Triumph TR2

automobile

Triumph TR2
Triumph TR2

Marque Triumph Motor Company
Années de production 1953 à 1955
Production 8 636 exemplaire(s)
Classe Voiture de sport
Moteur et transmission
Moteur(s) 4 cylindres en ligne
Cylindrée 1 991 cm3
Puissance maximale 90 ch
Boîte de vitesses 4 vitesses manuelles
Masse et performances
Masse à vide 935 kg
Vitesse maximale 172,7 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 12 s
Consommation mixte 8,19 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Cabriolet
Dimensions
Longueur 3 835 mm
Largeur 1 397 mm
Hauteur 1 270 mm
Chronologie des modèles

La Triumph TR2 est une voiture de sport des années 1950 produite par la marque Triumph. Elle est équipée d'un moteur Standard Vanguard à double carburateur de 1 991 cm3, qui développe 90 chevaux. Elle peut atteindre 172,7 km/h.

Historique modifier

 

Triumph lance le premier modèle de sa gamme TR, la Standard Vanguard 20TS (ancêtre de la TR2) au Salon automobile de Londres de 1952 en même temps que sa concurrente directe l’Austin-Healey 100 tout en étant beaucoup plus sobre et moins chère.

Après une période de mise au point placée sous l'autorité de Ken Richardson et visant à rigidifier le châssis du prototype, la TR2 (TR pour Triumph Roadster) est commercialisée en . Offrant le meilleur rapport prix/performances du moment, elle connaît un succès immédiat, notamment aux États-Unis qui vont absorber plus de 70 % de la production.

Construite par le groupe Standard Motor Co, la Triumph TR2 est née de la volonté de son propriétaire, sir John Black, qui avait assisté au succès de Jaguar et sa XK120, qui connaissait le succès aux États-Unis.

Sir John Black proposa à la famille Morgan de racheter leur marque (auquel il livrait des moteurs pour les modèles Four-four (4/4) et Plus-Four) et, devant leur refus, décida de se lancer avec sa propre marque Triumph dans la fabrication d'un roadster pour viser la même cible de clientèle américaine (souvent des anciens « Boys » qui avaient passé quelque temps en Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale).

L'objectif de Sir John Black était d'arriver à proposer un véhicule à un prix très compétitif tout en permettant à ses propriétaires de gagner des rallyes en fin de semaine. Cet objectif s'est traduit par deux contraintes : atteindre une vitesse minimale de 172,7 km/h, avec un prix initial de 500 livres sterling maximum.

Caractéristiques techniques modifier

Dans le but de réduire les coûts, la "Triumph Sports" devra se contenter d'éléments mécaniques piochés dans la banque d'organes du groupe. Ainsi, la plate forme sera celle de la berline Standard Nine d'avant-guerre, la mécanique sera issue de la berline Standard Vanguard (qui dans une version modifié, équipe aussi un tracteur Massey Ferguson), et le train avant et le pont arrière seront ceux de la Triumph Mayflower.

Le moteur sera toutefois très modifié, muni de 2 carburateurs SU, d'un arbre à cames plus pointu, et sa diminution de l'alésage à 1 991 cm2 permettra à la voiture d'être éligible dans la catégorie « moins de 2 litres » en compétition. Ce moteur plein d'allant mais affichant aussi une grande souplesse, économe à l'usage, robuste et facile à entretenir, procurera au roadster des performances très honorables pour l'époque.

 

Ce quatre cylindres va se révéler l'atout majeur de la voiture.[réf. nécessaire]

Le dessin de la carrosserie est confié à Walter Belgrove qui doit composer avec des formes simples (pas de double courbure) afin de réduire les coûts d'outillages et d'emboutissage. L'objectif est lui aussi de ressembler au plus près à la Jaguar XK120 avec ses phares globuleux à demi intégrés, des portières échancrées dépourvues de vitres, un joli arrière rétréci et effilé et une absence de calandre (les Anglais appelleront la calandre bomb hole (trou de bombe) par dérision).

 

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