Université nationale de Kharkiv

université de l'Ukraine

Université nationale de Kharkiv
Histoire
Fondation
Statut
Type
Nom officiel
Імператорський Харківський університет (-), Вільна академія теоретичних знань (-), Харківський національний університет імені В. Н. Каразіна (depuis ), Харківський інститут народної освіти (-), Харківський державний університет імені О. М. Горького (-), Харківський державний університет (-), Императорский Харьковский университет (-), Академия теоретических знаний (-), Харьковский институт народного образования (-), Харьковский государственный университет (-), Харьковский государственный университет имени Максима Горького (-), Харьковский национальный университет имени В. Н. Каразина (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Recteur
Vil' Savbanovitch Bakirov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Devise
Cognoscere, Docere, ErudireVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
(uk) karazin.uaVoir et modifier les données sur Wikidata
Chiffres-clés
Étudiants
15 630Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Carte

L'université nationale de Kharkiv ou de Kharkov[1], sise dans la ville de Kharkiv (Kharkov), est une des principales universités d'Ukraine, et précédemment de l'empire russe et de l'Union soviétique.

Histoire modifier

 
Université nationale de Kharkiv.

Elle a été fondée en 1804 grâce aux efforts de Vassili Karazine (dont l'université porte le nom depuis 1996), devenant la deuxième université en âge d'Ukraine après l'université de Lviv. Elle se trouve en plein centre-ville, sur la place de la Liberté (ancienne place Dzerjinskii), à côté du célèbre immeuble "Derjprom" chef-d'œuvre du constructivisme des années vingt du XXe siècle.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux immeubles ont brûlé, il ne restait que les murs sur toute la hauteur du bâtiment. Après la guerre, Derjprom a été reconstruit dans sa configuration initiale, tandis que l'université (qui était avant la guerre une « Maison des Projets », soit un rassemblement des grands bureaux d'études) a été reconstruite pendant les années 1950 en un bâtiment plus ou moins « moderne », mais Nikita Khrouchtchev, pour des raisons économiques, a interdit d'installer une aiguille sur son toit comme cela se faisait à l'époque sur les grands immeubles staliniens (par exemple sur l'université de Moscou).

Le , dans le cadre de l'invasion de l'Ukraine, l'université est touchée par un tir de missile[2] visant les locaux adjacents de la police régionale et provoquant un incendie.

Organisation modifier

Il y a seize facultés dans cette université :

Étudiants modifier

Parmi les étudiants de l'université, figurent trois prix Nobel :

Parmi les autres étudiants notables, figurent notamment :

Professeurs modifier

 
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Étudiant de l'université nationale de Kharkiv.
 
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Professeur à l'université nationale de Kharkiv.

Bâtiments modifier

Le bâtiment principal du 6 de l'avenue Liberté est au registre national des monuments immeubles d'Ukraine[9].

Références modifier

  1. Depuis 1999, son nom complet est :
    en ukrainien : Харківський національний університет імені Василя Каразіна
    en russe : Харьковский национальный университет имени Василия Каразина
    c’est-à-dire l’université nationale de Kharkov Vassili-Karazine.
  2. (en-GB) « Kharkiv university roof crumbles after missile hit », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Richard Goldthwaite, « Association Notes: In Memoriam: Frederic C. Lane 1900-1984, Simon Kuznets 1901-1985 », The Journal of Economic History, vol. 46, no 1,‎ , p. 239–246 (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Weyl, E. Glen, « Simon Kuznets: Cautious Empiricist of the Eastern European Jewish Diaspora » [archive du ] [PDF], Harvard University Society of Fellows; Toulouse School of Economics, (consulté le ), p. 8
  5. (uk) Université nationale de Kharkiv, « Про університет. Історична довідка » (consulté le )
  6. (de + en) Mark Perlman, Ökonomie in Theorie und Praxis: Festschrift für Helmut Frisch, Springer, (ISBN 3540422404, lire en ligne), « Schumpeter and Schools of Economic Thoughts », p. 286
  7. (en) Steven Pressman, Fifty Major Economists, Routledge, (ISBN 0-415-36648-8, lire en ligne), p. 181
  8. (en) Kuznetz Simon, Jewish Economies: Development and Migration in America and Beyond, vol. I, Transaction Publishers, (ISBN 1412842115, lire en ligne), xix
  9. numéro : 63-101-2379.
  10. numéro : 63-101-0606.
  11. numéro : 63-101-2203.

Liens externes modifier