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JMP

Informations
Développé par SAS Institute
Dernière version 10 (March, 2012)
Environnement Windows, Macintosh
Licence de propriété exclusive
Site web JMP

JMP (se prononce « jump ») est un programme informatique de statistiques mis au point par la division JMP du SAS Institute. Il a été créé dans les années 80 pour tirer profit de l’interface utilisateur graphique mise sur le marché par le Macintosh. Il a depuis été amélioré et est maintenant disponible pour d’autres systèmes d’exploitation. JMP est utilisé dans des applications telles que le Six Sigma, le contrôle de qualité et l’ingénierie, la conception d’expériences et la recherche scientifique. Le logiciel se compose de cinq produits: JMP, JMP Pro, JMP Clinical, JMP Genomics et le JMP Graph Builder App pour l’iPad; un langage de script est egalement disponible. Le logiciel permet d’effectuer de l’analyse exploratoire. Les utilisateurs peuvent ainsi rechercher et explorer des données plutôt que de confirmer une hypothèse.

Historique modifier

JMP a été mis au point dans les années 80 par John Sall et une équipe de développeurs pour tirer profit de l’interface utilisateur graphique introduite en 1984 par l’Apple Macintosh.[1] L’acronyme représentait initialement « John’s Macintosh Project »[2] et la première version fut mise sur le marché en octobre 1989.[1] Elle était utilisée principalement par les scientifiques et les ingénieurs pour les plans d’expériences (DOE), le soutien de la qualité et de la productivité (Six Sigma) et la modélisation de fiabilité.[3] Les fabricants de semi-conducteurs figuraient également parmi les premiers utilisateurs de JMP.[4]

Le graphisme interactif et d’autres fonctions ont été ajoutés en 1991[5][6] avec la version 2.0. Bien qu’elle ait été encore livrée sur disquette, la version 2 avait le double des dimensions de la version initiale. Elle nécessitait 2 méga-octets de mémoire et était accompagnée de 700 pages de documentation.[7] Le support pour Microsoft Windows a été ajouté en 1994.[2][3] JMP a été réécrit[8] lors de la version 3 en 1999.[9] La version 4, mise sur le marché en 2002 a, quant à elle, permis d’importer des données depuis un plus large éventail de sources de données depuis un plus large éventail de sources de données[10] et comportait un support pour surfaces de réponse.[11] and added support for surface plots.[6] Cette version 4 a aussi premis de bénéficier de la prévision de séries chronologiques et de nouveaux modèles de lissage, tels que la méthode de lissage saisonnier, appelée la méthode de Winter et l’ARIMA (Autoregressive Integrated Moving Average).[12]

En 2005, des outils d’extraction de données tels qu’un arbre de décision et un réseau de neurones ont été ajoutés à la version 5[13] ainsi que le support Linux, qui a ensuite été retiré à compter de JMP 9.[3] JMP 6 a été introduit lors de la même année.[4][14] JMP a commencé l’intégration avec SAS lors de la version 7.0 en 2007 et a continué lors des versions suivantes. JMP a été conçu de manière à ce que les utilisateurs puissent y écrire du code SAS, se raccorder aux serveurs SAS, et extraire et utiliser des données provenant de SAS. Le support pour les graphiques en bulles a été ajouté lors de la version 7.[3][15] Cette version a également bénéficié d’une amélioration du diagnostic et de la visualisation des données.[16]

La version JMP 8 a été mise sur le marché en 2009. Elle comportait de nouvelles fonctions glisser-déposer et une version à 64 bits permettant de tirer profit des progrès du système d’exploitation Mac.[17] Elle avait également une nouvelle interface utilisateur pour la construction de graphiques, des outils pour des expériences de choix et le support de distribution de la survie.[18] Selon Scientific Computing, le logiciel présentait des améliorations en ce qui a trait « au graphisme, à l’AQ, à la facilité d’usage, à l’intégration SAS ainsi qu’à la gestion des données »[19] La version JMP 9 en 2010 avait une nouvelle interface pour l’utilisation du langage de programmation R de JMP et un module d’extension pour Excel.[20][21] L’écran principal a été reconstruit et des améliorations ont été apportées aux simulations et au graphisme en plus d’une nouvelle plateforme de Dégradation.[22] JMP 10 was released in March 2012.[23] En mars 2012, la version 10 a apporté des améliorations en matière d’extraction de données, d’analyse prédictive et d’élaboration automatisée de modèles.[24]

Logiciel modifier

JMP se compose de JMP, JMP Pro, JMP Clinical et JMP Genomics,[24] ainsi que de l’application Graph Builder pour iPad.[25] JMP Clinical et JMP Genomics comprennent des logiciels JMP et SAS.[24]

Les logiciels JMP sont axés sur l’analyse exploratoire des données et la visualisation. Ils sont conçus de manière à permettre aux utilisateurs de rechercher des données pour apprendre quelque chose d’inattendu, par opposition à la confirmation d’une hypothèse.[2][24][26] JMP lie les données statistiques aux graphiques qui les représentent, de sorte que les utilisateurs peuvent faire des explorations avant et arrière des données et de différentes représentations visuelles de celles-ci.[8][11][27] JMP is wizard-driven and runs in-memory.[24] Ses applications principales sont la conception d’expériences et l’analyse de données statistiques tirées de procédés industriels.[4]

JMP est une application de bureau avec une interface utilisateur basée sur un assistant, tandis que SAS peut être installé sur des serveurs. Il est exécuté en mémoire plutôt que d’être stocké sur disque.[24] Selon un article de revue publié dans Pharmaceutical Statistics, JMP est souvent utilisé comme front-end graphique pour un système SAS, qui effectue l’analyse statistique et la mise en tableaux.[28] JMP Genomics, utilisé pour l’analyse et la visualisation des données génomiques,[29] nécessite un composant SAS pour son exploitation, et il peut accéder aux procédures SAS/Genetics et SAS/STAT ou invoquer les macros SAS.[28] JMP Clinical, utilisé pour l’analyse des données d’essais cliniques, peut utiliser le code SAS à l’intérieur du langage de script JSL et convertir le code SAS en JMP.[15]

JMP est également le nom de la division du SAS Institute qui développe JMP. En 2011, JMP comptait 180 employés et 250.000 utilisateurs.[24]

Langage de script JMP (JSL) modifier

Le langage de script JMP (JSL) est un langage interprété permettant de recréer les résultats analytiques et d’automatiser ou d’étendre la fonctionnalité des logiciels JMP.[30] JSL a été mis sur le marché en version JMP 4 pour la première fois en l’an 2000.[31] JSL possède une structure de type Java structurée come une série d’expressions. Les tableaux de données, les éléments d’affichage et les analyses sont représentés par des objets en JSL qui sont manipulés avec des messages nommés. Les utilisateurs peuvent écrire des scripts JSL pour effectuer des analyses et des visualisations qui ne sont pas disponibles dans l’interface pointer-cliquer ou pour automatiser une série de commandes, telles que les rapports hebdomadaires.[30] Le code SAS et R peut également être exécuté à l’aide de JSL.[32]

Notable applications modifier

En 2007, une organisation de surveillance de la vie sauvage, WildTrack, a commencé à utiliser JMP avec le système Footprint Identification Technology (FIT) afin d’identifier des espèces individuelles d’animaux en voie de disparition par leurs empreintes de pas.[33] En 2009, le Jardin botanique de Chicago a utilisé JMP pour analyser les données d’ADN tirées de l’arbre à pain tropical. Les chercheurs sont venus à la conclusion que le fruit féculent sans graines a été créé par l’hybridation délibérée de deux fruits, celui de l’arbre à pain et du dugdug.[2] Le laboratoire Herzenberg de Stanford a intégré JMP avec le système Fluorescence Activated Cell Sorter (FACS). Le système FACS est utilisé pour étudier le VIH, le cancer, les cellules souches et l’océanographi.[34][35]

References modifier

  1. a et b (en) Ian Cox, Marie A. Gaudard et Philip J. Ramsey, Mia L. Stephens, Leo Wright, Visual Six Sigma: Making Data Analysis Lean, John Wiley & Sons, , 23– (ISBN 978-0-470-50691-2, lire en ligne)
  2. a b c et d (en) Eric Lai, « Billionaire SAS co-founder keeps on coding », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d Barbara Okerson, « JMPing In: A SAS Programmer's Look at JMP », SESUG 2011 (consulté le )
  4. a b et c (en) John Collins, « Software Innovator helps companies get the facts straight », The Irish Times,‎
  5. (en) APICS, the Performance Advantage, American Production and Inventory Control Society, (lire en ligne)
  6. a et b Arnold Goodman, « JCGS@20, Visual@40, Interface@45 & !!Challenges!! », Journal of Computational and Graphical Statistics, Taylor & Francis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Ki Kim, « JMP, Version 2. Software for Statistical Visualization on the Apple Macintosh », Journal of Chemical Information and Modeling, vol. 32, no 2,‎ , p. 174–175 (ISSN 1549-9596, DOI 10.1021/ci00006a600)
  8. a et b Bradley Jones, John Sall, « JMP statistical discovery software », (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « sixteen » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  9. M Gleeson, JL Francis, DJ Lugg, RL Clancy, JM Ayton, JA Reynolds et CA McConnell, « One year in Antarctica: Mucosal immunity at three Australian stations », Immunology and Cell Biology, vol. 78, no 6,‎ , p. 616–622 (ISSN 0818-9641, DOI 10.1046/j.1440-1711.2000.00958.x)
  10. (en) JMP INTRODUCTORY GUIDE: Version 3 of JMP, SAS Institute (ISBN 1-55544-680-9, lire en ligne)
  11. a et b Micah Altman, « A Review of JMP 4.03 With Special Attention to its Numerical Accuracy », The American Statistician, vol. 56, no 1,‎ , p. 72–75 (ISSN 0003-1305, DOI 10.1198/000313002753631402) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « number » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
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  14. John Sall, « JMP Version 6 Featuring Split Plots », SUGI 30 (consulté le )
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  17. (en) « Launches SAS JMP 8 for Mac and Linux », Ti Journal,‎ (lire en ligne)
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  23. Charles Shipp, « Proficiency in JMP Visualization », PharmaSUG 2012 (consulté le )
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  27. (en) Robert H. Carver, Practical Data Analysis with Jmp, SAS Institute, , 61– (ISBN 978-1-60764-475-0, lire en ligne)
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  30. a et b (en) SAS Publishing, Jmp 10 Scripting Guide, SAS Institute, (ISBN 978-1-61290-195-4, lire en ligne)
  31. (en) Wendy Murphrey et Rosemary Lucas, Jump Into Jmp Scripting, SAS Institute, (ISBN 978-1-59994-658-0, lire en ligne)
  32. (en) Publishing SAS Publishing et SAS Institute, JMP Release 8 User Guide, SAS Institute, , 392– (ISBN 978-1-60764-301-2, lire en ligne)
  33. (en) Mary Hayes Weier, « Scientists use BI Software and Intuit Trackers to Gauge Polar Bear Populations », InformationWeek,‎ (lire en ligne)
  34. (en) « Advancements in FACS System for Clinical Studies », The Computerworld Honors Program, {{Article}} : paramètre « date » manquant
  35. Matthew Lorincz, « Glucocerebrosidase Activity Fluorescence-Activated Cell Sorter Assay for Lysosomal », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Blood,‎

External links modifier

Modèle:Statistical software