Utilisateur:AmaëlWiki/Brouillon

Histoire chienne

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Le chien qui n'avait qu'une main

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Il était une fois un petit chien bleu qui en avait marre de manger de la choucroute, raison pour laquelle il passa au paragraphe suivant[1].
Ah, ça va déjà mieux, se dit-il[2]...
Histoire à suivre[2]...


For these reasons, no society can afford to despise or to disrespect the truth. It is not enough, however, for a society merely to acknowlwedge that truth and falsity are, when all is said and done, legitimate and significant concepts. In addition, the society must not neglect to provide encouragement and support for capable individuals who devote themselvees to acquiring and to exploiting significant truths. Moreover, whatever benefits and rewards it may sometimes be possible to attain by bullshiting, by dissembling, or through sheer mendacity, socities cannot afford to tolerate anyone or anything that fosters a slovenly indifference to the distinctionbetween true and false. Much less can they indulge the shabby, narcissistic pretense that being true to the facts is less important than being "true to oneself". If there is any attitude that is inherently antithetical to a decent and orderly social life, that is it. (C’est moi qui souligne)[3].

 
Kilimanjaro
 
Kilimanjaro from Amboseli.jpg

Bullshit dans la philosophie française

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Selon le philosophe anglais Gerald Cohen, repris par le neuroscientifique suisse Sebastian Dieguez, la France, et plus spécifiquement Paris, constituerait un terreau particulièrement propice à l'épanouissement du bullshit académique. On peut en trouver des exemples dans les écrits des penseurs postmodernes comme Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Jacques Lacan ou Julia Kristeva. Une de ses caractéristiques serait de se parer d'une fausse profondeur par le biais d'énoncés peu clairs (voir également sous: L'Effet Gourou). Il explique ce phénomène par trois facteurs principaux et quatre facteurs secondaires.

Le premier de ces facteurs se trouve dans l'autorité prépondérante qu’exerce Paris sur le monde intellectuel, politique (et Dieguez ajoute médiatique), ainsi que l'interpénétration de ces sphères entre-elles. Le second facteur est à chercher dans le goût et l'aptitude des Français pour le style, qui bien souvent prédomine sur le fond, et permet de dissimuler plus aisément le bullshit le cas échéant. En outre, la France possède une solide tradition d'écrivains-philosophes, tels que Diderot, Rousseau, Sartre ou Camus, ce qui favoriserait le mélange des genres et empêcherait, dans une certaine mesure, une application rigoureuse de l'appareil critique à l'égard des thèses philosophiques avancées. Enfin, le troisième et dernier facteur prépondérant se situe, toujours selon Cohen, dans l'intérêt soutenu du grand-public français pour la production intellectuelle dans des domaines dont il n'est pas spécialiste (comme la philosophie), ce qui favoriserait une certaine tendance à s'intéresser à ce qui est intéressant (ainsi que décrété au sein d’une l'intelligentsia parisienne) au détriment de ce qui est vrai, mais pourrait s'avérer potentiellement plus ennuyeux.

Ces différents facteurs, pris en eux-mêmes, constituent déjà une menace à l'encontre de la fidélité envers la vérité, mais en outre, nous dit Cohen, ils interagissent et se renforcent pour produire un intérêt focalisé sur "l'intéressant" plutôt que pour ce qui augmenterait notre contact avec la vérité, ce qui est néfaste dans le domaine de la science et de la philosophie.

Bullshit dans la philosophie française

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Selon le philosophe anglais Gerald Cohen[4], repris par le neuroscientifique suisse Sebastian Dieguez[5], la France, et plus spécifiquement Paris, constituerait un terreau particulièrement propice à l'épanouissement du bullshit académique. On peut en trouver des exemples dans les écrits des penseurs postmodernes comme Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Jacques Lacan ou Julia Kristeva. Une de ses spécificités serait de se parer d'une fausse profondeur par le biais d'énoncés peu clairs, accompagné d'une certaine indifférence à l'égard du vrai ou de sa recherche (voir également sous: L'Effet Gourou). Cohen explique ce phénomène par trois facteurs principaux qui se combinent entre eux.

Le premier de ces facteurs se trouve dans l'autorité prédominante qu’exerce Paris sur le monde intellectuel, politique (et Dieguez ajoute médiatique[6]), ainsi que l'interpénétration de ces sphères entre elles. Cette centralisation, cette confusion entre domaines distincts, de même que l'uniformité du système académique français, empêcheraient la survenue de courants de pensées critiques, voire divergents, et favoriseraient ainsi l'émergence d'impostures intellectuelles comme le bullshit[7].

Le deuxième facteur est à chercher dans le goût et l'aptitude des Français pour le style, qui bien souvent prédomine sur le fond, et permet de dissimuler plus aisément le bullshit le cas échéant, tout en favorisant sa diffusion par son aspect saisissant[8]. Comme le note Dieguez: "Le discours devient pour ainsi dire une affaire esthétique plutôt qu'épistémique[9]". La France possède en outre une solide tradition d'écrivains-philosophes, tels que Diderot, Rousseau, Sartre ou Camus, ce qui favoriserait également un mélange des genres et empêcherait, dans une certaine mesure, une application rigoureuse de l'appareil critique à l'égard des thèses philosophiques avancées[10].

Enfin, le troisième et dernier facteur prépondérant se situe, toujours selon Cohen, dans l'intérêt soutenu du grand public français pour la production intellectuelle dans des domaines dont il n'est pas spécialiste (comme la philosophie), ce qui favoriserait une certaine tendance à s'intéresser à ce qui est décrété intéressant par l'intelligentsia parisienne, au détriment de ce qui est vrai, mais pourrait s'avérer potentiellement plus ennuyeux[11]. On préférera ainsi un discours passionné qui sonne radical mais comporte potentiellement plus d'inexactitudes à un discours plus rigoureux mais de facture plus conformiste[12]. "La vérité peut être ennuyeuse, et elle peut sembler désuète et trop banale, et la vérité peut être rejetée en France pour ces mauvaises raisons[13]."

  1. « Paléomusique : un concert sur les instruments vieux de 10 000 ans », sur France Musique, (consulté le )
  2. a et b Henriette Asséo, Les Tsiganes, une destinée européenne, Paris, Gallimard, , page 113
  3. (en) (en) Gerald Cohen,, « Finding Oneself in the Other : Chapitre V (Complete Bullshit), », PUP,‎ , p. 108-114.
  4. (en) Cohen, G. A., Finding Oneself in the Other: Chapter V (Complete Bullshit), II. "Why one kind of bullshit flourishes in France", Princeton University Press, , pp. 108-114.
  5. Dieguez, Sebastian, Total bullshit!: au coeur de la post-vérité, "Bullshit et culture: les méfaits du parisianisme", PUF, , pp. 96-101.
  6. Dieguez, 2018, p. 97.
  7. Cohen, 2012, pp. 109-110.
  8. Ibid., p. 110.
  9. Dieguez, 2018, p. 98.
  10. Cohen, 2012, pp. 111-112.
  11. Ibid., pp. 110-111.
  12. Ibid., p. 112.
  13. "The truth might be boring, and it might be old and all too familiar, and the truth can be shunned in France for these bad reasons." Ibid., p. 113, (c'est nous qui traduisons).