Troides paradisea

espèces d'insectes

Troides paradisea est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Papilionidae.

Taxinomie modifier

Troides paradisea a été décrit par Otto Staudinger en 1893 sous le nom initial d Ornithoptera paradisea.

Synonyme : Schoenbergia schoenbergi Pagenstecher, 1893[1].

Nom vernaculaire modifier

Troides paradisea se nomme Paradisea Birdwing ou Birding of Paradise en anglais et Paradies Vogelschwingenfalter en allemand[2].

Sous-espèces modifier

  • Troides paradisea paradisea; présent dans le nord-est de la Nouvelle-Guinée.
  • Troides paradisea borchi (Haugum & Low, 1974)
  • Troides paradisea chrysanthemum (Kobayashi & Koiwaya, 1979)
  • Troides paradisea demeter (So & Sato, 1998)
  • Troides paradisea detanii Schäffler, 2001
  • Troides paradisea flavescens Rothschild, 1897[1].

La révision de 2004 par Gilles Delisle n'accepte que trois sous-espèces: Troides paradisea paradisea, Troides paradisea chrysanthemum et Troides paradisea arfakensis Joicey & Noakes, 1915[3].

Description modifier

Troides paradisea est un grand papillon d'une envergure variant de 140 mm à 190 mm, avec un très important dimorphisme sexuel de forme et de couleur des ailes[2].

Les mâles ont sur le dessus les ailes antérieures vertes bordées de noir avec une ligne noire en S de la base au bord externe près de l'apex, et le revers vert aux veines noires. Les ailes postérieures qui sont vues comme un triangle avec une très longue queue sont jaune bordées de vert avec sur le dessus une bande noire au bord interne.

Les femelles, plus grandes que les mâles ont les ailes antérieures de couleur marron foncé ornées de quelques taches blanches, et les ailes postérieures à aire basale marron et le reste de l'aile blanc puis jaune à marge marron avec une ligne de taches rondes noires en limite des bandes jaune et blanche[2].

 
Troides paradisea femelle

Biologie modifier

Plantes hôtes modifier

Les plantes hôtes de sa chenille sont des aristoloches[2].

Écologie et distribution modifier

Troides paradisea est présent en Nouvelle-Guinée[1].

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Biotope modifier

Protection modifier

Troides paradisea est protégé[4].

Notes et références modifier

  1. a b et c « Troides », sur funet.fi (consulté le )
  2. a b c et d « Troides paradisea », sur butterflycorner.net (consulté le )
  3. « Schoenbergiaparadisea », sur nagypal.net (consulté le )
  4. « Troides paradisea », sur iucnredlist.org (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier