Urko

montagne espagnole

Urko est une montagne située entre les provinces basques du Guipuscoa et de Biscaye, dans le massif du même nom, dans les Montagnes basques dans le Nord de l'Espagne. Il culmine à 795 mètres d'altitude et se situe sur la ville d'Eibar et les villes biscaïennes d'Ermua, où se trouve le sommet, et Markina-Xemein.

Urko
Urko vu depuis Arrate.
Urko vu depuis Arrate.
Géographie
Altitude 795 m[1]
Massif Massif d'Urko (Montagnes basques)
Coordonnées 43° 12′ 05″ nord, 2° 29′ 13″ ouest[1]
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Pays basque
Provinces Guipuscoa, Biscaye
Ascension
Voie la plus facile Depuis Ermua, Eibar
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Urko
Géolocalisation sur la carte : Montagnes basques
(Voir situation sur carte : Montagnes basques)
Urko
Géolocalisation sur la carte : Pays basque (communauté autonome)
(Voir situation sur carte : Pays basque (communauté autonome))
Urko

La cordillère est formée par les montagnes Urko et Akondia et fait partie d'une barrière montagneuse verte, marquant les limites géographiques entre les territoires historiques du Guipuscoa et de Biscaye et divisant le bassin de la rivière Deba et des rivières Lea et Artibai (comarque de Lea-Artibai).

Malgré la relative faible altitude, ses sommets offrent des panoramas uniques de la comarque et des montagnes plus éloignées. Les caractéristiques orographiques et stratégiques du lieu, important passage entre le bassin de Deba et celui de l'Artibai à travers le col d'Usartza, ont marqué leur histoire, une histoire chargée de connotations de guerre, mais aussi de flux commerciaux entre la côte et l'intérieur.

Histoire modifier

Au XIVe siècle, Lope García de Salazar, dans ses récits Bienandanzas et Fortunes, citait déjà les batailles livrées entre différentes familles banderizas[2], dans les cols proches de l'ermitage de San Pedro d'Akondia. Pendant la dernière guerre civile (1936), ce lieu a représenté aussi un point stratégique dans la défense d'Eibar devant l'avance des troupes franquistes. Encore aujourd'hui, dans le mont Akondia on peut voir des vestiges des tranchées qui ont fait partie de la ceinture de défense.

Mais l'histoire n'est pas seulement faite de guerres. Au Moyen Âge ces chemins ont constitué une des voies de la route de Saint Jacques cantabrique, une route qui depuis Arnoate, passant par le col d'Urkaregi (San Miguel), arrivait à Arrate. Depuis ici, après avoir probablement passé par l'ermitage de San Pedro d'Akondia (une des plus anciennes de ces endroits), le chemin bifurquait par l'ancienne chaussée, en passant devant le calvaire de San Ildefonso et l'ermitage de San Román, entrant dans les terres de Biscaye par Barinaga[3].

Traditionnellement, le 1er janvier les eibarais montent généralement jusqu'au sommet d'Urko, commençant ainsi l'année nouvelle.

Notes et références modifier

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Urko » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Urko sur l'IGN espagnol.
  2. La guerre des bandes opposait les partisans de deux familles : les Oñas et les Gamboins. Les Oñaciens étaient des partisans de la lignée guipuscoanne des Oñas. Elle était menée par la famille Mendoza, avec comme alliés les Beaumontais et la couronne de Castille. Les Gamboins étaient les partisans de la lignée guipuscoanne des Gamboa. Ils étaient alliés aux Agramontais (qui apparaissent pour la première fois au début du XIIe siècle avec Sanche VII le Fort) et le royaume de Navarre.
  3. debabarrenaturismo

Voir aussi modifier

Liens externes modifier