En Grèce antique et durant la période de domination romaine et du Moyen Âge, durant les célébrations des victoires militaires, la coutume était d'exposer les prises d'armes, les objets d'art pris à l'ennemi lors du conflit. Ces objets symboliques étaient appelés trophées de guerre, à l'exemple des tropaia érigés sur les champs de bataille. Cette coutume se retrouve également chez d'autres peuples indo-européens.

Le drapeau du 1er Bataillon, du 71e Régiment de l'Armée de terre britannique fut capturé à Buenos Aires, durant la première invasion britannique en 1806. Il est exposé comme trophée de guerre au couvent de Santo Domingo de Buenos Aires[1].

De nos jours, un trophée de guerre est plutôt une arme ou un drapeau capturé, que les soldats ramènent chez eux comme souvenir.

Le trophée grec modifier

Le trophée romain modifier

 
Trophée romain du Ier siècle en réemploi sur la tour de la Cathédrale de Trieste.

Le trophée celte modifier

Trophées américains pendant la guerre du Pacifique modifier

Durant la Seconde Guerre mondiale, un nombre assez important de soldats américains se sont livrés à la profanation de cadavres de soldats japonais sur le théâtre du Pacifique. La mutilation de soldats japonais inclut la prise de parties de corps comme « souvenirs de guerre » et « trophées de guerre ». Dents et crânes étaient les « trophées » les plus communément pris, bien que d'autres parties du corps aient également été collectées.

Notes et références modifier

  1. (es)Trofeos de la Reconquista de la Ciudad de Buenos Aires en el Año 1806, Buenos Aires, Litografía, Imprenta y Encuadernación de Guillermo Kraft, coll. « Publication Officielle », (lire en ligne)

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