Tour de France 1975

édition 1975 du Tour de France, course cycliste française
Tour de France 1975
Généralités
Course
Compétition
Super Prestige Pernod 1975 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Étapes
23
Date
Distance
4 000 km
Pays
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Équipes
14Voir et modifier les données sur Wikidata
Partants
140Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
34,906 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur jeune
Super-combatif
Meilleure équipe

Le Tour de France 1975 est la 62e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 26 juin au sur 22 étapes pour 4 000 km. Le départ du Tour a lieu à Charleroi ; l'arrivée se juge sur les Champs-Élysées à Paris. Le Français Bernard Thévenet remporte pour la première fois la course après un très beau duel avec le quintuple vainqueur de l'épreuve, le Belge Eddy Merckx. Cette défaite du « Cannibale » marque la fin symbolique de son règne sur le Tour de France mais aussi sur le cyclisme international qu'il domine outrageusement depuis la fin des années 1960[1],[2].

Généralités modifier

  • Le départ est donné en Belgique, à Charleroi.
  • Création du maillot du meilleur grimpeur, le maillot à pois.
  • Création du maillot du meilleur jeune, le maillot blanc.
  • Suppression des bonifications dans les étapes de plaine.
  • 14 formations de 10 coureurs sont présentes au départ. Une seule formation, la Bianchi, arrive complète à Paris, et une autre est dissoute avant la vue de la capitale.
  • Les étapes 1 et 9 se courent en 2 demi-étapes.
  • Raymond Poulidor, malade dans ce Tour, finit 19e à 58 min 57 du premier.
  • Pendant la montée du puy de Dôme, Eddy Merckx reçoit de la part d'un spectateur un violent coup de poing au foie qui, selon le champion belge, par les conséquences qu'il a eues sur son organisme, a provoqué sa défaite.
  • C'est la première fois que le Tour arrive sur les Champs-Élysées.
  • Victoire de Bernard Thévenet de l'équipe Peugeot à la suite de la défaillance du quintuple vainqueur du tour de France Eddy Merckx.
  • Vitesse moyenne du vainqueur : 34,906 km/h.

Principaux engagés modifier

Eddy Merckx se présente au départ du 62e Tour de France avec cinq victoires en cinq participations. Le record de victoires est à l'époque partagé avec Jacques Anquetil. En cas de victoire, il deviendrait donc le premier à remporter six éditions du Tour de France.

Il aura pour adversaire Luis Ocaña, qui avait menacé le Belge en 1971 et l'avait emporté en 1973 en l'absence de ce dernier. Sachant qu'il s'agit là d'un tour particulièrement montagneux, Joop Zoetemelk, qu'un très grave accident au Midi Libre avait écarté du tour 1974, est attendu parmi les concurrents du « cannibale ». On verra les débuts dans le tour du jeune Italien Francesco Moser. Le favori des Français est Bernard Thévenet, qui vient d'emporter le Dauphiné Libéré en distançant Eddy Merckx de plus de dix minutes. Mais Merckx, après un début de saison où il a couru toutes les classiques, remportant Milan-San-Remo, l'Amstel Gold Race, le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège (devant Thévenet) sans compter les places d'honneur (deuxième de Paris-Roubaix, troisième de la Flèche wallonne), était lors du Dauphiné dans une période de préparation du tour.

Déroulement de la course modifier

Le prologue se déroulant en Belgique, on s'attend à un Merckx plus que motivé pour l'emporter, d'autant qu'il est spécialiste du contre-la-montre. Mais sur 6 km, la puissance de Francesco Moser fait merveille et Merckx ne peut revêtir, pour deux secondes, le maillot jaune.

Dès la première étape cependant, la vraie bagarre commence. Entre Molenbeek et Roubaix, Merckx a attaqué dans la côte d'Alsemberg et piégé bon nombre de concurrents : Bernard Thévenet abandonne près d'une minute, et Ocaña davantage encore. Merckx sait qu'il a intérêt à prendre de l'avance en prévision de la montagne. Mais il semble aussi courir après une victoire d'étape : on le voit se mêler aux sprints, ainsi il termine second à Molenbeek, troisième à Sable-Sur-Sarthe, faisant comme d'habitude le spectacle au quotidien, et les commentaires vont bon train sur ces prises de risques et cette débauche d'énergie qui semble déraisonnable. Pourtant, lors du premier contre-la-montre long seulement de 16 kilomètres, Merckx prend le maillot jaune et repousse Thévenet de 52 secondes. Le lendemain, Moser, désormais revêtu du maillot blanc de meilleur jeune, emporte l'étape d'Angoulême, au sprint, battant les véloces Van Linden, Godefroot et Merckx.

Le second secteur de la neuvième étape, Fleurance-Auch, voit se préciser le scénario de ce tour. C'est un nouveau contre-la-montre, sur 37 km cette fois, et si Merckx l'emporte, c'est de justesse face à un Thévenet déterminé qui ne lui abandonne finalement que neuf petites secondes, aidé cependant par une crevaison du champion belge. Avant d'attaquer les Pyrénées, Merckx a déjà distancé ses rivaux les plus dangereux : Zoetemelk, Ocaña, Van Impe sont à plus de quatre minutes. Thévenet est donc bien en position de premier adversaire du Belge.

Le Soulor, premier col du tour, distingue une vingtaine de coursiers, tous les favoris sont là, et c'est le « vieux » Felice Gimondi, que personne n'attendait, qui se détache et l'emporte seul à Pau. Le lendemain à Saint-Lary, les favoris se détachent. On retrouve Van Impe, ayant revêtu la nouvelle tunique à pois rouges, avec Zoetemelk, Thévenet et Merckx. Dans la montée du Pla d'Adet, première arrivée au sommet, Thévenet passe à l'attaque entraînant Zoetemelk qui emporte l'étape. Thévenet, victime d'une crevaison dans le dernier kilomètre, a tout de même repris près de cinquante secondes à Merckx et Van Impe. Ocaña, distancé, perd deux minutes. C'est un "jour sans" pour Gimondi qui perd près de cinq minutes et certainement le tour. Quant à Poulidor, le vainqueur d'étape de l'année précédente, malade, il est en perdition, mais s'accroche à ce tour qu'il parviendra à achever.

Le lendemain, jour de transition, on note la première victoire dans le tour du jeune Gerrie Knetemann et le geste de Gerben Karstens, qui escalade un équipier d'Ocaña, le sprinter belge Peelman, et écope de 200 F d'amende. Lors de la première étape en Auvergne, Michel Pollentier s'extrait du peloton des hommes forts, tandis que Merckx prend une nouvelle fois la seconde place.

Puis c'est la seconde étape auvergnate avec encore une arrivée au sommet, celui du puy de Dôme, escaladé au milieu d'une foule enthousiaste. Comme de coutume, c'est De Schoemacker, l'équipier montagnard de Merckx qui fait le tempo, mais pas assez rapidement pour empêcher le démarrage de Thévenet, rejoint cette fois-ci par Van Impe. Au milieu d'une foule hostile, Merckx, grimaçant, s'accroche vaillamment et limite les dégâts. Dans sa roue, près du point de rupture, vient le Néerlandais Zoetemelk. Van Impe bientôt s'envolera vers la victoire, Thévenet se sera rapproché un peu plus au général. Merckx est accueilli par des sifflets. Dans la dernière ligne droite, il est même frappé d'un coup de poing au foie donné par un spectateur[2] ne méritant pas le nom de supporter, un certain Nello Breton, qui fut même condamné ensuite par les tribunaux. Ce geste criminel ne fut pas sans conséquence sur la suite, le Maillot Jaune étant considérablement diminué par les soins qu'exigeait son hématome au foie.

Après un jour de repos, le parcours continue dans les Alpes. Et c'est la fameuse 15e étape du Tour de France 1975. Merckx, se sentant fort, attaque Thévenet sur son terrain, parvient à le distancer, mais est victime d'une défaillance dans la modeste montée sur Pra-Loup, défaillance qu'il attribuera plus tard à des cachets de Glifanan administrés par le médecin pour diminuer la douleur consécutive au coup de poing reçu au puy de Dôme[3]. Bernard Thévenet emporte l'étape et s'empare du maillot jaune. Le lendemain, survolté, il attaque au pied de l'Izoard, passe seul au sommet et triomphe à Serre-Chevalier devant Merckx.

Thévenet a désormais les atouts bien en main, d'autant que au départ de la 17e étape, toujours dans les Alpes, Merckx chute lourdement et se fracture le maxillaire. Loin d'abandonner cependant, le Brabançon fait le coup de feu dans toutes les descentes, où il parvient régulièrement à distancer Thévenet, lequel, épaulé par Raymond Delisle, parvient chaque fois à "recoller". À Morzine, c'est le grimpeur espagnol Vicente López Carril, discret jusqu'alors, qui parvient à l'emporter sur Van Impe et sur un petit peloton réglé par Merckx.

Le dernier morceau de bravoure était un contre-la-montre de quarante kilomètres entre Morzine et Avoriaz. Merckx, diminué par de multiples défaillances physiques, ne prend que la troisième place et ne distance Thévenet que d'une poignée de secondes. Lucien Van Impe distance en effet tout le monde dans ce contre-la-montre particulièrement pentu.

Le Tour se poursuit vers Paris, pour finir pour la première fois sur les Champs-Élysées où le sprinter Walter Godefroot parvint à s'imposer in extremis. Le président Valéry Giscard d'Estaing remet son ultime maillot jaune, vierge de toute publicité, à Bernard Thévenet. Une victoire magnifiée par l'attitude de Merckx.

Étapes modifier

Étape[4],[5],[6],[7] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 26 juin   Charleroi (BEL)  Charleroi (BEL) 6,25   Francesco Moser   Francesco Moser
1re étape (a) 27 juin   Charleroi (BEL)  Molenbeek (BEL) 94   Cees Priem   Francesco Moser
1re étape (b) 27 juin   Molenbeek (BEL)Roubaix 108,5   Rik Van Linden   Francesco Moser
2e étape 28 juin RoubaixAmiens 121,5   Ronald De Witte   Francesco Moser
3e étape 29 juin AmiensVersailles 169,5   Karel Rottiers   Francesco Moser
4e étape 30 juin VersaillesLe Mans 223   Jacques Esclassan   Francesco Moser
5e étape 1er juillet Sablé-sur-SartheMerlin-Plage 222,5   Theo Smit   Francesco Moser
6e étape 2 juillet Circuit de Merlin-Plage 16   Eddy Merckx   Eddy Merckx
7e étape 3 juillet Saint-Gilles-Croix-de-VieAngoulême 235,5   Francesco Moser   Eddy Merckx
8e étape 4 juillet AngoulêmeBordeaux 134   Barry Hoban   Eddy Merckx
9e étape (a) 5 juillet LangonFleurance 131   Theo Smit   Eddy Merckx
9e étape (b) 5 juillet FleuranceAuch 37,4   Eddy Merckx   Eddy Merckx
6 juillet Auch - Fleurance Journée de repos no 1
10e étape 7 juillet AuchPau 206   Felice Gimondi   Eddy Merckx
11e étape 8 juillet PauSaint-Lary-Soulan - Pla d'Adet 160   Joop Zoetemelk   Eddy Merckx
12e étape 9 juillet TarbesAlbi 242   Gerrie Knetemann   Eddy Merckx
13e étape 10 juillet AlbiSuper Lioran 260   Michel Pollentier   Eddy Merckx
14e étape 11 juillet AurillacPuy de Dôme 173,5   Lucien Van Impe   Eddy Merckx
12 juillet Nice Journée de repos no 2
15e étape 13 juillet NicePra-Loup 217,5   Bernard Thévenet   Bernard Thévenet
16e étape 14 juillet BarcelonnetteSerre Chevalier 107   Bernard Thévenet   Bernard Thévenet
17e étape 15 juillet ValloireMorzine - Avoriaz 225   Vicente López Carril   Bernard Thévenet
18e étape 16 juillet MorzineChâtel 40   Lucien Van Impe   Bernard Thévenet
19e étape 17 juillet Thonon-les-BainsChalon-sur-Saône 229   Rik Van Linden   Bernard Thévenet
20e étape 18 juillet Pouilly-en-AuxoisMelun 256   Giacinto Santambrogio   Bernard Thévenet
21e étape 19 juillet MelunSenlis 220,5   Rik Van Linden   Bernard Thévenet
22e étape 20 juillet Paris - Circuit des Champs-Élysées 163,35   Walter Godefroot   Bernard Thévenet

Classements modifier

Classement général final modifier

Classement général[8]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Bernard Thévenet     France Peugeot-BP-Michelin en 114 h 35 min 31 s
2e Eddy Merckx   Belgique Molteni-RYC + min 47 s
3e Lucien Van Impe     Belgique Gitane-Campagnolo + min 1 s
4e Joop Zoetemelk   Pays-Bas Gan-Mercier-Hutchinson   + min 42 s
5e Vicente López Carril   Espagne Kas-Kaskol + 19 min 29 s
6e Felice Gimondi   Italie Bianchi-Campagnolo + 23 min 5 s
7e Francesco Moser     Italie Filotex + 24 min 13 s
8e Josef Fuchs   Suisse Filotex + 25 min 51 s
9e Edward Janssens   Belgique Molteni-RYC + 32 min 1 s
10e Pedro Torres   Espagne Super Ser (es) + 36 min 59 s
11e Hennie Kuiper   Pays-Bas Frisol-G.B.C. + 40 min 45 s
12e André Romero   France Jobo-Wolber-Sablière + 44 min 24 s
13e Georges Talbourdet   France Gan-Mercier-Hutchinson   + 44 min 49 s
14e Mariano Martinez   France Gitane-Campagnolo + 45 min 41 s
15e Joaquim Agostinho   Portugal Sporting-Sottomayor + 50 min 46 s
16e Raymond Delisle   France Peugeot-BP-Michelin + 55 min 21 s
17e Joseph Deschoenmaecker   Belgique Molteni-RYC + 55 min 24 s
18e Fedor den Hertog   Pays-Bas Frisol-G.B.C. + 56 min 45 s
19e Raymond Poulidor   France Gan-Mercier-Hutchinson   + 58 min 57 s
20e Ferdinand Julien   France Sporting-Sottomayor + h 5 min 27 s
21e Yves Hézard   France Gan-Mercier-Hutchinson   + h 5 min 54 s
22e Roberto Poggiali   Italie Filotex + h 6 min 2 s
23e Michel Pollentier   Belgique Carpenter-Confortluxe-Flandria + h 15 min 23 s
24e Antoon Houbrechts   Belgique Bianchi-Campagnolo + h 19 min 54 s
25e José Luis Viejo   Espagne Super Ser (es) + h 22 min 29 s

Classements annexes finals modifier

Classement par points modifier

Grand Prix de la montagne modifier

Classement du meilleur jeune modifier

Classement général du meilleur jeune[9],[11]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Francesco Moser     Italie Filotex en 114 h 59 min 44 s
2e Hennie Kuiper   Pays-Bas Frisol-G.B.C. + 16 min 32 s
3e André Romero   France Jobo-Wolber-Sablière + 20 min 11 s
4e Georges Talbourdet   France Gan-Mercier-Hutchinson   + 20 min 36 s
5e Fedor den Hertog   Pays-Bas Frisol-G.B.C. + 32 min 32 s
6e Ferdinand Julien   France Sporting-Sottomayor + 41 min 24 s
7e Michel Pollentier   Belgique Carpenter-Confortluxe-Flandria + 51 min 10 s
8e José Luis Viejo   Espagne Super Ser (es) + 57 min 41 s
9e Martín Emilio Rodríguez   Colombie Bianchi-Campagnolo + 59 min 43 s
10e Régis Ovion   France Peugeot-BP-Michelin + h 5 min 10 s

Classement des sprints intermédiaires modifier

Classement par équipes modifier

Les coureurs de l'équipe en tête de ce classement portent une casquette jaune (représentée dans les classements par l'icône   à côté du nom de l'équipe)[13],[14].

Classement par équipes[9]
  Équipe Pays Temps
1re Gan-Mercier-Hutchinson     France en 345 h 3 min 49 s
2e Molteni-RYC   Belgique + min 28 s
3e Filotex   Italie + 11 min 17 s
4e Gitane-Campagnolo   France + 20 min 8 s
5e Peugeot-BP-Michelin   France + 28 min 47 s
6e Bianchi-Campagnolo   Italie + 41 min 13 s
7e Kas-Kaskol   Espagne + h 4 min 48 s
8e Super Ser (es)   Espagne + h 5 min 22 s
9e Sporting-Sottomayor   Portugal + h 34 min 45 s
10e Frisol-G.B.C.   Pays-Bas + h 37 min 19 s

Classement par équipes aux points modifier

Classement par équipes par points[9],[15]
  Équipes Pays Point(s)
1re Gan-Mercier-Hutchinson     France 950
2e Gitane-Campagnolo   France 1 072
3e Molteni-RYC   Belgique 1 425
4e Bianchi-Campagnolo   Italie 1 538
5e Peugeot-BP-Michelin   France 1 553
6e Filotex   Italie 1 560
7e Carpenter-Confortluxe-Flandria   Belgique 1 605
8e Frisol-G.B.C.   Pays-Bas 2 269
9e Super Ser (es)   Espagne 2 319
10e Miko–De Gribaldy   Belgique 2 565

Autres prix décernés modifier

En outre, lors de cette édition, furent attribués, pour la dernière fois dans un Tour, le prix de l'amabilité ou du cycliste le plus aimable à Yves Hézard, et le prix du cycliste le plus élégant à Felice Gimondi.

Enfin, devait être décerné au coureur Jean-Claude Misac un prix original, mis en compétition par la chaîne TF1, au titre du coureur le plus souvent apparu sur l'écran en fin d'étape.

Évolution des classements modifier

Évolution des leaders des classements par étape[16],[17]
Étape Vainqueur Classement général
 
Classement par points
 
Classement de la montagne
 
Classement du meilleur jeune
 
Classement des sprints intermédiaires Classement par équipes Classement de la combativité
au temps
 
aux points
P Francesco Moser Francesco Moser Francesco Moser Non décerné Francesco Moser Non décerné Gan-Mercier-Hutchinson Gan-Mercier-Hutchinson Non décerné
1a Cees Priem Eddy Merckx Joop Zoetemelk Marc Demeyer Carpenter-Confortluxe-Flandria Eddy Merckx
1b Rik Van Linden Francesco Moser Carpenter-Confortluxe-Flandria
2 Ronald De Witte Rik Van Linden Lucien Van Impe Jean-Claude Misac
3 Karel Rottiers Jean-Claude Misac
4 Jacques Esclassan Martín Emilio Rodríguez
5 Theo Smit Michel Laurent
6 Eddy Merckx Eddy Merckx Yves Hézard
7 Francesco Moser Luis Ocaña
8 Barry Hoban Fedor den Hertog
9a Theo Smit Gan-Mercier-Hutchinson Guy Sibille
9b Eddy Merckx Gan-Mercier-Hutchinson
10 Felice Gimondi Lucien Van Impe
11 Joop Zoetemelk Giovanni Battaglin Joop Zoetemelk
12 Gerrie Knetemann Gerrie Knetemann
13 Michel Pollentier Francesco Moser Hennie Kuiper
14 Lucien Van Impe Eddy Merckx
15 Bernard Thévenet Bernard Thévenet Eddy Merckx
16 Bernard Thévenet Joop Zoetemelk
17 Vicente López Carril Vicente López Carril
18 Lucien Van Impe Ole Ritter
19 Rik Van Linden Jean-Claude Misac
20 Giacinto Santambrogio Roger Legeay
21 Rik Van Linden Herman Van Springel
22 Walter Godefroot Fedor den Hertog
Classements finals Bernard Thévenet Rik Van Linden Lucien Van Impe Francesco Moser Marc Demeyer Gan-Mercier-Hutchinson Gan-Mercier-Hutchinson Eddy Merckx

Liste des coureurs modifier

Molteni
Gan-Mercier-Hutchinson
KAS
Jolly Ceramica
Super Ser
Peugeot-BP-Michelin
Bianchi-Campagnolo
Gitane-Campagnolo
Filotex
Carpenter-Confortluxe-Flandria
Sporting-Sottomayor
Miko-De Gribaldy
Frisol-G.B.C.
Jobo-Wolber-Sablière

NP : Non-Partant; A : Abandon en cours d'étape; HD : Hors Délai ; HC : Hors Course.

Annexes modifier

Vidéos modifier

Notes et références modifier

  1. Pierre LAGRUE, « MERCKX Eddy (1945- ) », sur Encyclopædia Universalis
  2. a et b Laurent VERGNE, « Tour de France - 1975 : 40 ans avant Froome, la France contre Merckx », sur Eurosport France,
  3. Miroir du Cyclisme no 206
  4. « 62ème Tour de France 1975 » [« 62nd Tour de France 1975 »], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
  5. Augendre 2016, p. 66.
  6. Arian Zwegers, « Tour de France GC top ten » [archive du ], CVCC (consulté le )
  7. « The history of the Tour de France – Year 1975 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  8. « The history of the Tour de France – Year 1975 – Stage 22 Paris > Paris », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  9. a b c d et e (es) « Clasificaciones oficiales », Mundo Deportivo,‎ , p. 21 (lire en ligne [archive du ])
  10. (nl) « Bergprijs » [« Mountain prize »], Gazet van Antwerpen,‎ , p. 19 (lire en ligne [archive du ])
  11. (nl) Pieter van den Akker, « Stand in het jongerenklassement – Etappe 22 » [« Standings in the youth classification – Stage 22 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )
  12. (nl) Pieter van den Akker, « Sprintdoorkomsten in de Tour de France 1975 » [« Sprint results in the Tour de France 1975 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )
  13. van den Akker 2018, p. 148.
  14. Nauright et Parrish 2012, p. 455.
  15. Saunders 1975, "Final team points classification".
  16. (nl) « Tour panorama », Gazet van Antwerpen,‎ , p. 19 (lire en ligne [archive du ])
  17. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1975 » [« Information about the Tour de France from 1975 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

4. Miroir du cyclisme n°252, page 81.

5. Page Wikipédia au nom du coureur Jean-Claude Misac.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier