités » : « La règle voulait, lorsqu'un des nôtres tombait aux mains de l'ennemi, qu'il fût oublié de tous les autres en tant qu'être vivant. Toute inquiétude sur son sort nous eût induits en des tentations dangereuses pour la vie du réseau. Nous n'avions pas le droit d'essayer de le sauver. Nous avions le devoir strict de l'arracher, sinon de notre cœur où son image pantelante demeurait enfouie, au moins de nos pensées qui ne pouvaient se permettre d'être vagabondes »[8].

Notes et références

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  1. (fr) « Un Français Libre parmi 51896 », sur www.francaislibres.net
  2. a et b (fr) « Questions alsaciennes (août 1945) », sur www.malgre-nous.eu
  3. a b et c (fr) « Fondation pour la mémoire de la déportation, les départs en 1942 », sur www.bddm.org
  4. Reichskriegsgericht : Cour martiale du Reich
  5. « La Vie de la France sous l'occupation (1940-1944) », sur books.google.fr
  6. (fr) « Notes 12 (suite 2): Eléments d'histoire alsacienne (suite) », sur www.bibliotrutt.eu
  7. Note : voir l'article sur Otto Meissner qui aurait joué un rôle dans cette grace
  8. Robert Heitz, Souvenirs de jadis et de naguère, chez l'auteur 1961.

Recherches

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http://www.alsace-collections.fr/Monographie%20Robert%20Heitz.html