Utilisateur:Berdea/Sumar (coalition)

Sumar
coalition électorale
Présentation
Tête de liste Yolanda Díaz
Fondation
Coalition de
Porte-parole Ernest Urtasun
Positionnement Gauche
Idéologie Progressisme
Féminisme
Écologie politique
Européisme réformiste
Fédéralisme
Plurinationalisme
Anti-néolibéralisme
social-démocrate
Couleurs Magenta (#E61455)
Yolanda Díaz en 2021.

Sumar est une coalition espagnole de gauche définie comme progressiste et sociale, formée pour se présenter aux Élections générales de juillet 2023[1]. Il s'agit de la plus grande coalition électorale de l'histoire de l'Espagne, rassemblant 20 partis politiques nationaux et régionaux[2].

La coalition a été impulsée par Yolanda Díaz, membre du Parti communiste espagnol, fondatrice du parti politique Mouvement Sumar et actuelle deuxième vice-présidente du gouvernement et ministre du Travail et de l'Économie sociale[3].

Historique modifier

Yolanda Díaz, après l'abandon en 2021 de Pablo Iglesias de la politique active, devient la dirigeante de la coalition Unidas Podemos[4],[5]. Elle entend alors créer une plateforme qui se distancie de l'image médiatique négative de Podemos, ainsi de l'appréciation positive que les citoyens ont d'elle-même selon le CIS[6],[7]. Elle souhaite également obtenir le soutien de forces idéologiquement proches telles que Izquierda Unida, En Comú Podem, Compromís et Más Madrid/Más País et donner à la société civile un rôle de premier plan[8],[9],[10].

Le 18 mai 2022, il est annoncé que la plateforme s'appellera « Sumar »[11],[12],[13]. Le , dans l'espace Matadero Madrid, se tient la première rencontre de Sumar. Ces rencontres, qualifiés d'« écoute », se poursuivent les mois suivants dans toute l'Espagne[14]. Enfin, le , dans un meeting tenu au centre sportif Antonio Magariños de Madrid, Yolanda Díaz annonce sa candidature aux élections générales prévues pour décembre 2023. À ce moment, Sumar a le soutien explicite de la majorité des forces de gauche (Izquierda Unida, Verdes Equo, Compromís, Más Madrid/Más País,...), ainsi que d'anciens membres de Podemos. Cependant, Podemos, principale force au pouvoir à la gauche du PSOE, continue de refuser d'apporter son soutien explicite[15].

Élections anticipées et finalisation de la coalition modifier

Au lendemain des élections municipales et autonomiques (« régionales ») du , auxquelles Sumar n'a pas présenté de candidats[16], le président du gouvernement Pedro Sánchez convoque des élections générales anticipées pour le . Cela laisse une période de 12 jours (jusqu'au ) pour négocier une coalition électorale des forces progressistes espagnoles, comme établi par la législation électorale (LOREG)[17],[18].

Le , un parti politique est créé sous le nom de Mouvement Sumar et l'acronyme SMR[19],[20]. L'objectif de cette création est de constituer un parti qui permettrait l'incorporation de candidats indépendants et de personnes de la société civile[21] dans une coalition ou un « front large » qui rassemblerait tous les partis à la gauche du PSOE (à l'exception des partis indépendantistes) pour les élections générales du 23 juillet 2023[22].

Ainsi plusieurs formations politiques annoncent, au début du mois de , qu'ils s'associent à Sumar pour présenter des candidatures communes : Alianza Verde (AV), Izquierda Unida (IU) et Verdes Equo le [23], Drago Canarias (es) le [24], Chunta Aragonesista (CHA)[25] et Más Madrid (MM)[26] le , Initiative du peuple andalou (es) (IdPA)[27], Ara Més (ca) (Més per Mallorca et Més per Menorca)[28] et Batzarre[29] le , Compromís[30], Podemos[31], Más País (MP)[32], Catalogne en commun (CatComú)[33] et Izquierda Asturiana (es) (IAS)[34] le .

Le , à quelques heures de la clôture du délai imposé par la loi électorale, la coalition Sumar est enregistrée auprès de la Commission électorale centrale (JEC), formée du parti éponyme et de 19 autres partis[35]. La coalition est enregistrée avec l'acronyme SUMAR[36]. Le logo présent sur le bulletin de vote contient uniquement le nom de la coalition et le visage de Yolanda Díaz[37]. La coalition rassemble un large éventail de partis et inclue des candidats indépendants et de la société civile[38],[39],[40],[2],[41],[42],[2],[43]

D'autre part, un certain nombre d'autres partis, bien que ne participant pas officiellement à l'accord de coalition, ont également exprimé publiquement leur soutien ou leur sympathie à l'égard du projet Sumar :

  • Le Mouvement pour la dignité et la citoyenneté de Ceuta, qui a fait partie de l'Accord de Turia et a participé à la présentation de Sumar au centre sportif de Magariños, était sollicité par Sumar et le PSOE. Il a finalement décidé de ne pas participer aux élections générales et de laisser le libre choix aux citoyens[44],[45] ;
  • Il en est de même de la Coalition pour Melilla, également partie prenante de l'Accord de Turia, n'a pu s'intégrer dans la, coalition Sumar en raison des dernières résolutions de la Commission électorale centrale[46] ;
  • Anova, la formation galicienne qui rivalise régulièrement avec Podemos et Esquerda Unida, a également renoncé à se présenter aux élections générales pour la même raison afin que le vote progressiste se concentre sur le projet[47] ;
  • Adelante Andalucía a finalement décidé de ne pas rejoindre la coalition. Cependant, le parti se présentera seul que dans une seule des huit circonscriptions andalouses, la circonscription de Cadix, afin que le vote progressiste en Andalousie ne se disperse pas[48],[49],[50] ;
  • D'autres partis comme Andalousie pour le oui (es) ou le Parti régionaliste de Cantabrie ont également accepté de ne pas se présenter aux élections générales avec leur propre candidature, ce qui contribuera à éviter la dispersion du vote[51],[52] ;
  • De même, des partis comme Por un Mundo más Justo, qui avaient initialement participé à des candidatures d'unité populaire comme Ahora Madrid ou Unidos Podemos, ne se sont pas déclarés, bien que d'anciens dirigeants du parti comme Migual Ángel Vázquez aient manifesté leur soutien explicite au projet[53] ;
  • Enfin, des partis tels que le Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA) n'ont pas participé au projet, mais son ancienne candidate Aída Gascón y a pris part en tant que chef du groupe de travail programmatique sur la protection des animaux[54].

Composition de la coalition modifier

La coalition est composée de 20 partis politiques dont la liste a été déposé auprès de la Commission électorale centrale[36]. L'ordre des partis dans le tableau ci-dessous est celui du document déposé pour l'enregistrement de la coalition.

Formation Idéologie Territoire
Logo Nom officiel Traduction Abr.
  Mouvement Sumar « Mouvement Ajouter » SMR Progressisme, féminisme, écologie politique, écosocialisme, socialisme démocratique, fédéralisme, plurinationalisme National
  Podemos « Nous pouvons » Podemos Socialisme démocratique, populisme de gauche, républicanisme National
  Izquierda Unida « Gauche unie » IU Communisme, socialisme, républicanisme National
  Más País « Plus de pays » MP Politique écologique, démocratie participative, antimondialisation National
  Verdes Equo « Les Verts Equo » eQuo Politique écologique, écosocialisme, écoféminisme National
  Más Madrid « Plus Madrid » MM Progressisme, démocratie participative, politique écologique Communauté de Madrid
  En Comú Podem « En commun, nous pouvons » ECP écologie politique, féminisme, catalanisme, républicanisme, fédéralisme, socialisme démocratique Catalogne
  Catalunya en Comú « Catalogne en commun » CatComú Écosocialisme, Altermondialisme, souverainisme Catalogne
  Coalició Compromís « Coalition Engagement » Compromís Valencianisme, écosocialisme, politique écologique Communauté valencienne
  Més Compromís « Plus-[d’]Engagement » Més Valencianisme, progressisme Communauté valencienne
  Iniciativa del Poble Valencià « Initiative du peuple valencien » IdPV écosocialisme, écologie politique, fédéralisme, Communauté valencienne
  Verds Equo del País Valencià « VerdsEquo du Pays valencien » VerdsEquo Écologie politique, progressisme Communauté valencienne
  Chunta Aragonesista « Junte aragonaise » CHA Nationalisme aragonais, écosocialisme, fédéralisme Aragon
Parti Drago Canarias (es) « Parti Dragon Canaries » DRG Nationalisme canarien, écologisme, féminisme Canaries
  Més per Mallorca « Plus pour Majorque » MÉS Socialisme démocratique, écologie politique, nationalisme de gauche, catalanisme, mallorquinisme Îles Baléares
Més per Menorca « Plus pour Minorque » MpM féminisme, écologie politique, souverainisme, républicanisme, menorquinisme Îles Baléares
  Batzarre-Asamblea de Izquierdas « Assemblée » Batzarre Gauche abertzale Navarre
Iniciativa del Pueblo Andaluz (es) « Initiative du peuple andalou » IdPA Républicanisme, politique écologique, nationalisme andalou Andalousie
  Izquierda Asturiana (es) « Gauche asturienne » IAS Nationalisme asturien, socialisme, politique écologique Asturies
  Alianza Verde « Alliance verte » AV Politique écologique, écosocialisme National

Identité visuelle modifier

Le pacte de coalition évite le choix d'un nom plus englobant, comme Unidas Podemos ou Pour l'Andalousie, et prévoit que le bulletin de vote sera marqué du logo de Sumar, surmonté du visage de Yolanda Díaz[55].

À gauche, le symbole commun de la coalition, utilisé dans toutes les circonscriptions, tant au Congrès, qu'au Sénat pour la Communauté valencienne, ainsi que dans la circonscription du Congrès des îles Baléares et les circonscriptions sénatoriales de Majorque et de Minorque.

À droite, le symbole spécifique utilisé dans toutes les circonscriptions législatives et sénatoriales des communautés autonomes d'Andalousie, d'Aragon, des Asturies, des îles Canaries, de Cantabrie, de Castille-La Manche, de Castille-et-León, de Catalogne, d'Estrémadure, de Galice, de La Rioja, de la communauté de Madrid, de la région de Murcie, de Navarre, du Pays basque, ainsi que dans les villes autonomes de Ceuta et de Melilla[36].

Congreso de los Diputados modifier

Listas electorales para el Congreso de los Diputados[56][57][58][59][60][61][62]

Modèle:XCols

Circunscripción Puesto en lista
1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Madrid Sumar Sumar MP MP Pod. Sumar MP Pod. IU MP
Barcelone
Valence
Baléares
Séville
Alava
Alicante
Cadix
Castelló
Cordoue
La Corogne
Gérone
Grenade
Guipuscoa
Malaga
Murcie
Navarre
Asturies
Las Palmas
Pontevedra
S.C. de Tenerife
Tarragona
Vizcaya
Zaragoza
Albacete
Almería
Ávila
Badajoz
Burgos
Cantabria
Cáceres
Ciudad Real
Cuenca
Guadalajara
Huelva
Huesca
Jaén
León
Lérida
La Rioja
Lugo
Orense
Palencia
Salamanca
Segovia
Soria
Teruel
Toledo
Valladolid
Zamora
Ceuta
Melilla

Résultats électoraux modifier

Cortes Generales
Année Chef de file Congrès des députés Sénat Gouvernement
Voix % # Sièges
2023 Yolanda Díaz
 /  350
 /  208

Notes et références modifier

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Sumar (coalición) » (voir la liste des auteurs).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Sumar (parti politique) » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) « Coaliciones electorales válidamente constituidas ante la Junta Electoral Central : Elecciones Generales del 23 de julio de 2023 », sur juntaelectoralcentral.es, Junta Electoral Central (consulté le )
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  3. (es) Eliona Rakipaj, « Yolanda Díaz presenta el primer balance de Sumar: “Es la llave para abrir una nueva década progresista” », sur elpais.com, El País, (consulté le )
  4. (es) Iván Gil, « Yolanda Díaz, de abogada laboralista a designada por Iglesias para su relevo », sur elconfidencial.com, El Confidencial, (consulté le )
  5. (es) Daniel Ríos, « Yolanda Díaz se viste de candidata y comienza a diseñar una nueva plataforma para las elecciones de 2023 », sur 20minutos.es, 20 Minutos, (consulté le )
  6. (es) Daniel Ramírez, « Yolanda Díaz confirma que lanzará una plataforma que trascienda a Podemos, IU y el 15-M », sur elespanol.com, El Español, (consulté le )
  7. (es) Daniel Ramírez, « Unidas Podemos prepara ya su distanciamiento del PSOE y asume que su marca electoral puede restar en la papeleta », sur infolibre.es, infoLibre, (consulté le )
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  9. (es) Miguel Ángel Rodríguez, « Yolanda Díaz adopta para su proyecto el 'modelo Macron': menos Unidas Podemos y más sociedad civil », sur elperiodico.com, El Periódico, (consulté le )
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  11. (es) Ana Cabanillas, « ‘Sumar’: Yolanda Díaz lanza su plataforma para emanciparse de Podemos », sur epe.es, El Periódico de España, (consulté le )
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  13. (es) Miguel Ángel Rodríguez, « Yolanda Díaz arranca su proceso de escucha después de las elecciones andaluzas », sur epe.es, El Periódico de España, (consulté le )
  14. (es) « Yolanda Díaz inicia su proceso de escucha en Madrid con el primer acto de 'Sumar' », sur eldiario.es, elDiario.es, (consulté le )
  15. (es) Alberto Ortiz, « La otra foto del Magariños: los ex de Podemos que acudieron al acto de Yolanda Díaz », sur eldiario.es, elDiario.es, (consulté le )
  16. (es) « Por qué 'Sumar' de Yolanda Díaz no se presenta a las elecciones municipales y autonómicas », sur ondacero.es, Onda Cero, (consulté le )
  17. (es) Luis Mejía García, « Sumar y Podemos, a contrarreloj ante las generales: tienen diez días para presentarse en coalición y quince para anunciar las listas », sur newtral.es, Newtral, (consulté le )
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  50. (es) Silvia Moreno, « El frente de izquierda para el 23J se rompe en el sur: Adelante Andalucía rechaza unirse a Sumar » [« Le front de gauche du 23J éclate dans le sud : Adelante Andalucía refuse de s'associer à Sumar »], sur elmundo.es, El Mundo, (consulté le )
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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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