Utilisateur:140Flo/Brouillon

Nombres Normaux modifier

Démonstration nombre de Champernowne modifier

Bon un premier essai de brouillon: On va montrer que le nombre de Champernowne, que l'on nommera c est normal en base 10[1].

Un exemple de nombre normal en base 6 modifier

De la même façon que pour les nombres de Champernowne et de Erdös on peut trouver des exemples explicites de nombres normaux dans d'autres bases. Par exemple   est normal en base 2[2] mais pas en base 6[3].

Répartition des nombres normaux modifier

Une fois que l'on a compris ce qu'est un nombre normal, il est légitime de se demander à quoi cela ressemble concrètement et de chercher un ou plusieurs exemples. Force est de constater que les exemples ne sont pas évidents à trouver et rien ne semble nous dire que des constantes “classiques” comme π, √2, e,   soient des nombres normaux. De même, on réalise vite que les nombres relatifs et rationnels sont eux aussi de piètres candidats. En effet les nombres rationnels possèdent un développement décimal périodique ce qui n'est pas compatible avec la notion de normalité.

Ainsi il semblerait que peu de nombres soient effectivement absolument normaux et pourtant c'est tout le contraire. En effet les nombres normaux sont présents en écrasante majorité, en effet Borel a démontré que presque tout nombre réel est absolument normal au sens de la mesure de Lebesgue[4]

Théorème —  Dans  , presque tout nombre est normal en toute base, au sens de la mesure de Lebesgue.

  1. http://www.ams.org/journals/bull/1946-52-10/S0002-9904-1946-08657-7/S0002-9904-1946-08657-7.pdf%7CUne autre démo de Copeland et Erdös
  2. http://crd.lbl.gov/%7Edhbailey/dhbpapers/alpha-normal.pdf%7C Démonstration de la normalité de   en base 2
  3. A non-normality result, D.H Bailey, September 12 2007
  4. W.Sierpinski, Démonstration élémentaire du théorème de M.Borel sur les nombres absolument normaux et détermination effective d'un tel nombre, Bulletin de la Société Mathématique de France Tome 45, p.125-132, 1917

Espaces Lp modifier

Suites et séries de fonctions modifier

On considérera les fonctions   où X est un espace de Banach.

Convergence modifier

Une suite de fonctions   converge simplement si elle converge en tout points.

Une suite de fonctions converge uniformément si on a :   tel que   on a  .

Autrement dit   converge uniformément si et seulement si   quand  .

Critère de Cauchy —    converge uniformément si et seulement si :   tel que   on a  


On définit une série de fonction   comme la suite des sommes partielles de suites de fonctions. Une série de fonctions converge donc simplement (respectivement uniformément) si et seulement si la suite des sommes partielle converge simplement (respectivement uniformément).

Définition —    converge normalement si   converge.

On peut donner un critère de convergence normale utilisable en pratique :

Proposition —    converge normalement si et seulement si   tel que   tel que   converge.

On a aussi les liens suivants entre les différentes convergences :

Proposition —    converge normalement     converge uniformément     converge simplement.

Pour des explications plus précise et les démonstrations associés on pourra consulter Convergence uniforme.

Exemples modifier

i) on définit   qui converge simplement vers  .

 ne converge pas uniformément sur [0,1[ mais converge uniformément sur   .

ii)  converge normalement sur tout intervalle de la forme [  avec  .

iii)  converge uniformément sur   mais ne converge pas normalement sur  .

Continuité, dérivation et intégration modifier

Les suites et séries de fonctions permettent de définir des fonctions par passage à la limite, il est alors légitime de se demander sous quelles conditions de régularité pour les fonctions   et pour quelle convergence la fonction limite obtenue est continue, dérivable,..

L'exemple i) montre clairement que la convergence ponctuelle de   qui sont continue ne garanti pas que la fonction limite f soit continue. On a la propriété suivante :

Proposition —  Si les   sont continue et que   converge uniformément vers   alors elle est continue.

On peut aussi se restreindre au cas où la suite   converge uniformément pour tout compact.

Théorème — 

  •   sont   sur I.
  • La suite   converge simplement vers  .
  • La suite  ) converge uniformément sur tout compact vers  .

Alors on a :

  • La suite   qui converge uniformément vers   sur tout compact.
  • La fonction   est   et on a  .

Théorème —  Si les fonctions   sont continue et convergent uniformément pour tout compact de [a,b] vers   alors :

  est continue et  .

On pourra généraliser ce dernier théorème à des intervalles de la forme ]a,b[ en ajoutant une hypothèse de domination voir Théorème de convergence dominée.

Exemples modifier

i)  

ii) La suite définit par   de fonctions   converge uniformément mais sa limite n'est pas dérivable.

iii) Les fonctions   sont  , la suite converge uniformément mais la suite des   ne converge pas.

Suites et séries de fonctions holomorphes modifier

On donnera ici les propriétés relatives au suites et séries de fonction holomorphes. On fixe D un ouvert de  .

Théorème —  Si   est une suite de fonctions holomorphes qui converge uniformément sur D alors la fonction limite est holomorphe sur D.