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Jack PONTET (1925-1954) - Zoologiste suisse qui a tenté de créer un séro-vaccin universel contre les envenimations ophidiennes

INTRODUCTION

C'est après avoir découvert en 2018, un vieux livret, daté de 1953 et édité à 1500 exemplaires, intitulé "COBAYE HUMAIN", que nous avons commencé à mener l'enquête sur ce zoologiste dont il n'y avait aucune trace...

3 ans plus tard, en mai 2021, nous avons rencontré son fils, Blaise PONTET, qui nous a remis de nombreux documents émanant des travaux de son père, et que nous avons décidé - preuves à l'appui - de reconstituer le parcours de ce scientifique et de restituer son histoire dont il n'existe quasi aucune trace.

Blaise PONTET est né en 1950 et a sans cesse tenté de retrouver la trace des travaux de son père, Jack PONTET. Le fait des restaurer sa mémoire relève d'un acte d'humanité dans le but de restaurer cette mémoire et de mettre à disposition du plus grand nombre, des documents rares et des photographies, qui ont disparu.

LE PARCOURS SCIENTIFIQUE DE JACK PONTET

Ce jeune zoologiste suisse, né en 1925, a été « oublié » dans les dédales de l’histoire des sciences, malgré un grand nombre de travaux et des expériences qu'il a mené pendant quelques années.

Après avoir travaillé pendant quelques temps comme scientifique au Musée Océanographique de Monaco, où il menait des études sur le venin des Hirudinae, Jack PONTET a pris la direction du laboratoire de Camporosso en Italie.

De renseignements pris auprès de la Conservatrice des archives du Musée océanographique, il n'y aurait travaillé que quelques jours, vu que son séjour y aurait été écourté sans plus de précisions. La fiche d'admission de jack PONTET, datée de cette époque, nous a été transmise par la Conservatrice des Archives du Musée océanographique (image 1).

Arrivé à Camporosso, il a travaillé pendant plusieurs mois au Vivarium, où il a étudié différents venins d’ophidiens, et où il a pratiqué de multiples expériences quant à la confection d’un séro-vaccin universel contre les envenimations ophidiennes. L’idée de créer un tel séro-vaccin serait d’ailleurs née lorsqu’il travaillait à Monaco, ce qu'il écrit dans son livre "COBAYE HUMAIN".

Nous avons ajouté également les photos du Laboratoire de Camporosso où l'on voit Jack PONTET travailler, et son fils Blaise, alors âgé de 3 ans, jouer avec son Boa constrictor surnommé "Coco".

Selon son livre, ainsi qu'au travers des documents remis par son fils Blaise en mai 2021, c'est à Camporosso qu'il a subi un vol important, dont le vol de ses formules chimiques sur ce séro-vaccin surnommé V-13. Les dépôts de plainte retrouvés en apportent la preuve.

En 1953, ayant déménagé sur le village de Malleray en Suisse, mais ayant assimilé la formule chimique de son séro-vaccin, il réalisera une expérience sur lui-même en s’injectant son séro-vaccin, avant de se faire mordre par 3 Vipera aspis.

L’expérience eut lieu en mai 1953 à l’Hôpital de Saignelegier en Suisse, devant notaires, avocat, de nombreux témoins ainsi que la presse suisse.

Son expérience eu – à cette époque – un écho mondial de par les très nombreux articles de presse aux 4 coins du monde, articles que nous joignons dans ce présent document en guise de preuves.

Cette expérience et les déboires qu’il a eu pendant cette période, ont été décrit dans un petit livre (pour rappel, publié à l’époque en 1500 exemplaires et uniquement sous souscription), et qui s’intitulait « Cobaye Humain ».