La tréhalase est une glycosidase qui catalyse la réaction :

α,α-tréhalose + H2O    β-D-glucose + α-D-glucose.

Cette enzyme est très répandue chez les microorganismes, les plantes, les invertébrés et les vertébrés. Chez l'Homme, on la trouve dans l'intestin grêle. Le tréhalose est un diholoside important pour le stockage de l'énergie métabolique chez de nombreux êtres vivants, hormis chez les mammifères. C'est notamment le cas des insectes, chez qui l'inhibition de la tréhalase peut entraîner la mort par hypoglycémie[2].

La présence de tréhalase dans l'urine peut indiquer un empoisonnement au cadmium et au cuivre, la tréhalase étant alors exprimée également dans les tubules[3],[4].

Notes et références modifier

  1. (en) Robert P. Gibson, Tracey M. Gloster, Shirley Roberts, R. Anthony, J. Warren, Isabel Storch de Gracia, Ángela García, JoseL. Chiara et Gideon J. Davies, « Molecular Basis for Trehalase Inhibition Revealed by the Structure of Trehalase in Complex with Potent Inhibitors », Angewandte Chemie International Edition, vol. 46, no 22,‎ , p. 4115-4119 (lire en ligne) DOI 10.1002/anie.200604825
  2. (en) Gerhard Wegener, Volker Tschiedel, Paul Schlöder et Osamu Ando, « The toxic and lethal effects of the trehalase inhibitor trehazolin in locusts are caused by hypoglycaemia », Journal of Experimental Biology, vol. 206,‎ , p. 1233-1240 (lire en ligne) DOI 10.1242/jeb.00217 PMID 12604583
  3. (pl) A. Skoczyńska, H. Martynowicz, R. Poreba, J. Antonowicz-Juchniewicz, A. Sieradzki et R. Andrzejak, « Urinary trehalase activity as an indicator of renal dysfunction in lead smelters », Medycyna pracy, vol. 52, no 4,‎ , p. 247 (lire en ligne) PMID 11761669
  4. (en) Reiko Ishihara, Shigeru Taketani, Misa Sasai-Takedatsu, Yasushi Adachi, Minoru Kino, Akiko Furuya, Nobuo Hanai, Rikio Tokunaga et Yohnosuke Kobayashi, « ELISA for Urinary Trehalase with Monoclonal Antibodies: A Technique for Assessment of Renal Tubular Damage », Clinical Chemistry, vol. 46, no 5,‎ , p. 636-643 (lire en ligne) PMID 10794745