Tour de Badum
La Tour de Badum ou Tour de l'Abadum (on trouve également La Badum) est une tour de guet qui est située à 7 km au sud de Peñíscola; elle est bâtie sur un rocher d'environ 97 m de haut entre le Barranc del Volante et la plage de Pebret, au pied de la montagne d'Irta. On ne sait avec certitude si elle appartenait au système de vigie du Château de Xivert, ou si elle dépendait de la forteresse de Peñiscola[1].
Architecture modifier
C'est une construction circulaire du XVIe siècle (l'année exacte serait 1506[2]), en pierre de taille et sans porte, mais avec de petites fenêtres dans la partie supérieure de la structure. Le diamètre à la base est de 5,75 m et le sommet a un diamètre de 5,25 m. Sa hauteur est de 11 m et les murs ont une épaisseur de 1 m.
Écu et inscription modifier
Sur la façade ouest, regardant vers le chemin de Pebret, on voit l'écu du Royaume de Valence de l'époque de Charles V, surmonté par l'aigle bicéphale de l'Autriche. Une inscription donne la date de la construction en 1554, le Duc de Maqueda étant vice-roi de Valence. Sur le cartouche inférieur, on lit : «SIEMBRA ALARMA Y PROTÉGEME».
Protection modifier
Actuellement, la Tour est sous la protection de la Déclaration générique du Décret du , et de la loi 16/1985 sur le Patrimoine Historique[3].
Notes et références modifier
- Informations et données sur les constructions de Peñiscola, où on trouve des informations sur la Tour de Badum (es)
- Torre de Badum, apartat "Història" (es)
- Llei 16/1985 sobre Patrimoni Històric (es)
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- (es) Brau Piñana Francisco, Meseguer Folch Vicente, Las torres vigía de la costa del Maestrat. Estado actual y propuesta de actuaciones básicas para su restauración y conservación, Centre d'Estudis del Maestrat, 57-58 (Benicarló: CEM, oct-des 1996), pp. 68-73.
- (es) Castillos de España (volumen III). Lleó: Everest, 1997. pp. 1479-1480. (es)
- (es) Pascual Madoz, Diccionario geográfico-estadístico-histórico de España y sus posesiones de Ultramar, Madrid, 1845-1850, Tome III, page 285 (lire en ligne)
