Utilisateur:Croquemort Nestor/Brouillon

Biographie modifier

Repères chronologiques
  • 30 août 1934 : Mariage d'Icek Perec et Cyrla Szulewicz à la mairie du XXe arrondissement de Paris
  • 7 mars 1936 : Naissance de Georges Perec
  • 16 juin 1940 : Icek Perec, engagé volontaire, est blessé au ventre. Il meurt à Nogent-sur-Seine
  • 1942 : Convoyé par la Croix-Rouge, Georges Perec part pour Villard-de-Lans, où son oncle et sa tante paternelle David et Esther Bienenfeld se sont réfugiés
  • 17 janvier 1943 : arrestation de Cyrla Perec
  • 23 janvier 1943 : Cyrla Perec est internée à Drancy
  • 11 février 1943 : Cyrla Perec est déportée en direction d'Auschwitz
  • 1945 : Retour de Georges Perec à Paris, 18 rue de l'Assomption chez David et Esther Bienenfeld
  • 1946-1954 : Scolarité à Paris puis Étampes
  • 13 octobre 1958 : Un décret déclare que Cyrla Perec est officiellement décédée le 11 février 1943 à Drancy
  • 1958-1959 : Service militaire à Pau
  • 1960 : Georges Perec épouse Paulette Pétras
  • 1960-1961 : Séjour à Sfax
  • Octobre 1961 : Entrée au CNRS comme documentaliste
  • Septembre 1978 : Démission du CNRS
  • 3 mars 1982 : Mort d'un cancer du poumon à l'hôpital d'Ivry-sur-Seine

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L'Herne 273

Durant 10 ans, de 1955 jusqu'à la publication des Choses, Perec « barbote » dans un milieu intellectuel où de nombreux jeunes gens définissent leur soif de comprendre la monde et l'art à l'aune des conceptions marxistes. Sans s'opposer frontalement aux institutions communistes, ils tentent cependant de renouveler l'esthétique critique[1].

En juillet 1958 Perec, par l'intermédiaire de Jean Duvignaud, rencontre le philosophe Henri Lefebvre, fraîchement exclu du Parti Communiste. Celui-ci exerce sur lui un effet stimulant et libérateur, qui permet à Gaspard — premier titre du Condottière —de progresser de façon importante[2].

À faire modifier

  • Lettre-programme à Nadeau x 2

Œuvres modifier

Bernard Magné avoue ressentir un « pessimisme classificatoire » face à un écrivain dont l'ambition avouée était de remplir un tiroir de la Bibliothèque nationale, d'utiliser tous les mots de la langue française, d'écrire tout ce qu'il est possible à un homme d'aujourd'hui d'écrire, mais de ne jamais écrire deux livres semblables[3]. « Programme tranquillement audacieux, plaisamment mégalomane, avec cette exigence continue de déplacement et de dépassement, avec cette avidité créatrice », commente Claude Burgelin[4]

Notes sur ce que je cherche

(Voyage d’hiver, Œil ébloui : où ?)

Premières œuvres modifier

Le premier texte de Perec est une nouvelle intitulée Les Barques, dédiée à Jacques Lederer, qui se souvient également d'un essai intitulé Puissance de l'insolite[5].

Manderre est une autre nouvelle de jeunesse, datée de décembre 1956 et dédiée à son ami Zoran Petrović, peintre yougoslave. Perec y pastiche Paludes, d'André Gide[a].

Les Errants, terminé en 1956, « raconte l'histoire de quatre jazzmen blancs américains qui partent au Guatemala pour se battre avec les insurgés[6] » après le coup d'état orchestré par la CIA et la compagnie United Fruit. Son modèle d'écriture est Dos Passos[7].

L'Attentat de Sarajevo

Le Condottière

Romans modifier

Les Choses

Quel petit vélo

Un homme qui dort

La Disparition. L'absence du e, loin d'être un obstacle à l'invention romanesque, en démultiplie les pouvoirs : c'est grâce au lipogramme et non malgré lui, que le « scriptor, qui n'avait pas un carat d'imagination » se montre « aussi imaginatif qu'un Ponson » et que la contrainte devient « un filon fort productif, stimulant au plus haut point l'innovation[8]. »

Les Revenentes. Dimension transgressive de ce roman où peu à peu les règles du texte vont l'emporter sur celles de langue, autorisant des graphies de plus en plus fantaisistes. C'est ainsi une tentative limite dans l'écriture du roman lipogrammatique[9].

VME. Perec n'invente pas les contraintes principales de La Vie mode d'emploi, mais il va les puiser hors de l'héritage littéraire traditionnel. Mais il leur donne une place particulière dans l'écriture de son roman : combinées au sein d'un système complexe, elles ne produisent pas directement le texte — comme c'était le cas dans La Disparition — mais construisent un échafaudage, discret et dissimulé, que viennent ensuite remplir histoire et personnages[10].

Cabinet d'amateur

53 jours

Récits/ Autobiographies modifier

Textes "ouvertement" autobiographiques

Magné Pochothèque classe La Boutique obscure et W dans les autobiographie, mais intitule son volume Romans et récits : où sont les récits ?

La Boutique obscure + Le rêve et le texte

W. « W est laborieux et ingrat : c'est à la fois sa vérité et sa stratégie[11]. » voir l'Herne p. 183

Récits d'Ellis Island + Ellis Island, description d’un projet

Je me souviens + Le travail de la mémoire

Trois chambres retrouvées

Les Lieux d'une ruse

Je me souviens de Malet & Isaac

La Rue Vilin - L'Huma

Je suis né

Les lieux d'une fugue

Le saut en parachute

Les gnocchis de l'automne

Quelques-unes des choses qu’il faudrait tout de même que je fasse avant de mourir

Essais modifier

Espèces d'espaces

De quelques emplois du verbe habiter

Sopranica L.

Politique, sociologie modifier

À côté du Perec romancier ou du Perec oulipien apparaît un Perec essayiste et un Perec chercheur en sciences humaines. Mais il se glisse à travers les catégories pour les détourner ou les penser avec d'autres mots. Passant outre les définitions ou les projets de ces disciplines, il les aborde par l'expérience concrète, par le lexique du quotidien, les interrogations comme enfantines (« questionnez vos petites cuillers »), par la singularité comme inapparente de sa mise en mots, la simplicité de ses inventaires et de ses classements. Ce faisant il lance entre les sciences humaines et la littérature toutes sortes de passerelles[12].

L.G. L'Herne 201

infra-ordinaire

Douze regards obliques

De la difficulté qu'il y a à imaginer une Cité idéale

Considérations sur les lunettes

Approches de quoi

Tout autour de Beaubourg

Promenades dans Londres

Le Saint des Saints

Still life / Style leaf

Poésie modifier

Georges Perec a publié entre 1974 et 1976 trois recueils de poésie : Ulcérations[b], La Clôture, Alphabets.

Il s'agit de poèmes hétérogrammatiques, l'Oulipo définissant un hétérogramme comme « un énoncé qui ne répète aucune de ses lettres. En poésie, chaque vers est l'anagramme d'un hétérogramme souche[13]. »

Tous ces poèmes sont construits à partir des 10 lettres les plus fréquentes de l'alphabet (E, S, A, R, T, I, N, U, L, O)

  • Ulcérations comporte 11 poèmes sans lettre supplémentaire ni joker
 
extrait du poème 1 d'Ulcérations
  • Dans Alphabets, chaque poème est composé à partir des mêmes 10 lettres, plus une (et une seule) des 16 lettres restantes (B, C, D, etc.), avec parfois des contraintes supplémentaires (acrostiches, rimes). Le recueil comporte 176 poèmes de 11 vers chacun (11 poèmes en B, 11 poèmes en C, etc.)
 
Premiers vers du poème 91 d'Alphabets
  • Dans La Clôture, les 17 poèmes sont construit avec ces mêmes lettres, plus une lettre joker pour chaque ligne du poème
 
Extrait du denier poème de La Clôture de Georges Perec


httpss://www.associationgeorgesperec.fr/IMG/pdf/mribiere_3.pdf (2015) Contrainte du prisonnier

ouvre ces serrures caverneuses
avance vers ces œuvres rares
une encre ocre creuse son cerne
sous sa morsure azur – aucun
ressac ne navre encore ces aurores[14].


Ulcérations

Alphabets. Pour Perec, « des poèmes comme ceux d'Alphabets constituent une sorte d'accès direct à l'inconscient, beaucoup plus que toute écriture automatique, beaucoup plus que toute recherche qui partirait, disons du signifié[15]. »

La Clôture

Épithalames

L'Éternité est une commande d'Emmanuel Hocquard en 1979. Perec met deux ans à l'écrire, avouant qu'il n'avait jamais autant peiné, car la contrainte est justement qu'il n'y ait pas de contrainte. Le texte fait 28 lignes, flottant sur cinq grandes pages. « C'est un poème sur une langue sans conditions, un tableau que rien n'organise, un paysage appréhendé avant le regard. Le panorama décrit est tout intérieur : « Il n'y a plus de déchirure/ni dans l'espace, ni dans moi. » Minimal et apaisé, le poème paraît très loin des proliférations oulipiennes et esquisse des potentialités de livres conceptuels et obscurs, des échos fantômes d'une langue sourde, intime et caverneuse[16] ».

Venue de l'imperceptible
convexité de l’œil
ce par quoi on sait que la terre est ronde
l'éternité est circulaire
mais plate.

Théâtre modifier

Théâtre I

Die Maschine

Démarche littéraire modifier

Notes sur ce que je cherche

Notes concernant les objets qui sont sur ma table de travail

Notes brèves sur l'art et la manière de ranger les livres

Lire : esquisse socio-physiologique

Penser/classer (ou bien dans sociologie ?)

Énumérations, permutations, classement, saturation modifier

Petit abécédaire illustré

Tentative d'épuisement

P.A.L.F.

Penser/Classer :

Tentative d’inventaire des aliments liquides et solides que j’ai ingurgités au cours de l’année mille neuf cent soixante-quatorze

Vœux (voir préface)

Beaux présents, belles absentes

L'Art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation. En 1967-1968, l'Oulipo travaille sur la littérature en arbre, la littérature combinatoire qui fait appel aux parcours dans un graphe. Les résultats peuvent être totalement différents : dans Un conte à votre façon, Queneau laisse au lecteur l'initiative du parcours, alors que dans L'Art et la manière… Perec met bout à bout tous les parcours possibles, visant ainsi l'exhaustivité[17].

De la même manière, quand Queneau, dans les Cent mille milliards de poèmes, ne donne à lire que les 10 sonnets de base, Perec, dans ses 81 fiches-cuisine à l'usage des débutants et ses Deux cent quarante-trois cartes postales en couleurs véritables, utilise l'épuisement et donne toutes les recettes ou cartes postales qui peuvent être produites par chacune des structures combinatoires[17].

what a man

Fabrizio Clerici

saturations : JR saturation onomastique

Pastiches modifier

Perec pastiche tout : titres de romans policiers[c], discours psychanalytique[18]. Il se pastiche lui-même : La Disparition commence comme une traduction sans E d'Un homme qui dort.

Voyage d'hiver (Decour, l'Herne, 80 et 82)

Pour Maxime Decour, « Pasticher, c'est se donner une origine, se faire un corps de mots, fussent-ils ceux des autres. Multiplier les pastiches, c'est autant accepter des pères que refuser de venir après, de n'être que second[19]. »

Mots croisés modifier

Mots croisés, précédés de... 1979

Mots croisés II, 1986

Œuvres radiophoniques modifier

Commande de la société des piles électriques du même nom, les Extraordinaires aventures de Mr Eveready sont diffusées en 165 épisodes d'une dizaine de minutes chacun sur Radio-Abidjan en 1970. Mr Eveready , sorte de super-héros à la fois présent et absent, est recherché par Antoine, jeune homme épris de justice, mais aussi par Morgan, un sinistre bandit. L'inspiration est à chercher du côté de Tintin, de Michel Strogoff et de Signé Furax. Ce feuilleton est pour Perec une forme de récréation de l'écriture, en parallèle, de W ou le souvenir d'enfance[20].


Hörspiele + Mabillon

Le Hörspiel est une forme radiophonique spécifiquement allemande. Ni dramatique radio au sens théâtral du terme, ni pièce musicale, c'est une forme hybride de jeu pour l'oreille (hören = entendre ; spiel = jeu), mélangeant voix, musique et sons dans une écriture d'emblée prévue pour la radio[20].

Die Maschine est une pièce dans laquelle un computeur analyse, décortique et manipule le célèbre poème de Goethe, Über allen Gipfeln ist Ruh[20].

Wucherungen est une adaptation de L'Art et la manière d'aborder son chef pour lui demander une augmentation.

Tagstimmen est, explique Perec « un tissu narratif continu qui à partir d'un matériau de base très simple essaye d'explorer au maximum les possibilités phonétiques de la langue et les possibilités musicales de la voix humaine[21] » C'est un jeu autour de proverbes, de phrases toutes faites, de comptines très connues. L'ensemble est traité de telle façon que l'on a l'impression d'écouter toutes les formes connues de la parole[20].

Cinéma modifier

+ scénarios (liste dans Burgelin 1988, p.245)

Traductions modifier

Entretiens, conférences modifier

Correspondance modifier

Projets modifier

L’Art effaré

L’Arbre (voir cabinet d'amateur n° 1) + L'Herne 169

Lieux

Signe particulier néant

PALF, à l'origine de la cooptation de Perec et Bénabou à l'Oulipo[22].

L'Histoire universelle : vaste fresque faisant intervenir alternativement quatre récitants, dont chacun a sa manière propre d'envisager les événements du passé. Le but était de brouiller le temps historique, en remplaçant l'ordre chronologique par des recours à l'ordre alphabétique et à l'ordre numérique[22].

Le Roman du XIXe siècle : l'idée était de construire un récit cohérent, en intégrant, dans l'ordre où ils sont présentés, les fragments romanesque figurant dans le Lagarde et Michard[22].

Aspects de l’œuvre modifier

Lecture modifier

Bernard Magné propose une « lecture oblique » des textes de Perec :

« Ce serait d'abord une lecture réjouissante, qui retiendrait des textes, de leur succession chronologique, de leur incessante variation de ton, de taille, de genre, le plaisir du morcellement, le charme du disparate.
Ce serait ensuite une lecture vigilante, attentive au détail, au minuscule.
Ce serait aussi une lecture convergente. De ces récurrences finirait par surgir une image : celle d'un projet cohérent tendu vers la construction d'une autobiographie qui, reconnaît Perec, « m'apparaît de plus en plus comme la seule écriture possible. »
Ce serait enfin une lecture effervescente. Loin de constituer pour le texte une grille unique d'interprétation, une fin ultime, cet encryptage autobiographique en permettrait au contraire la relance, par « un jeu entre le prévisible et l'imprévisible, la connivence et la surprise »[23]. »

« Ce qui, longtemps, est apparu comme un jeu purement formel, oulipien, relève au contraire d'un enjeu grave qui, peut-être est aussi celui du XXIe siècle : répondre à l'amnésie et à la béance du sens par la tentative d'épuiser le réel dans sa totalité – y compris le langage – et de le mettre en ordre, le classer interminablement mais sans jamais pouvoir lui découvrir, lui donner un sens autre que c'est là[24] »

Conceptions littéraires modifier

Perec se considère comme un homme de lettres, tout en précisant : « Un homme de lettres, c'est un homme dont le métier c'est les lettres de l'alphabet[25] »

Perec estime dépassée l'opposition entre la littérature engagée, incarnée par Sartre, et les recherches purement formelles menées par les écrivains du Nouveau roman[26]. Il s'oppose au nihilisme de Robbe-Grillet, gardant une foi indéfectible dans la puissance de l'acte créateur, susceptible de réconcilier l'homme avec son époque[27].

Le projet perecquien est dès le départ un projet réaliste, qui implique une volonté de totalité : « Saisir, décrire, épuiser, non la totalité du monde – projet que son seul énoncé suffit à ruiner – mais un fragment constitué de celui-ci : face à l'incohérence du monde, il s'agira alors d'accomplir, jusqu'au bout, un programme, restreint sans doute, mais entier, intact, irréductible[28]. » Perec ajoute à cette notion de totalité celle d'exhaustivité, qui fonde ses architectures romanesques. Sa vision du réalisme est moins extensive qu'intensive, moins attentive à explorer une surface qu'à sonder une profondeur[29].

Perec a une conception hédoniste du roman : écrire lui a procuré une intense jubilation, à laquelle doit correspondre celle de son lecteur[30]

Dans Notes sur ce que je cherche, Perec définit quatre champs pour son travail : le sociologique, l'autobiographique, le formel et le romanesque. Le romanesque est pour lui un art et un plaisir d'inventer et de raconter des histoires[31].

Autobiographie modifier

Si Perec a plusieurs fois insisté sur les rapports étroites entre son écriture et l'autobiographie, ses romans sont traversés par un conflit entre un acte d'écrire conçu comme « un acte qui se joue à deux » et le désir de faire de la page d'écriture le lieu d'une mémoire individuelle et privée[32].

« Perec obéit à cette injonction obscure de replier l'écriture sur sa propre nécessité intérieure, sa fonction la plus vitale (voire de survie)[33]. »

Michaël Ferrier relève que « Perec raconte sa propre histoire sans jamais en faire parade, mais au contraire la relie discrètement, souterrainement, à la mémoire du monde. Dans son autobiographie polymorphe, les problèmes d'intériorité ne sont jamais mis en avant. Le génocide des Juifs y joue, bien sûr, un rôle central, mais par-delà, s'y réverbèrent toutes les petites histoires, d'exil, d'errance et d'espoir qui forment le fond de la grande Histoire du XXe siècle. L'affirmation de l'identité ne passe jamais par un ressassement impudique mais, au contraire, par un retrait, une discrétion et une fantastique ouverture à l'autre. Ce qu'il fait entendre, c'est son histoire, particulière, mais aussi l'histoire des gens qui n'ont pas eu d'histoire, que l'histoire a laissé mutilés, comme une lettre qui manquerait dans un alphabet[34]. »

Manque d’ « eux » modifier

Judéité modifier

Perec en était resté au « degré zéro de la judéité », une judéité qu'il définit par une série de négations, comme cela apparaît dans Ellis Island : « Je ne sais pas précisément ce que c'est qu'être juif, ce que ça me fait d'être juif. C'est une évidence si l'on veut, mais une évidence médiocre, qui ne se rattache à rien ; ce n'est pas un signe d'appartenance, ce n'est pas lié à une croyance, à une religion, à une pratique, à un folklore, à une langue. »[22]

Psychanalyse modifier

Perec a suivi trois psychanalyses. Avec Françoise Dolto, après sa fugue ; avec Michel de M'Uzan en 1956-1957 ; avec Jean-Bertrand Pontalis de 1971 à 1975. Cette dernière est entamée après une période de dépression liée à la rupture avec Suzanne Lipinska et au moment où l'écriture de W se bloque lorsqu'il tente de se lancer dans la partie purement autobiographique du texte. Passant sur l'interdit qui veut qu'un analyste n'évoque pas à chaud le cas d'un patient, Pontalis a évoqué le cas de Perec dans neuf de ses écrits, sous des pseudonymes transparents. Claude Burgelin interprète cette transgression comme la nécessité de témoigner de ce qui s'est passé de « si prenant » lors de l'analyse[35].

Le point de vue de Perec est d'abord exprimé par la publication de ses rêves de La Boutique obscure, « pour embêter son psychanalyste[36] ». Puis par son texte Les lieux d'une ruse, « remarquable approche de ce qu'est une psychanalyse à partir de considérations sur ce que produisent l'espace et le temps de l'analyse, l'enfermement dans un lieu avec une temporalité répétitive et des rituels quasi immuables, en ne tenant aucun propos d'aveu ou de confession[37]. » Il n'oublie cependant pas de moquer le langage employés par les psychanalystes dans Roussel et Venise[38].

Écriture modifier

« Dire le dedans en ne décrivant que le dehors (Bodin-Hullin p. 50 citant Burgelin 2022, trouver vraie ref) »

La grande singularité de son œuvre, sa variété, est signifiante d'un tâtonnement existentiel et d'un refus d'un refus des carcans identitaires portés par le style, pour celui qui eut à construire ses propres liens de filiation[39].

L'écriture de Perec n'est jamais reliée à une langoureuse déploration, bien au contraire. Presque partout, un léger sourire plane sur cette œuvre. Alors même qu'il se confronte à des thèmes douloureux, il s'en échappe quelque chose de gai, de joyeux, de léger et de profond à la fois[40].

(ici ou section 1er niveau avant « aspects de l’œuvre » ?)

Lieux modifier

Rue Vilin. « Il n'y a plus de rue Vilin que ce que nous en lègue Perec, constellation éclatée de textes, un secret sous l’œuvre[41]. »

En 1980-1981 paraissent dans Télérama des Perec/rinations : outre 20 grilles de mots croisés portant chacune sur un des arrondissements de Paris, sont proposés des recherches d'itinéraires (Quel est le plus court trajet que l'on peut parcourir en empruntant le maximum de rues ? Comment composer dans le XIIIe arrondissement un itinéraire empruntant 24 rues différentes dont le nom commence par A, B ou C ?)

Espaces modifier

Infra-ordinaire modifier

Regard modifier

Nombre modifier

Magné 1999 p. 58

11 x 11 — Repris dans le recueil Beaux présents, Belles absentes, Seuil, 1994

Totalité modifier

§  Énumération. Magné 1999 p. 46

§  Réemplois. Magné 1999 p. 53.

« Tout ce que les écrivains ont produit fait partie du réel de la même manière que le réel », déclare-t-il dans une conférence à Warwick[42]. Mais le plus souvent citations et autocitations demeurent implicites, tantôt camouflées dans le récit par la disparition des marques traditionnelles comme guillemets ou italiques, tantôt signalées comme discours empruntés, mais avec des attributions fantaisistes, et parfois accompagnées de quelques indices— plus ou moins faux — pour les signaler[43].

Perec change le sens de la citation par le montage. La citation, il l'analyse, la décortique. Il a le souci de la greffe, il fait en sorte que le nouveau fragment s'insère dans la chair, dans l'organisme du texte. Il traite cela comme une matière vivante. Il ne faut pas que le texte rejette le greffon. Il n'y a pas de juxtaposition, de simple collage, mais un entrelacement[44].

§  Classement

saturations : JR saturation onomastique

Contraintes modifier

§  Oulipo

L'entrée de Perec à l'Oulipo marque une nette coupure dans son travail[45].

§  Disparition

§  Histoire du lipogramme

Palindrome (Magné 1999 p. 84)

Ruse modifier

Double couverture

Rester caché ou être découvert

Magné 1999 p. 26 et 54 (et autres)

Le trompe-l’œil n'est pas là pour tromper l’œil du spectateur, mais pour lui rappeler les pièges de la représentation, et le mettre en garde contre les limites de celles-ci[46].

Jeu modifier

Perec a fait du jeu une des métaphores privilégiées du rapport qu'il souhaitait entretenir avec ses lecteurs, ne cessant de rappeler qu'écrire était un jeu qui se jouait à deux. Écrire était donc pour lui une manière d'inventer des jeux[47]

§  Jubilation (what a man)

§  Ruses

§  Avec le texte

·       Go / mots croisés / jeux intéressants

De 1980 à 1982, Perec compose avec Jacques Bens des jeux pour Ça m'intéresse et Jeune Afrique. Il les classe lui-même en huit catégories : mots croisés sans noirs ou carrés, proverbe caché, rébus, message codé, logique classique ou calcul, séries à intrus, vrai ou faux, acrostiches, anagrammes ou jeux de lettres. L'inspiration est oulipienne (trouver des titres de films incluant les quinze premiers nombres) ou purement perecquienne : dissimuler un message codé dans une série de six mots de six lettres présentés en carré est une version grandement simplifiée du Compendium de La Vie mode d'emploi[48].

§  Avec le lecteur

Æncrages modifier

Bernard Magné propose une synthèse de l’œuvre de Perec autour de la notion d'æncrage. Il la définit comme une fusion de l'encrage — procédés concrets d'écriture, mécanismes inscrits dans le texte perecquien et qui lui donnent sa ou ses formes — et de l'ancrage — repères qui permettent de donner sens et unité à une histoire individuelle mise en pièces par les effets dévastateurs de l'histoire[49]. Pour lui, l'æncrage se définit par trois caractéristiques : récurrence, possibilité d'être relié à un élément autobiographique, base d'une contrainte formelle[50].

Magné identifie quatre catégories d'æncrages :

  • la thématique du manque et de la cassure . Le manque : mutilés qui hantent l'immeuble de La Vie mode d'emploi ; « dénouements déceptifs » des Choses, de La Disparition, échecs de Bartlebooth et de Valène ; ellipses condamnant le lecteur à un savoir lacunaire[d] ; lipogrammes – dans lesquels il manque une lettre ; règle du manque inscrite dans le socle combinatoire de La Vie mode d'emploi. La cassure : bras de Karageorgevitch dans Quel petit vélo ?, « quelque chose qui se casse » dans Un homme qui dort[51].
  • un æncrage arithmétique, « quelque chose comme une numérologie de l'intime », ordonné autour des nombres 11 et 43, 73 et 37. Ces nombres peuvent se manifester par leur mention, quand ils apparaissent dans le discours, ou par leur fonction quand ils règlent certains aspects formels de l'énoncé. Le 11 et le 43 sont des æncrages essentiels : c'est le 11 juin 1943 que la mère de Perec a été déportée en direction d'Auschwitz. C'est à la même date qu'un décret la déclare officiellement décédée, mais il s'agit d'une mort fictive, la date de la mort réelle étant inconnue[52].
  • une « géométrie fantasmatique » organisée autour des figures du carré et des symétries bilatérales. Carré 10 x 10 réglant l'ordre des chapitres dans La Vie mode d'emploi ; Carré 9 x 9 qui organise la liste des localités, pays et hôtels dans les Deux cent quarante trois cartes postales en couleur ; poèmes carrés comme le Compendium de La Vie mode d'emploi (deux strophes de 60 vers de 60 signes typographiques) ou les poèmes de La Clôture (12 vers de 12 lettres) et d'Alphabets (11 vers de 11 lettres). Symétrie bilatérale du palindrome, chiasmes (comme dans le mini bestiaire alphabétique de La Disparition), boule de neige, diagonlales d'Espèces d'espaces ou d'Alphabets[53].
  • la question du nom propre et de son instabilité. Au hasard des modifications de frontières entre Russie et Pologne, et des fantaisies de l'état-civil, le nom Peretz est devenu Perec, il aurait pu être Pérec ou Perrec. Dans Les Choses, Jérôme et Sylvie n'ont pas de nom propre, dans Quel petit vélo ?, le héros en a 72, dans Un homme qui dort, il n'a pas d'état-civil. Partout se multiplient surnoms, pseudonymes et homonymes. Dans les dossiers préparatoires de 53 jours, Perec recense les 171 pseudonymes de Stendhal. Le nom de Bartlebooth est forgé à partir de Bartleby, héros de Melville, et de Barnabooth, de Valéry Larbaud[e]. Les Beaux présents et les Belles absentes sont des lipogrammes à partir d'un nom propre[54].

Réception modifier

« C'est cela qui est troublant — j'ai failli écrire « irritant » — chez Perec, ces pistes qui n'en finissent plus de se croiser, se décroiser, se recroiser ; ces étranges coïncidences qui démentent les précédentes ; ces permutations, inversions, qui nous plongent parfois dans un labyrinthe, parfois dans un miroir ; tout à en perdre la tête et la raison. L'information est revue, contredite, corrigée, mélangée, cachée, faussement dévoilée. Perec nous entraîne dans une (re)découverte perpétuelle de la (re)lecture de son œuvre. On n'en a jamais terminé avec lui[55]. »

Bénabou explique l'extraordinaire succès posthume de Perec par ce qu'il nomme « le paradoxe de Perec », un mélange unique de proximité et de singularité : Perec est perçu comme un écrivain amical, voire fraternel, avec un souci du lecteur constamment perceptible, mais son projet mêlant autobiographie et balisage systématique de la littérature est unique[22].

Le singulier destin posthume de Perec, devenu en quelques années seulement une figure majeure de la littérature, s'est accompagné d'une certaine mythisation. Situation non sans danger, car elle encouragé une intense pulsion d'analyse de l’œuvre dans tous ses recoins, source d'altérations et d'approximations hasardeuses[22].

Influence modifier

« Depuis sa mort en 1982, nombreux sont les écrivains qui sont hantés ou aiguillonnés par sa présence : ses exigences, sa manière de jouer, de déplaceer, d'arpenter, de questionner, d'enlabyrinther. Au terme de la rédaction de La Vie mode d'emploi, il se réjouissait d'avoir fait « imploser le roman ». Mais ce sont presque tous les genres qu'il a fait se décaler, se desserrer, se recomposet autrement.
Il a aussi fait sortir les sciences humaines de leurs procédures et de leurs méthodes, en posant quelques questions toutes simples sur nos façons de penser, de classer, d'énumérer, de regarder.
Il a contribué à renouveler notre vision des lieux et des temps. Il nous a amenés à considérer autrement notre relations à nos espèces d'espaces, à regarder notre quotidien comme une question et non comme un donné, à chercher sous l'infra-ordinaire ce dont nous détournons si souvent les yeux. »

— Claude Burgelin, Maryline Heck, Christelle Reggiani, Avant-propos du Cahier de l'Herne n° 116, 2016

L'« effet Perec[56] » s'est diffusé dans la littérature mais aussi dans les sciences sociales et son lectorat est un des plus variés qui soit. Paul Nizon, Paul Auster ou Gao Xingjian se réclament de son influence. Martin Winckler et Xabi Mola considèrent que sa lecture les a en quelque sorte « décomplexés » face à l'écriture, leur permettant de se lancer dans le travail d'écrivain. Pierre Bourdieu, dans La Distinction, évoque les personnages des Choses, Howard Becker lui consacre des articles, Jean-Luc Godard cite des extraits dans Masculin féminin. Son lectorat est un des plus variés qui soit[22],[57].

Postérité modifier

Tentative de liste des œuvres modifier

Textes modifier

  • 1954-1955 : Georges Perec, Bernard Quilliet, Les Aventures extraordinaires d'Enzio, roi de Sardaigne, bande dessinée incomplète — Publiée dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016
  • 1956 : Manderre, nouvelle — Publiée dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016
  • 1955 : Notes de lecture dans La Nouvelle Revue française.[f] — Publiées dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016, reprises dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1956 : « Jean Duvignaud, Marée basse », dans Jean Duvignaud, Le Pandémonium du présent, Plon,‎ - — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1957 : « Jacques Nantet, Les juifs et les nations », Les Lettres nouvelles, no 45,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1957 : « Ivo Andrić, Il est un pont sur la Drina, chronique de Vichegrad », Les Lettres nouvelles, no 45,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1957 : L'Attentat de Sarajevo, Seuil, — Roman initialement refusé par les éditeurs.
  • 1957 : « L'opinion publique française et la guerre d'Algérie », Pregled (Sarajevo), no 9,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1959 : « L'enfance de Djilas au Monténégro », Les Lettres nouvelles, no 3,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1959 : « Défense de Klee », dactylogramme,‎ — Publié dans les Cahiers Georges Perec n° 6, 1996, repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1959 : « Nouveau roman (suite) 10 novembre 1959 », L'Herne, no 116,‎
  • 1959-1960 : « Quelques considérations sur la littérature d'aujourd'hui (ou quelques réflexions) », L'Herne, no 116,‎
  • 1960 : Le Condottière, Seuil, — Roman initialement refusé par les éditeurs.
  • 1960 : « La perpétuelle reconquête. (co-écrit avec Roger Kleman et Henri Peretz) », La Nouvelle critique, no 116,‎ [58] — À propos du film d'Alain Resnais Hiroshima, mon amour. Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1961 : « Situation du roman français contemporain », L'Herne, no 116,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1961 : « John Perkins, par Henri Thomas », dactylogramme,‎ — Publié dans la Revue des belles lettres, 2013, repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1961 : « Jean Ferniot, L'Ombre portée », Nouvelle Revue française, no 108,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1962 : « Le Nouveau Roman et le refus du réel », Partisans, no 3,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1962 : « Pour une littérature réaliste », Partisans, no 4,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1962 : « Engagement ou crise du langage », Partisans, no 7,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1963 : « Le 6e congrès de l'Union des étudiants communistes. Discussions et perspectives », Partisans, no 9,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1963 : « Robert Antelme ou la vérité de la littérature », Partisans, no 8,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1963 : « L’univers de la science-fiction », Partisans, no 10,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1963 : « La Chasse au mérou. [Recension du livre de Georges Limbour] », Partisans, no 11,‎ — Repris dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016 et dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1963 : « Le mystère Robbe-Grillet », Partisans, no 11,‎ — Repris dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016 et dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1964 : « Wozzeck ou la méthode de l’apocalypse (co-écrit avec Jacques Lederer », Clarté, no 53,‎ — Repris dans le recueil L.G., une aventure des années soixante, Seuil, 1992
  • 1965 : « Le saut en parachute », Le Scarabée international, no 2,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1965 : Les Choses, une histoire des années 60, Julliard, coll. « Les Lettres nouvelles »Prix Renaudot
  • 1965 : « Réflexions sur "ma" classe sociale », dactylogramme,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1965 : « Les lieux d'une fugue », Présences et regards, nos 17-18,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1966 : Le Condottière, Seuil, . — Roman initialement refusé par les éditeurs.
  • 1966 : Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, coll. « Les Lettres nouvelles »
  • 1966 : « Évidence du western », La Quinzaine littéraire, no 8,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1966-1967 : Billets dans Arts et loisirs[g]. — Repris dans Le Cabinet d'amateur, n° 3, printemps 1994 et dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1966-1973 : Georges Perec et Marcel Bénabou, PALF : Production Automatique de Langue Française, Cahiers Georges Perec n° 3, éditions du limon,
  • 1967 : « Une quête en rond », La Quinzaine littéraire, no 24,‎ 15-31 mars 1967 — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990 sous le titre Kléber Chrome et présenté à tort comme un projet de roman[59]
  • 1967 : « Roger Price, Le Cerveau à sornettes », dans Julliard, coll. « Humour secret », — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1967 : « La chose », Magazine littéraire, no 316,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1967 : Un homme qui dort, Denoël, coll. « Les Lettres nouvelles »
  • 1967 : « Chemin de pierre, sur des dessins et des peintures de Pierre Getzler », catalogue d'exposition,‎ — Repris dans les Cahiers Georges Perec n° 10, 2010 et dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1967 : « Roland Barthes, Le Système de la mode », Dactylogramme,‎ vers 1967 — Publié dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1968 : L'Art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation, Hachette, coll. « Littératures »,
  • 1969 : La Disparition, Denoël, coll. « Les Lettres nouvelles »
  • 1969 : Petit abécédaire illustré, Au Moulin d'Andé, Tirage à cent exemplaires signés[h]. — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1969 : « Les Horreurs de la guerre, drame alphabétique en trois actes et trois tableaux », Union des écrivains, no 1,‎ — Repris dans Oulipo, La Littérature potentielle, 1973
  • 1969 : Georges Perec, Pierre Lusson et Jacques Roubaud, Petit traité invitant à la découverte de l'art subtil du go, Christian Bourgois,
  • 1969-1975 : Lieux, Seuil,
  • 1970 : Je suis né — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1972 : Les Revenentes, Julliard
  • 1972 :« Les gnocchis de l’automne[i] ou réponse à quelques questions me concernant », Cause commune, no 1,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1972 : « Six rêves », Cause commune, no 2,‎ — Repris avec variantes dans La Boutique obscure
  • 1972 : (de) Georges Perec et Eugen Helmlé, Die Maschine, Stuttgart, Reklam,
  • 1972 : « L'orange est proche », Cause commune, no 3,‎ [à propos d'Orange mécanique de Stanley Kubrick] — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1972 : « Fonctionnement du système nerveux dans la tête », Cause commune, no 3,‎
  • 1972 : « Le grabuge (avec Georges Balandier, Jean Duvignaud et Paul Virilio », Cause commune, no 4,‎
  • 1972 : « Apprendre à bredouiller », Manuscrit,‎ — Publié dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1972 : Lieux communs travaillés — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1973 : « Approches de quoi », Cause Commune, no 3,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1973 : « Quinze variations discrètes sur un poème connu », Change, no 14,‎ — Repris dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016
  • 1973 : « Histoire du lipogramme ; Un roman lipogrammatique ; Traductions lipogrammatiques de poèmes bien connus (Rimbaud et Baudelaire) ; Palindrome (Edna d'nilu o, mû, acéré, pseg, roeg) ; Boule de neige ; Les Horreurs de la guerre, drame alphabétique en trois actes et trois tableaux », dans Oulipo, La Littérature potentielle, Gallimard, coll. « Idées »,
  • 1973 : « Chalands et nonchalants », Cause commune, no 7,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1973 : « La mort des choses », Les Peintres témoins de leur temps,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1973 : « Ô images, vos suffisez à mon bonheur », La quinzaine littéraire, no 172,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1973 : La Boutique obscure, 124 rêves, Postface de Roger Bastide, Denoël-Gonthier
  • 1973 : Versions latines — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1974 : Espèces d'espaces, Éditions Galilée
  • 1974 : Ulcérations, Bibliothèque oulipienne, n° 1 — Repris dans Oulipo, Atlas de littérature potentielle, Gallimard, coll. « Idées », 1981
  • 1974 : « Experimental demonstration of the tomatotopic organisation in the Soprano (Cantatrix sopranica L.) », Banana Split, no 2,‎ — Repris dans le recueil Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques, Seuil, 1991
  • 1974 : « 35 variations sur un thème de Marcel Proust », Magazine littéraire,‎ — Repris en volume par Le Castor astral, 2000
  • 1975 : « 30 banalités idiosyncratiques sur la ville de New-York », manuscrit,‎ — Publié dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1975 : W ou le souvenir d'enfance, Denoël
  • 1975 : « Tentative d'épuisement d'un lieu parisien », Cause Commune, no 1,‎ — Réédité chez Christian Bourgois, 1982
  • 1975 : Les adventures de Dixion Harry, by Georges Perec — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1975 : Traduction de Harry Mathews, Les Verts Champs de moutarde de l'Afghanistan, Denoël,
  • 1976 : « Lire : esquisse socio-physiologique », Esprit, no 453,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1976 : « Notes concernant les objets qui sont sur ma table de travail », Nouvelles littéraires, no 2521,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1976 : « Tentative d’inventaire des aliments liquides et solides que j’ai ingurgités au cours de l’année mille neuf cent soixante-quatorze », Action poétique, no 65,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1976 : « Cinq milliards de milliards de romans », Les Nouvelles littéraires, no 2531,‎ — À propos du Château des destins croisés d'Italo Calvino. Repris dans L'Herne, n° 116, 2016
  • 1976 : « La mode : douze regards obliques », Traverses, no 3,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1976 : « Cinq milliards de milliards de romans (à propos du Château des destins croisés d'Italo Calvino) », Magazine littéraire, no 2531,‎ — Repris dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016 et dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1976 : Alphabets, cent soixante-seize onzains hétérogrammatiques, (illustrés par Dado), Galilée
  • 1976 : « Tentative de description d'un programme de travail pour le années à venir », dactylogramme,‎ — Publié dans les Cahiers Georges Perec n° 1, 1985 et repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1977 : « Les Lieux d'une ruse », Cause commune, no 1,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1977 : « Dos, caddy d'aisselles », La Bibliothèque oulipienne, no 4,‎
  • 1977 : « La Rue Vilin », L'Humanité,‎ — Extrait du projet Lieux, 1969-1975, Seuil, 2022 — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1977 : « Guettées », Les Lettres nouvelles, no 1,‎ — Extrait du projet Lieux, 1969-1975, Seuil, 2022
  • 1977 : « Vues d'Italie », Nouvelle Revue de psychanalyse, no 16,‎ — Extrait du projet Lieux, 1969-1975, Seuil, 2022
  • 1977 : « Trois chambres retrouvées », Les Nouvelles littéraires, no 2612,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1977 : « Claudine Dannequin, Les Enfants bâillonnés », C.E.D.I.C.,‎ — Publié dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1977 : « Roussel et Venise. Esquisse d'une géographie mélancolique. (Écrit avec Harry Mathews) », Revue L'Arc, no 68,‎ — Repris dans le recueil Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques, Seuil, 1991
  • 1977 : Petite histoire de la musique — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1978 : Cahier des charges de La Vie mode d'emploi, CNRS/Zulma,
  • 1978 : La Vie mode d'emploi, romans, Hachette, coll. « P.O.L. »Prix Médicis
  • 1978 : Je me souviens, Hachette, coll. « P.O.L. »
  • 1978 : « Notes brèves sur l'art et la manière de ranger les livres », L'Humidité, no 25,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1978 : « Des comédies au rabais », Les Nouvelles littéraires, no 2647,‎ 4-10 août 1978 — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1978 : « Deux cent quarante-trois cartes postales en couleurs véritables », Le fou parle, no 8,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1978 : « Notes sur ce que je cherche », Le Figaro,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1978 : « Cyd Charisse m'était conté (à propos du livre de Jean-Claude Missiaen) », Les Nouvelles littéraires,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1978 : « Mon plus beau souvenir de Noël », Le Nouvel observateur,‎
  • 1978 : Œuvres anthumes — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1979 : « Le rêve et le texte », Le Nouvel observateur, no 741,‎ 22 janvier 1979, sous le titre mon expérience de rêveur — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1979 : « Le travail de la mémoire », Monsieur Bloom, no 3,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1979 : « Je me souviens de Malet et Isaac », H-Histoire, no 1,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1979 : [Treize ancrages dans l'espace] — Notes prises pendant la traversée de l'Atlantique jusqu'à Ellis Island, publiées dans Texte en main n° 12, printemps-été 1997
  • 1979 : « 11 x (11 + 11) + 11 », Jacques Poli, Peintures entomologiques 1978-1979, Paris, Galerie Adrien Maeght,‎ — Repris dans le recueil Beaux présents, Belles absentes, Seuil, 1994. Compléments dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1979 : « Paolo Boni, mécanicien de l'imaginaire », dactylogramme,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1979 : « Je me souviens du jazz... », Jazz Magazine, no 272,‎
  • 1979 : « Allées et venues rue de l'Assomption », L'Arc, no 76,‎ — Extrait du projet Lieux, 1969-1975, Seuil, 2022
  • 1979 : « J'aime, je n'aime pas », L'Arc, no 76,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1979 : Un cabinet d'amateur, histoire d'un tableau, Balland
  • 1979 : Les Mots croisés, précédés de Considérations de l'auteur sur l'art et la manière de croiser les mots, Mazarine. Sera suivi de Les Mots croisés II, P.O.L. / Mazarine,
  • 1979 : « Ellis Island, description d’un projet », Recherches, no 38,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1979 : Gamine de blouse, brève anthologie du jazz américain — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1979 : Le Voyage d'hiver, Seuil,
  • 1980 : Récits d'Ellis Island, INA/Sorbier,
  • 1980 : What a man !, Le castor astral,
  • 1980 : « Considérations sur les lunettes », Les Lunettes,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1980 : « 81 fiches-cuisine à l'usage des débutants », Manger,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1980 : « Distribution spatio-temporelle de Coscinoscera Victoria, Coscinoscera tigrata carpenteri, Coscinoscera punctata Barton & Coscinoscera nigrostriata d'Iputupi », Catalogue de l'exposition Cartes et figures de la terre, Centre Beaubourg,‎ — Repris dans le recueil Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques, Seuil, 1991
  • 1980 : « Une amitié scientifique et littéraire : Léon Burp et Marcel Gotlib, suivi de Considérations nouvelles sur la vie et l’œuvre de Romuald SainSohaint », Préface au volume II de l'édition complète hors commerce de Gotlib, Rubrique-à-brac,‎ — Repris dans le recueil Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques, Seuil, 1991
  • 1980 : « Fragments de désert et de culture », Traverses (Centre Georges Pompidou), no 19,‎ — Repris dans Le Cabinet d'amateur, n° 3, printemps 1994
  • 1980 : « Le Pacte », Le Bout des Bordes n° 5-6, Cerisols, Obliquues,‎ — Repris dans le recueil Beaux présents, Belles absentes, Seuil, 1994
  • 1980 : « Jacques Roubaud (1932 - ) », notice,‎ — Publiée dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1980-1981 : Perec/rinations, Zulma, — Jeux initialement parus dans le supplément Ile-de-France de Télérama
  • 1980 : La Clôture et autres poèmes, Hachette, coll. « P.O.L. »
  • 1980 : ROM POL — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1980-1982 : Jeux intéressants, parus de mai 1980 à juillet 1982 dans Ça m'intéresse, Zulma,
  • 1981 : « X prend Y pour Z ; Anagramme saturé ; Variations lipogrammatiques, dont À l'OuLiPo ; What a man ! , signé Gargas Parac ; Palindromes syllabiques ; Séries ; Quatre figures pour La Vie mode d'emploi[60] », dans Oulipo, Atlas de littérature potentielle, Gallimard, coll. « Idées »,
  • 1981 : Théâtre I : La Poche Parmentier, précédé de L'Augmentation, Hachette, coll. « P.O.L. »
  • 1981 : « De quelques emplois du verbe habiter », L'Équerre-Plan Construction,,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1981 : « Avez-vous lu Harry Mathews », Le Monde,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1981 : « Promenades dans Londres », Atlas/Air France,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1981 : « Aimer », La Galaxie Georges Perec, Maison du livre et des mots, Villeneuve-lès-Avignon,‎ — Repris dans le recueil Beaux présents, Belles absentes, Seuil, 1994
  • 1981 : « De la difficulté qu'il y a à imaginer une Cité idéale », La Quinzaine littéraire, no 353,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1981 : « Le Saint des Saints », Vogue Homme, no 42,‎ septembre 1981, sous le titre ces bureaux qui révèlent votre personnalité — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1981 : « Still life / Style leaf », Le fou parle, no 18,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1981 : « Sylvie Weil et Louise Rameau, Trésor des expressions françaises », (préface),‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1981 : « Tout autour de Beaubourg », Atlas/Air France,‎ — Repris dans le recueil L'Infra-ordinaire, Seuil, 1989
  • 1981 : « Quelques-unes des choses qu’il faudrait tout de même que je fasse avant de mourir », France Culture,‎ — Repris dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1981 : « J.R. : Tentative de saturation onomastique », Banana split, no 4,‎ — Repris dans Le Cabinet d'amateur, n° 6, décembre 1997
  • 1981 : Georges Perec, Claude Burgelin, Paul Fournel, Béatrice de Jurquet et Harry Mathews, La Cantatrice sauve, Bibliothèque oulipienne n° 16, — Repris dans La Bibliothèque oulipienne, volume I, Seghers, 1990
  • 1981 : Georges Perec et Cuchi White, L'Œil ébloui, Chêne/Hachette,
  • 1981 : Traduction de Harry Mathews, Le Naufrage du stade Odradek, Hachette,
  • 1981 : Dictionnaire des cinéastes — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1981-1982 : Nouveaux jeux intéréssants, parus dans Jeune Afrique de septembre 1981 à février 1982, Zulma,
  • 1982 : L'Éternité, Orange Export Ltd. — Manuscrit définitif publié dans les Cahiers de l'Herne, n° 116, 2016
  • 1982 : « jfa », Index, École normale supérieure de Saint-Cloud,‎ — Repris dans le recueil Beaux présents, Belles absentes, Seuil, 1994
  • 1982 : « De la Beauce à Notre-Dame de Chartres », Préface au recueil de photomontages d'Alain Brandard, La Cathédrale de Chartres dans tous ses états, Denoël,‎ — Repris dans le recueil Cantatrix sopranica L. et autres écrits scientifiques, Seuil, 1991
  • 1982 : Épithalames, Bibliothèque oulipienne, n° 19 (lire en ligne)
  • 1982 : « À propos des Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz », Positif, no 250,‎ — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1982 : « Penser/Classer », Le Genre humain, no 2,‎ — Repris dans le recueil Penser/Classer, Hachette, 1985
  • 1982 : Cocktail Queneau — Repris dans le recueil Voeux, Seuil, 1989
  • 1982 : 53 jours — Inachevé. Publié chez P.O.L. en 1989, avec un texte établi par Harry Mathews et Jacques Roubaud
  • [non daté] : Un petit peu plus de quatre mille poèmes en prose pour Fabrizio Clerici, Les impressions nouvelles,

pointer avec Bellos 1 et 2

reprendre liste d'articles (et conf) dans CGP 9

Entretiens, conférences modifier

  • 1965-1981 : Entretiens et conférences, Joseph K., 2 volumes,
  • 1965-1981 : En dialogue avec l'époque, Joseph K., — Extraits tirés des deux volumes parus en 2003
  • 1965-1981 : Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1976 : Entretien avec Bernard Noël, André Dimanche éditeur,
  • [1983] : « Entretien avec Gabriel Simony », Jungle, no 6,‎ — Publié en volume au Castor astral, 1989

Correspondance modifier

  • 1954 : Lettre à Jean Duvignaud, publiée par le destinataire dans Perec ou la cicatrice, Actes Sud, 1993 — Reprise dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1957 : Première lettre à Maurice Nadeau, Cahiers Georges Perec n° 4, 1990 — Repris dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • 1958 : Lettre à Maurice Nadeau, L'Herne, n° 116, 2016
  • 1961 : Lettre à Régis Debray, L'Herne, n° 116, 2016
  • 1961 : Lettres à Pierre et Denise Getzler, L'Herne, n° 116, 2016 — dont une longue lettre à propos de Bartleby, d'Herman Melville
  • 1969 : Lettre à Maurice Nadeau — Lettre-programme de travail publiée dans le recueil Je suis né, Seuil, 1990
  • 1970 : Lettre à Roland Barthes, 15 juin 1970 — Publiée dans Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019
  • Cher, très cher, admirable et charmant ami. Correspondance avec Jacques Lederer, 1956-1961, Flammarion,
  • 56 lettres à un ami, Le Bleu du ciel, 2011

Cinéma modifier

Radio modifier

France modifier

  • 1970 : Extraordinaires aventures de Mr Eveready, feuilleton radiophonique en 165 épisodes pour la Radio-Abidjan
  • 1972 : AudioPerec, France Culture, Atelier de création radiophonique, 5 mars 1972. Contient : L'Augmentation, Le Petit abécédaire illustré, Diminuendo, Souvenir d'un voyage à Thouars, Tagstimmen, Oulipo : gloses et textes. 170 mns. Écouter en ligne
  • 1977 : Poésie ininterrompue, France Culture, 20 février 1977, 145 mns — Publié dans Georges Perec (CD audio + textes), André Dimanche éditeur, 1997. Écouter en ligne
  • 1978 : Carrefour Mabillon, enregistré le 19 mai 1978, diffusé sur France Culture le 25 février 1979, 120 mns — Publié dans Georges Perec (CD audio + textes), André Dimanche éditeur, 1997. Écouter en ligne
  • 1981 : 50 choses qu'il ne faut pas oublier de faire avant de mourir, France Culture, 14 novembre 1981. Écouter en ligne

Allemagne modifier

Éditions modifier

Les œuvres de Perec sont éditées individuellement ou en recueils. Deux anthologies ont été publiées :

  • Bernard Magné (dir.), Romans et récits, Livre de Poche, coll. « La Pochothèque », (ISBN 978-2-253-13262-2)
    Contient : Les Choses, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Un homme qui dort, La Disparition, Les Revenentes, La Vie mode d'emploi, Un cabinet d'amateur, Le Voyage d'hiver
  • Christelle Reggiani (dir.), Œuvres, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2017, 2 volumes.
    Contient : Tome I : Les Choses, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Un homme qui dort, La Disparition, Les Revenentes, Espèces d'espaces, W ou Le souvenir d'enfance, Je me souviens. Tome II : La Vie mode d'emploi, Un cabinet d'amateur, La Clôture et autres poèmes, L'Éternité, Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, Le Voyage d'hiver, Ellis Island, L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation, L'Augmentation

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Bibliographie modifier

Ouvrages généraux modifier

Biographies modifier

  • David Bellos, Georges Perec, une vie dans les mots, Seuil, (ISBN 2-02-016868-5)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Perec note sur le manuscrit daté du 27 décembre 1956 : « Toute explication, esthétique ou métaphysique, n'aurait fait qu'enlever à ces quelques pages leur possible spontanéité. » (Cahier de l'Herne n° 116, 2016)
  2. Paru dans La Bibliothèque oulipienne n° 1, 1974, puis repris dans le recueil La Clôture
  3. À la recherche de l'étang perdu ,La Châtreuse de Parme, Crime et bâtiment, Lotus solus, Le Singe d'une nuit d'été, Pour qui sonne le gras, Six personnages en quête d'horreur, Les Livraisons dangereuses, Ulysse au pays des merveilles, Exercices de stylet, Le Tour du monde en quatre-vingt meurtres. (Manuscrit publié dans le Cahier de l'Herne n° 116, 2016)
  4. Que deviennent Kara dans Quel petit vélo ?, M. Jérôme, Paul Hébert ou Grégoire Simpson dans La Vie mode d'emploi ?
  5. Magné 1999, p. 103 fait remarquer qu'il s'agit « d'un nom-puzzle pour un faiseur de puzzle figure centrale d'un roman-puzzle »
  6. Albert Vidalie, Les Bijoutiers du clair de lune ; Jacques Audiberti, Molière ; Elsa Triolet, Histoire d'A. Tchekhov ; Ernst-Robert Curtius, Essais sur la littérature européenne ; Jean-Pierre Richard, Littérature et sensation ; Donald Windham, Canicule ; Marcel Lallemand, Bonheurs II ; Félicien Marceau, Balzac et son monde ; René de Obaldia, Tamerlan des coeurs ; Henri Thomas, La Cible ; Driss Chraïbi, Les Boucs.
  7. L'usure contrôlée, L'indestructible Rolls, Le papier roi, Les idées du jour, Trois critiques cinématographiques, Le vrai petit bistrot, Astérix au pouvoir, Éloge du hamac, Du lexique et des antiquaires, La dictature du whisky, Esquisse d'une théorie des gadgets, Des drugstores et de leur environnement, Le computeur pour tous, Le hit-parade, Pour un usage rationnel du bouillon, Principes élémentaires de la diversification, Du terrorisme des modes, En guise de bienvenue [non publié], Le livre, le lit, le litre [non publié]
  8. Repris au Festival d'Avignon le 28 juillet 1973 sur une musique de Philippe Drogoz. (Fiche BNF)
  9. Jeu de mots sur l'expression grecque Gnothi seauton

Références modifier

  1. Matthieu Rémy, « Perec, premiers écrits », L'Herne, no 116,‎ , p. 51-55
  2. Matthieu Rémy, « Perec, premiers écrits », L'Herne, no 116,‎ , p. 53
  3. Magné 1999, p. 6-7
  4. Burgelin 1988, p. 11.
  5. Jacques Lederer, « Il a été mon plus grand ami, mon frère de sang », L'Herne, no 116,‎
  6. Conférence à Adélaïde, octobre 1981, citée par Matthieu Rémy, Perec, premiers écrits, L'Herne n° 116, 2016, p. 51
  7. Lettre à son cousin Henri, citée par Matthieu Rémy, Perec, premiers écrits, L'Herne n° 116, 2016, p. 52
  8. Magné 2002, p. 19
  9. Magné 2002, p. 19.
  10. Magné 2002, p. 20-21.
  11. Emmanuel Carrère, Quarante ans avec Perec, L'Herne, n° 116, 2016, p. 97
  12. Maurice Olender, Penser/Classer : la dynamique de l'atelier posthume de Perec, L'Herne, n° 116, 2016
  13. Oulipo,Atlas de littérature potentielle, Gallimard, collection Idées, 1981, p. 231-232
  14. Extrait publié dans Mireille Ribière, « La poésie en question dans La Clôture et autres poèmes de Georges Perec », Le Cabinet d'amateur,‎ (lire en ligne)
  15. Entretien avec Bernard Noël pour Poésie ininterrompue France Culture, 20 février 1977, repris dans Perec, ed. André Dimanche, 1997
  16. Philippe Vasset, « Surtout vers la fin », L'Herne, no 116,‎ , p. 235-239
  17. a et b Bernard Magné, postface à L'Art et le manière..., Hachette, 2008
  18. Roussel et Venise. Esquisse d'une géographie mélancolique, 1977
  19. Maxime Decour, À la manière de Georges Perec, L'Herne, n° 116, 2016, p. 79
  20. a b c et d David Christoffel, Thomas Baumgartel, « Les cocotiers sont arrivés », Radio Perec, L'Herne, n° 116, 2016
  21. Bellos 1994, p. 490.
  22. a b c d e f et g Marcel Bénabou, « Un regard amical sur Georges Perec », L'Herne, no 116,‎
  23. Magné 1999, p. 5
  24. Annie Ernaux, Rien, dans l’œuvre de Perec, n'est étranger à mes propres préoccupations d'écriture, L'Herne, n° 116, 2016, p. 100.
  25. Cité par Bernard Magné, postface de L'Art et la manière...'",Hachette, 2008, p. 98
  26. Bernard Magné, préface à Magné 2002, p. 9-34
  27. Matthieu Rémy, Perec, premiers écrits, L'Herne, n° 116, 2016, p.54
  28. Pour une littérature réaliste, 1962, cité par Magné 2002, p. 12
  29. Magné 2002, p. 12.
  30. Magné 2002, p. 33-34.
  31. Magné 2002, p. 26-27.
  32. Magné 2002, p. 23.
  33. François Bon, L'Espace commence ainsi, L'Œil ébloui, 2024, p. 9.
  34. Une étoile nommée Perec, L'Herne, n° 116, 2016, p. 102
  35. Claude Burgelin, « Perec et Pontalis, une histoire de lettres, d'enveloppes et de destinataires », L'Herne, no 116,‎ , p. 214-219
  36. En dialogue avec l’époque, propos recueillis par Patrice Fardeau, France nouvelle no 1744, 16- ; repris dans Entretiens et Conférences, éditions Joseph K., 2003, tome II, p. 66-67.
  37. Claude Burgelin, « Perec et Pontalis, une histoire de lettres, d'enveloppes et de destinataires », L'Herne, no 116,‎ , p. 214-219
  38. Paru dans le recueil Cantatrix Sopranica L., Seuil, 1991, p. 84-85
  39. Maxime Decour, À la manière de Georges Perec, L'Herne, n° 116, 1026, p. 79
  40. Michaël Ferrier, Une étoile nommée Perec, L'Herne, n° 116, 2016
  41. François Bon, L'Espace commence ainsi, L'Œil ébloui, 2024, p. 38.
  42. cité par Magné 2002, p. 14
  43. Magné 2002, p. 16.
  44. Pierre Getzler, « P.G. se souvient de G.P. », L'Herne, no 116,‎
  45. Magné 2002, p. 18.
  46. Marcel Bénabou, Faux et usage de faux chez Perec, Le Cabinet d'amateur, n°3, 1994
  47. Bernard Magné, entretien avec Jacques Bens, Nouveaux jeux intéressants, Zulma, 1998
  48. Bernard Magné, préface aux Jeux intéressants, Zulma, 1997
  49. Magné 1999, p. 28
  50. Magné 1999, p. 29-30.
  51. Magné 1999, p. 32-55.
  52. Magné 1999, p. 56-74.
  53. Magné 1999, p. 75-94.
  54. Magné 1999, p. 95-106.
  55. Thierry Bodin-Hulin, Trajet Perec, L'Œil ébloui, 2024, p. 9
  56. Michaël Ferrier, Une étoile nommée Perec, L'Herne, n° 116, 2016
  57. Michaël Ferrier, Une étoile nommée Perec, L'Herne, n° 116, 2016
  58. Un long commentaire de Perec à propos d'une première version est publié dans le Cahier de l'Herne, n° 116, 2016
  59. Entretiens, conférences, textes rares, inédits, Joseph K., 2019, p. 980
  60. Déjà parues dans L'Arc n° 76, 1979