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Jean-François Robert est un photographe d’art, écrivain et musicien français né à Hennebont (Bretagne), le 25 juin 1973.
Biographie modifier
Élevé dans une famille de musiciens et d’artistes, Jean-François Robert baigne dès son plus jeune âge dans l’univers de l’art[style à revoir]. Sur les traces de son père artiste peintre, il développe dès la fin de l’enfance une passion pour la photographie[réf. souhaitée].
Musique modifier
Jean-François Robert commence des études musicales à l’âge de cinq ans[réf. nécessaire]. Il poursuit sa formation en musique classique à Paris entre 1982 et 1992. Il se forme à la pratique du violon aux côtés d’Alexis Galpérine et de Devy Erlih (dont il sera l’assistant-professeur lors d’un stage en août 1994).
Lors de masterclass, il recevra l’enseignement de professeurs tels qu’Augustin Dumay (1989) ou Martin Lovett (membre du Quatuor Amadeus) (1990)[réf. nécessaire].
En décembre 1984, il participe (piano) à la cérémonie d’ouverture de l’année Européenne de la Musique au Ministère des Affaires étrangères[réf. nécessaire].
De 1986 à 2005, il enseigne le violon et le piano. Parmi ses élèves figurent Constance Ronzatti et Elise Liu, qui s’illustrent par la suite par leur carrière[non neutre] dans le domaine de la musique classique[réf. nécessaire].
Entre 2000 et 2001, il collabore en tant que musicologue avec le journal Le Monde[réf. nécessaire], sous le pseudonyme Robert Van Kampen, combinant le nom de son père, Jean Robert et de sa mère, Germaine Van Kampen[réf. nécessaire].
De 2002 à 2005, il est violoniste et formateur au sein de l'orchestre parisien l’Académie de Musique de Paris[réf. nécessaire].
Photographie modifier
Jean-François Robert se passionne pour la photographie dès l’instant où il tient son premier appareil photo entre les mains[réf. nécessaire][non neutre].
Il achète son premier appareil photo réflex à l’âge de quatorze ans et réalise ses premiers tirages argentiques dans une chambre noire construite dans un placard[réf. nécessaire].
Ses premières séries de photos ont pour objet le portrait et le milieu urbain, en particulier les villes de Berlin et Paris[réf. nécessaire].
Il explore par la suite des thématiques diverses: la nature et le vivant, l’empreinte de la présence humaine sur terre ou encore la société de consommation.
Pendant plus de dix ans, il partage sa vie entre la Nouvelle-Zélande et la France. À partir de 2011, les sources d’eau de la Golden Bay, en Nouvelle-Zélande, puis de Provence, en France, deviennent l’objet central de son travail autour de l’eau et de la lumière[réf. nécessaire].
Les photographies de Jean-François Robert sont exposées dans des galeries et collections privées du monde entier[non neutre], notamment à Paris, Genève, Londres, Berlin, Bruxelles, New-York, San Francisco, Tel Aviv, Auckland[réf. nécessaire].
En 2021, son exposition “Évidences” sera qualifiée de "moment fort des Rencontres de la Photographie d’Arles" par le journal La Provence.
En 2022 il organise des ateliers pour les élèves du lycée Pasquet d’Arles, dont les créations seront exposées lors des Rencontres d’Arles de 2022[réf. souhaitée].
Oeuvres et expositions modifier
- Photographie “Paris, -25m” : En 1991, il réalise la photo “Paris, -25m”. Sa renommée dans les cercles artistiques parisiens amènera à sa publication dans la revue Sigila en 2003, accompagnée d’un texte de Pascal Quignard.
- Exposition “L’Œil du Cyclone” : Dans les années 1990, il réalise une série de photographies urbaines sur l’île Saint-Louis à Paris, où il compare l'Île Saint-Louis à l'Œil du Cyclone de la mégapole. Cette série donnera lieu à plusieurs expositions dans son atelier, au cœur de l’île Saint-Louis.
- Série de photographies “HUMAN” : Photographies réalisées entre 1989 et 2008 (France, Inde, Sri-Lanka, Chine, Lesotho, Afrique du Sud)
- Série de photographies “ANIMAL” : Photographies réalisées entre 2006 et 2008 (GB, Tanzanie, Afrique du Sud, Thaïlande, Sri-Lanka, Nouvelle-Zélande)
- Série de photographies “LANDSCAPES” : Photographies réalisées en 2008 et 2009 (USA, Inde, Sri-Lanka, Lesotho, Thaïlande, Nouvelle-Zélande)
- Série de photographies “SPRINGS, GOLDEN BAY” :
En 2011 Jean-François Robert aborde un long travail de photographie abstraite sur les Te Waikoropupū Springs, également connues sous le nom de Pupu Springs, dans la Golden Bay de Nouvelle-Zélande. Ces sources sacrées (Tapu) pour la communauté maorie sont reconnues pour leur pureté exceptionnelle (une des sources d’eau naturelle les plus pures au monde).
Ce travail en constante évolution sur une décennie[style à revoir] sera exposé une première fois en 2015 dans la Woollaston room du Mahana Estate (Tasman, NZ) puis lors de l’exposition “Zen” à la Galerie Argentic à Paris (2017) aux côtés de photographies d’Irving Penn, Brassaï et Edouard Boubat. Dès 2018 ce travail autour de l’eau s’enrichit avec des photographies de l’Aiguebrun (Parc Naturel Régional du Luberon, France).
En 2019 le nouvel ensemble est exposé dans l’église Saint-Marcel à Paris (Exposition “Toutes nos Sources”), puis à Genève (Corraterie, Galerie H2O) ainsi qu’à l’Hôpital Bretonneau de Paris (en marge du projet “Piano on Tour”).
En été 2020, une exposition sur les lieux mêmes des prises de vue est organisée aux Seguins (Vallon de l’Aiguebrun, Parc Naturel Régional du Luberon, France), pour aboutir en 2021 aux Rencontres de la Photographie d’Arles (Off). L’exposition “Évidences” y sera qualifiée de “moment fort” des Rencontres par le journal La Provence.
En 2022, l’exposition immersive “CE QUE L'EAU NOUS DIT” rassemble le fruit de plus de 10 ans de travail de photographie abstraite, dans un espace dédié, Place de la République (Arles), lors de la 53e édition des Rencontres de la Photographie d’Arles (Off).
Cette série de photographies est également projetée au Grand Rex (Paris) en septembre 2022, lors de la conférence Nature Guérisseuse.
Publication du livre “Reflections” en Nouvelle-Zélande: En 2020, Jean-François Robert publie un livre de photographie et de poésie co-créé avec David Briggs, un scientifique environnemental, écrivain et poète anglais.
Ecriture modifier
Jean-François Robert a publié les livres suivants :
- 1996 : Derniers Rêves (Roman)
- 1998 :
- Un Amour de Bastide, Journal Provençal, Tome 1
- Un Amour de Bastide, Journal Provençal, Tome 2
- 1999 : La Marche Suivante, Journal Provençal
- 2000 : Monromane, Chronique Provençale
- 2002 : Le Martyre des Anges
En 2000 et 2001, il écrit une série d'articles dans le journal Le Monde en tant que musicologue, sous le pseudonyme Robert Van Kampen.
Entrepreneuriat modifier
En 2004, Jean-François Robert fonde le Centre du C1, une société spécialiste du scooter BMW C1. La revente de cette société en 2011 lui permet de revenir à la création artistique. Son expérience entrepreneuriale sera un tremplin pour s’installer en Nouvelle-Zélande, où il trouvera le terreau idéal pour nourrir son inspiration artistique et développer de nouveaux projets créatifs.
Projets artistiques modifier
Space Between modifier
En 2014, Jean-François Robert fonde “Space Between”, un pont créatif entre la France et la Nouvelle-Zélande axé sur l'art et l'environnement. Il s’agit d’une résidence d’artistes basée dans le Parc National Abel Tasman (Nouvelle-Zélande), et à Arles (France), où un espace de créativité est mis à la disposition d'artistes plasticiens, documentaristes, écrivains, peintres ou encore musiciens, pour donner vie à leurs projets artistiques ou environnementaux.
Piano on Tour modifier
En 2013, Jean-François Robert fonde le projet Piano on Tour en Nouvelle-Zélande avec la pianiste française Claire Rouault.
Ce projet est l’aboutissement d’une ambition partagée par les deux artistes : le besoin de rendre la musique classique plus accessible, notamment aux publics empêchés.
Jean-François Robert donne vie à cette ambition en organisant une série de concerts à travers la Nouvelle-Zélande. Il transporte un piano à queue de concert dans une remorque spécialement équipée, pour ouvrir les portes de l’art au plus grand nombre. Ce projet sera plébiscité par le public et par la presse, dès son lancement.
A travers le projet Piano on Tour, il apporte la musique classique là où on ne l’attend pas, et transforme des maisons de retraite, des hôpitaux ou encore des écoles en salles de concert éphémères. Des compositeurs tels que Bach, Chopin, Mozart, Debussy, Beethoven, Bartok, Rachmaninoff, Scriabin, ou encore Vivaldi sont ainsi rendus accessibles à des publics qui n’ont parfois jamais assisté à un concert de musique classique de leur vie.
En 2018, Jean-François Robert crée la branche française de Piano on Tour, “Piano on Tour France”, association loi 1901. Plusieurs séries de concerts en milieu hospitalier sont organisées en partenariat avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) et le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP).
Ce projet se concentre sur trois axes :
- Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des patients en milieu hospitalier
- Contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au travail des équipes soignantes
- Offrir aux jeunes musiciens une formation définie dans le cadre de leur apprentissage de la scène, à travers un parcours de concerts commençant en gérontologie pour finir en services de soins palliatifs. Cette démarche a pour but d'aider les jeunes musiciens à enrichir leur sens de partage dans leur expression artistique.
Liens externes modifier
Sigila, revue transdisciplinaire franco-portugaise sur le secret
Piano on Tour, le projet en vidéo
French Revolution, North&South Magazine, novembre 2013
Claire Rouault, Concert Pianist, Golden Bay Weekly, octobre 2014
Pupils’ Concert Reaction Earns Piano, Nelson Mail, décembre 2013
Tour Starts on Right Note, Nelson Mail, mai 2013
Another Full House For Piano on Tour, Guardian Motueka, décembre 2014
Piano Hits the Road, Nelson Mail, avril 2013
Pianist Magnifique, Kaikoura Star
Concert Moves Students, juillet 2013
Music Mesmerises Maitai Pupils, Nelson Leader, juillet 2013
Piano on Tour Project with Jim Mora, Radio New Zealand National, 16 avril 2013
Live Broadcast from Nelson’s Adam Chamber Music Festival, Radio New Zealand, février 2015
Site officiel de l’artiste | jfrobert.com
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