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La Ferdi est une fondation française spécialiste du développement économique international[1][2].

Créée à Clermont-Ferrand en 2003[3] à l'initiative du Cerdi, la fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) est un think tank dont l'objet est contribuer aux débats internationaux sur le développement économique international. Le champs géographique des études de la Ferdi couvre l'ensemble des pays en développement avec un focus très marqué sur l'Afrique subsaharienne. La fondation travaille sur des thèmes majeurs du développement : vulnérabilités des pays en développement, efficacité du financement international, capacité des pays en développement à mobiliser des ressources internes, impact de l'intégration régionale des pays, suivi des objectifs de développement durable dans les pays les moins avancés, politiques agricoles et auto-suffisance alimentaire, accès à l'électricité dans les zones rurales, développement du numérique en Afrique sub-saharienne. En 2014, la Ferdi a influencé la politique d'aide européenne dans le cadre du modèle d'allocation du Fonds européen de développement[4]. En 2018, elle lance la chaire Sahel, dont l'objectif est d’éclairer les décisions des acteurs publics et privés dans leur action pour la sortie de crise et pour le développement durable de la région Sahel[5]. Cette chaire est dirigée par Tertius Zongo et ses bureaux sont au Burkina Faso. En 2019, la Ferdi était classée 123e des think tank d'Europe de l'ouest selon le Global Go To Think Tank Index.[6]

Organisation et réseau modifier

La fondation pour les études et recherches sur le développement international est présidée par Patrick Guillaumont, universitaire français, co-directeur de la Revue d'Economie du Développement et ancien membre du Comité pour les Politiques de Développement des Nations unies (CDP). Elle mobilise un réseau d’une centaine de chercheurs internationaux dans le domaine du développement. Elle est membre avec le Cerdi et l'Iddri de l’Initiative pour le développement et la gouvernance mondiale (IDGM+), sélectionnée en 2011 dans le cadre du programme "Investissements d’avenir" des laboratoires d’excellence (Labex) et intégrée au projet CAP 20-25 de l'Université Clermont Auvergne.[7]

La fondation collabore avec une cinquantaine d'institutions à travers le monde dont l'Union économique et monétaire Ouest africaine[8] et la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale[9].

Références modifier

  1. Stanislas Ndayishimiye, « Les Objectifs de développement durable sous le coup du Covid-19 », sur RFI.fr, (consulté le )
  2. « Annuaire des fondations », sur https://www.fondations.or (consulté le )
  3. Franck Charvais, « La Ferdi, une fondation unique en France », La Montagne,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  4. « Rapport N° 2356 de l'Assemblée nationale », sur http://www.assemblee-nationale.fr, (consulté le ), p. 48
  5. « Lancement de la Chaire Sahel », sur https://ferdi.fr, (consulté le )
  6. (en) « 2019 Global Go To Think Tank Index Report », sur https://repository.upenn.edu/think_tanks/ (consulté le )
  7. « Les partenaires du projet CAP 20-25 », sur https://cap2025.fr (consulté le )
  8. « Deuxième réunion du réseau « Think Tank UEMOA » », sur http://www.uemoa.int/ (consulté le )
  9. « Activités du Président de la Commission de la CEMAC, Pr. Daniel ONA ONDO à la Fondation pour les Études et Recherches sur le Développement International (FERDI) », sur http://www.cemac.int/ (consulté le )