Toma N. Socolescu

architecte roumain

Toma N. Socolescu est un architecte roumain néo-classique important du milieu à la fin du XIXe siècle (Ploiești, - Ploiești ). Premier architecte roumain dans le comté de Prahova ayant été formé en Roumanie, il participe largement à l'urbanisme de la ville de Ploiești. Il construit de nombreux ouvrages publics dans sa région de Prahova, tout en ayant la particularité d'avoir exercé aussi en tant qu'entrepreneur en bâtiments. Il exécute ses propres plans comme ceux d'autres architectes.

Toma N. Socolescu
Image illustrative de l'article Toma N. Socolescu
Toma N. Socolescu dans la trentaine.
Présentation
Naissance
Ploiești, Principauté de Valachie
Décès
Ploiești, royaume de Roumanie
Nationalité roumaine
Mouvement Architecture néo-classique
Activités Architecture, urbanisme, construction civile, artiste peintre
Diplôme Architecte diplômé de l'École des Beaux-Arts de Bucarest, section architecture
Formation Architecture civile et religieuse
Œuvre
Réalisations Églises Sfantu Vîneri et Sfinţii Împărați, bains municipaux de Ploiești, caserne Cuza-Vodă de Bucarest
Projets Réalisation du premier plan topographique de Ploiești en 1882
Distinctions Croix de Cavalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie
Entourage familial
Père Niculae Gheorghe Socol
Famille Ion N. Socolescu (frère), Toma T. Socolescu (fils)
Compléments
Architecte et maître d'œuvre, entrepreneur dans les pétroles.

Biographie modifier

Né en 1848 à Ploiești, fils de l'architecte Niculae Gheorghe Socol, architecte majeur du Județ de Prahova, de style néo-classique[e 1], il est le seul architecte roumain officiant à Prahova de son époque, les autres étant tous d'origine étrangère[e 2]. Bâtisseur de très nombreux édifices publics et officiels du județ, d'églises et de remarquables maisons particulières, dont plusieurs sont inscrits au patrimoine architectural historique de la Roumanie, Il est aussi architecte en chef de la ville de Ploiești[e 3] et maître d’œuvre. Il réalise en effet la plupart de ses ouvrages après avoir dressé tous les plans. Selon son fils, Toma T. Socolescu, il fabrique lui-même les matériaux nécessaires aux constructions[c 1]. Ainsi, en tant que maître d’œuvre et entrepreneur[e 1], exécutant les plans d'autres architectes, il bâtit écoles, hôpitaux, lycées et casernes[c 1],[e 4]. Dans les dernières années de sa vie, il s'engage dans l'industrie pétrolière et devient propriétaire de plateformes pétrolières dans la commune de Buștenari (ro), dans le Județ de Prahova. En association avec Toma Rucăreanu, il construit lui-même une fabrique de gaz dénommée "Lumina", à côté de la Gare du Sud (ro), de Ploiești[a 1],[c 2],[d 1].

 
Dessin de Toma N. Socolescu représentant Michel le Brave.

Travailleur acharné, il est aussi doté de la fibre artistique. Bon dessinateur et aquarelliste[b 1], il aime aussi à créer et façonner des objets artisanaux décoratifs en terre cuite vernissée, ainsi que des poêles traditionnels roumains dans sa propre maison[a 1],[d 1]. Il existe au Musée d'Art de Ploiești une aquarelle et un dessin : 'Michel Le Brave, à cheval'[1]. Originaire de Transylvanie, et en écho à la fondation de la ville par Michel le Brave, l'architecte décore nombre de ses constructions par un frontispice orné d'un bas-relief du Prince[a 2],[b 2],[d 2].

Il est très proche de son plus jeune frère l'architecte Ion N. Socolescu (ro) qu'il soutient financièrement pendant toutes ses études à l'école d'architecture de Paris. Il déménage à Bucarest en 1896 pour suivre le grand chantier de la caserne Cuza-Vodă.

Il fait partie de la vingtaine de signataires, dont Ion Mincu[2], d'une pétition demandant au premier ministre, la création d'une Commission des monuments historiques, ayant pour but de protéger et conserver le patrimoine architectural roumain. La pétition est publiée dans le journal Les Annales de l'Architecture en mai 1890[3].

Il meurt à l'âge de 48 ans le à Ploiești, ayant accompli une œuvre conséquente[e 1], et cela malgré la fin prématurée de son activité professionnelle. Il est enterré dans le caveau familial Socolescu au cimetière Bellu de Bucarest.

Éducation et voyages modifier

Il étudie l'architecture dans la section conduite par les architectes Alexandru Orăscu (ro) et Carol Benişu (ou Carol Beniş) (ro) à l'École des Beaux-Arts de Bucarest. Il intègre l'école le , qu'il terminera en 1870[a 3],[b 3],[d 3], après avoir suivi une formation académique classique[e 5]. Son diplôme est signé de la main du roi Carol Ier[a 4],[d 4].

Les architectes roumains sont alors formés dans l'esprit de l'architecture classique. Le néo-classicisme est adopté en Valachie et en Moldavie dès le XVIIIe siècle[e 5], il perdurera jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Très actif et avide de connaissances, il entreprend deux voyages d'étude d'un mois en France et en Italie, le premier pendant l'hiver 1893-1894[b 4]. Il visite son frère Ion N. Socolescu (ro) alors élève architecte à l'École des Beaux-Art de Paris. Son périple en train continue vers Marseille, Nice, Monte-Carlo, puis en Italie à Gènes, Rome, Naple où il découvre Pompei et Herculanum. Sur le chemin du retour, il visite Venise. En 1896, il entreprend un ultime voyage, cette fois avec son épouse, au nord de l'Italie. Il visite alors Milan, puis Nice de nouveau et remonte sur Paris, toujours en train. Il passe par Vienne avant d'arriver à Ploiesti le [b 4].

Fonctions officielles, titres et responsabilités publiques modifier

 
Décret royal de nomination de Toma N. Socolescu, publié au Moniteur Officiel Roumain en date du 21 février 1884, page 6470.
  • Architecte en chef de la ville de Ploiești, en 1882[d 5].
  • Membre fondateur de la Société des Architectes Roumains[4], créée vers le . Il était le seul parmi les fondateurs à exercer l'architecture à Ploiești[c 3],[5],[6]
  • Décoré de la Croix de Cavalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie le [e 6].

Généalogie modifier

La famille Socol de Berivoiul-Mare (ro), anciennement partie du territoire de Făgăraș ou Pays de Făgăraș est une branche de la famille Socol de Munténie (Muntenia), qui a ses racines dans le județ de Dâmbovița. Un ‘Socol', grand boyard et gendre de Michel Ier le Brave (1557-1601), avait deux fondations religieuses dans le județ de Dâmbovița, encore existantes, celles de Cornești et Răzvadu de Sus (ro). Il fit construire leurs églises (ainsi qu'une autre église dans la banlieue de Târgoviște). Ce boyard fut marié à Marula, fille de Tudora din Popești, sœur du Prince Antonie-Vodă. Marula fut reconnue par Mihai Viteazul comme sa fille illégitime, issue d'une liaison extra-maritale avec Tudora. Marula est enterrée dans l'église de Răzvadu de Sus, où, sur une dalle de pierre[7] richement sculptée, son nom peut être lu.

Nicolae Iorga, le grand historien roumain et ami de son fils Toma T. Socolescu, a trouvé des ancêtres Socol parmi les fondateurs de la Ville de Făgăraș au XIIe siècle[b 5]. Vers 1846, cinq frères Socol viennent en Munténie, depuis Berivoiul-Mare[b 6], dans le territoire de Făgăraș.

« Cinq frères ont traversé les montagnes, tous bâtisseurs, venant de la région de Făgăraș, un village au pied des montagnes, Berivoiul mare, où aujourd'hui encore le nom de Socol est répandu, et où l'on dit qu'un de leurs ancêtres serait venu de Munténie, à savoir de la région de Târgoviste, qui est le foyer de la famille Socol, étant jusqu'à aujourd'hui, près de Târgovişte, Valea lui Socol, ainsi que leurs deux églises fondatrices, à Răzvadul de Sus et à Cornești[a 5],[d 6]. »

L'un de ces cinq frères est le maître architecte Nicolae Gh. Socol (?? - décédé en 1872). Il s'installa à Ploiești vers 1840-1845 et se nomma Socolescu. Marié avec Iona Săndulescu, issue de la banlieue Sfantu Spiridon, il eut une fille (décédée en bas âge) et quatre garçons[a 6],[d 7], d'entre lesquels deux grands architectes : Toma N. Socolescu et Ion N. Socolescu (ro).

l'historien, cartographe et géographe Dimitrie Papazoglu (ro) évoque, en 1891[e 7], la présence de boyards roumains du premier degré à Bucarest, descendants de Socol de Dâmbovița. Enfin Constantin Stan fait également référence, en 1928, à l'origine précise de Nicolae Gheorghe Socol :

« Au pied des Carpates, sur la rive droite du ruisseau du même nom, se trouve la commune de Berivoii-mari, l'un des plus anciens villages du foyer d'Olt. Les habitants sont composés de serfs et d'anciens boyards, et les familles de boyards roumains étaient : Socol, Boyer, Sinea et Răduleț, soldats ayant le privilège de garde-frontière. La famille G. Streza Socol a donné naissance à Nicolae Socol, un architecte diplômé de Vienne, qui a mis pied à terre dans la ville de Ploeşti, avec plusieurs de ses descendants vers le milieu du siècle dernier. Ioan N. Socolescu, architecte de Bucarest et Toma Socolescu[8], architecte de Ploeşti[e 8]. »

Œuvre architecturale et urbanistique modifier

 
Premier plan topographique de la ville de Ploiești dressé par l'architecte en chef Toma N. Socolescu, en 1883.

Toma N. Socolescu commence sa carrière d'architecte et de maître d’œuvre en 1870[a 3],[d 3]. Il élabore les plans et réalise la construction de tous les types de bâtiments : maisons particulières, bâtiments publics, fabriques, églises, etc. En tant qu'architecte en chef de la ville de Ploiești, il dresse, en 1882, le premier plan topographique de la cité : Planul urbei Ploesci, nomenclatura, de Toma N. Socolescu architectu, URBEI, Anu 1882[9],[a 7],[d 8].

En 1830, la ville de Ploiești ne comprend aucun édifice officiel, public, ni même d'école ou d’hôpitaux. Les services publics sont alors installés dans des locaux privés loués à cet effet et souvent impropres à cet usage[a 8],[d 9]. Tout restait donc à construire. Toma N. Socolescu joue un rôle majeur dans la construction et la planification des bâtiments publics.

La ville lui doit la plupart des bâtiments officiels publics du XIXe et du début du XXe siècle[e 1]. La plupart perdureront jusqu'en 1944. Certains, et en particulier les églises, sont toujours visibles.

À Ploiești modifier

Bâtiments publics et religieux, œuvres d'art modifier

  • Plans et construction de l'église Sfânta Vineri (ro)[10], entre 1875 et 1880. De nombreux soldats russes, présents dans le cadre le conflit russo-turque de 1877-1878, contribuent à son édification[a 9],[d 10]. Elle survit malgré des dégâts importants dû aux tremblements de terre de 1940 et 1977, mais aussi aux bombardements américains de 1944. Reconsolidée en 1998, l'église est classée monument historique[11]. Ses murs intérieurs sont décorés de fresques par le peintre Gheorghe Tattarescu[a 10],[d 11], orthographié alors : Tătărăscu.
  • Chapelle du cimetière Viișoara en 1880, lorsque est fondé le cimetière du même nom[a 3],[c 1],[d 3].
  • Plans et construction de l'église Sfinţii Împărați Constantin și Elena[12], vers 1890, située à l'intersection des rues Ion Luca Caragiale, Take Ionescu et Mărășești. L'architecte s'est inspiré de l'église épiscopale de Curtea de Argeș, connue à l'époque comme le plus beau monument du pays[a 11],[d 12] mais aussi du style de son frère Ion N Socolescu[13]. L'intérieur du bâtiment est décoré par le peintre d'églises alors réputé : Toma Vintilescu. Les travaux ne seront terminés qu'en 1902[d 13]. Gravement affecté par la guerre et les tremblements de terre, l'église a été restaurée et re-consacrée en 1945.
  • Plans et construction de l'ancien Tribunal, construit en 1879[a 2],[d 2], situé sur le trottoir de l'actuel Hôtel Prahova, il est gravement touché par le tremblement de terre de 1940 puis démoli dans les mois qui suivent[f 1].
 
L'ancien tribunal de Ploiești imaginé et construit par Toma N. Socolescu, en 1879.
  • Il établit les plans et construit le 'Palais des Bains Communaux' sur la commande de Radu Stanian, entre 1877 et 1979[a 12],[d 14],[f 2]. Les bains, renommés plus tard 'Bains Municipaux' sont ensuite vendus à la ville. Inaugurés en 1881, ils sont un symbole admiré par les habitants. Ils fonctionnent jusqu'après la seconde guerre mondiale, hébergeant les bains, mais aussi, par période, une partie des classes du lycée Sfântul Petru şi Pavel[14], un atelier typographique et d'autres institutions, comme la Bibliothèque Nicolae Iorga à partir de 1921 jusqu'en 1941[15]. Ils sont finalement détruits par les communistes en 1955[e 9], et remplacés par des blocs d'habitation blafards, sans style[f 2].
  • Les halles à poissons, en 1880, sous le mandat du maire Constantin T. Grigorescu. Elles sont démolies afin de faire place à la construction des Halles Centrales de Ploiești (ro), l’œuvre majeure de son fils Toma T Socolescu[a 3],[d 3].
  • La caserne de pompiers, derrière l'ancienne mairie, en 1881[a 3],[d 3].
  • Plans et construction de 'l'école des Arts et Métiers'[16], avenue Văleni (à l'époque), construite en 1886[a 13],[d 15]. Classée monument historique[17], elle est située au numéro 32 de la strada Văleni et abrite désormais[18] une administration publique, les Services de gestion urbaine de la ville de Ploiești.
  • École primaire de garçons "Numéro 3", alors située au coin des rues Târgușor (ou Târgșor), et lieutenant Al. Zagoriţ, anciennement rue Ghiţă Alexiu, en 1888[a 14],[c 1],[d 8]. Le bâtiment a subsisté, il héberge désormais une école maternelle au 51 de la rue Mărășești, au croisement avec la rue Ceahlău.
  • Le socle en marbre (extrait d'une carrière de Prahova) de la statue de la Liberté, ainsi que sa clôture en fer forgée[e 10]. Inaugurée le , la statue en bronze représente Minerve, Déesse de la sagesse. Elle est exécutée et coulée en France[a 15],[d 16]. Elle a changé plusieurs fois de place au fil du temps[f 3], elle est désormais située Place des Héros, devant la Cathédrale Saint Jean le baptiste (ro) (Catedrală Sfântul Ioan Botezătorul), construite par son fils Toma T. Socolescu. Elle est un important symbole de la ville à la suite des turbulence politiques de 1870[19], elle est restée longtemps négligée et cachée par les communistes. Très dégradée dans les années 2000[f 3], elle est finalement restaurée de 2008 à 2012, puis encore déplacée en 2012 sur son lieu actuel[20]. Classée monument historique[21].
 
L'école des Arts et Métiers de Ploiești au 32 de la rue Văleni en 2012.

Maisons particulières, commerces et hôtels modifier

  • La nouvelle Maison Dimitrie Sfetescu[a 16],[d 17]. Classée monument historique[22], elle devient le siège de la société pétrolière Concordia[23] dans les années 1930, puis le siège de la police municipale de Ploiești dans les années 2000. Elle est toujours visible au numéro 21 du boulevard Independenței[f 4].
  • Maison Gheorghe Dobrescu[a 16],[d 17], un grand commerçant de Brașov (Transylvanie), situé au 23, boulevard Independenței, et toujours visible[f 4].
  • Maison D. Angelescu[a 16],[d 17]. Détruite au début des années 2000[f 4]. Une maison a été depuis reconstruite, en copiant son style originel[24].
  • Propriété de Ion G. Gogălniceanu à l'intersection des rues I. Radovici[25] et Kogălniceanu, en 1870, une grande maison de commerçant, avec commerces au rez-de-chaussée et un étage. Le côté de l'immeuble comprend un frontispice décoré d'un bas-relief représentant deux lions et un buste de Michel le Brave, prince valache à l'origine du fort développement de la ville, et dont la mémoire est souvent rappelée sur les anciens bâtiments ou écrits liés à Ploiești[a 2],[d 2]. Elle est démolie à la suite du tremblement de terre de 1977[26].
  • Il établit les plans et construit une grande partie des magasins à un étage sur la rue Lipscani, un lieu de passage et de commerce historique et emblématique de la ville[a 3],[d 3], et dans d'autres rues du centre-ville, telle la rue Cavafi[c 1], de style néo-classique et néo-italien. Ces bâtiments sont conservés dans leur forme originale jusqu'aux bombardements américains de 1944. Le réaménagement urbain communiste, mis en place à partir des années 1960, puis la systématisation de Ceausescu ont décidé de leur sort. Ils ont tous disparus, comme d'ailleurs la rue Lipscani elle-même. La strada Lipscani était une ancienne rue légèrement courbée qui allait depuis le cœur de la ville jusqu'au Palais de Justice. Cette artère a disparu en deux étapes : la première moitié près du Palais de la Culture fut démolie entre 1968-1969, pour faire place à l'actuelle cité administrative. L'autre moitié fut démolie après le tremblement de terre de 1977[27].
 
La rue Lipscani de Ploiești dans les années 1930.
  • Maison Toma Rucăreanu, en 1884[a 16],[d 17]. Classée monument historique[28], devenue la maison Sfetescu, situé au 19 du boulevard Independenței. Elle héberge actuellement[18] le restaurant 'Mon Jardin'[f 4].
  • Le Grand Hôtel Luca Moise, ainsi que la salle de théâtre attenante, terminés le [a 3],[d 3]. L'hôtel était situé à l'intersection des rues Mihail Kogălniceanu, anciennement Franceză et Constantin Dobrogeanu Gherea, anciennement Municipalității[29].
  • Toujours vers 1888, il construit le grand bâtiment 'Eliade', sur la place devant le Grand Hôtel Luca Moise[a 14],[d 8].
  • La maison Bazar sur l'ancienne avenue Bucureşti, au coin de la rue Ştefan cel Mare.
  • La maison Naumescu sur la rue Rudului.
  • Plans et construction de l'hôtel Bulevard, en 1896, qui est sa dernière œuvre. Il était placé sur la place de l'Union (Piața Unirii), disposait d'un rez-de-chaussée occupé par des boutiques, et de chambres à l'étage. Après la Première Guerre mondiale, il est loué par l'administration financière de Prahova. Prahova[a 14],[d 8]. Il a été démoli depuis.

La liste n'est pas exhaustive[a 17],[d 18].

Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur modifier

  • L'école secondaire de filles Despina Doamna, rue Buna Vestire, en 1890, d'après le projet de son frère Ion N. Socolescu (ro)[a 18],[c 4],[d 19],[30]. Transformée en hôpital militaire au cours de la secondaire guerre mondiale de 1941 à 1943, L'école est finalement entièrement détruite par les bombardements américains d'avril 1944[f 5].
  • Reconstruction de l'hôpital Boldescu, en 1893, situé rue Boldescu, hôpital fondé en 1831 par l'intendant de boyard du même nom Gheorghe Bolcescu[31]. Les travaux sont exécutés sur les plans de l'architecte Filip Xenopol[a 19],[d 20].
  • Les écoles 'Numéro deux' de garçons et de filles[a 14],[d 8].

Dans le județ de Prahova modifier

  • Église Sfinții voievozi[32], vers 1876, située au centre de la ville d'Urlați[33]. Le peintre Gheorghe Tattarescu l'a aussi décoré de nombreuses icônes remarquables[c 1],[34].
  • Restauration de l'ancienne mairie de Câmpina vers 1880[c 1], bâtiment originellement construit par son père Niculae Gheorghe Socol vers 1850 pour le journaliste Zaharia Carcalechi (ro), il est récupéré par l'administration locale, en 1877, pour être transformée en mairie. Elle était située à l'intersection de l'avenue Doftanei[35], et du boulevard central de la ville, le boulevard Carol I[36]. Elle est démolie en 1922, et une autre mairie est construite sur le même site[37].

Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur modifier

La liste n'est pas exhaustive[a 17],[d 18].

À Bucarest modifier

Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur modifier

  • La caserne Cuza-Vodă[c 1],[a 14],[d 8],[38], située sur la butte de Spirea, au milieu de l'ancien quartier historique Uranus, entièrement rasé par Ceausescu, pour construire le gigantesque et très contesté "palais du Peuple".

Dans d'autres județ modifier

Réalisations en tant que maître d’œuvre & entrepreneur modifier

Héritage modifier

Jusqu'en 1944, une bonne partie des plus belles rues de Ploiești, et des monuments phares de la ville dont il est l'auteur, marquent profondément le visage de la cité, pour laquelle Toma N. Socolescu avait apporté la touche néo-classique d'inspiration française, et italienne. Viennent s'y ajouter le style néo-roumain, dont une large production de son fils Toma T. Socolescu, grand bâtisseur lui aussi à Ploiești et dans tout le Judet, mais aussi des constructions de style art déco, voire Bauhaus. Les bombardements américains de 1944 mettent à terre un huitième des bâtiments et affectent définitivement l'harmonie de la ville ainsi que son éclectisme architectural[40],[41],[f 6]. Les tremblements de terre de 1940 et 1977 donnent eux-aussi des coups de boutoir sur les constructions de Prahova, dont plusieurs de Toma N. Socolescu. Toutefois, les destructions les plus signficatives sont l'apanage des communistes qui achèveront de défigurer la ville entre 1960 et 1989, par deux vagues de systématisation. La plus massive est décidée par Nicolae Ceaușescu, le dernier dictateur communiste. Ces opérations de table-rase prétextent souvent la fragilisation[42] des bâtiments par le tremblement de terre de 1977 pour les faire disparaître, et avec eux le visage d'une époque n'évoquant que trop une bourgeoisie éduquée triomphante[e 11], et l'expression insolente d'une période que le nouveau régime voulait absolument faire oublier[43]. Il subsiste toutefois[18], plusieurs églises et bâtiments publics de l'architecte, ainsi que quelques belles demeures. Ils restent des emblèmes de la ville, la plupart classées monuments historiques. Les œuvres de Toma N. Socolescu demeurent l'expression du néoclassicisme en architecture.

Très connu dans la ville de Ploiești, le nom de l'architecte bâtisseur est rattaché à l'histoire d'une cité riche de son activité commerçant et pétrolière, et dont l'avenir semblait alors radieux. Un lycée porte son nom[44], ainsi qu'une rue: strada Arhitect Toma Socolescu.

Bibliographie modifier

  • (ro) Toma T. Socolescu, Amintiri[45], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 237 pages, (ISBN 973-86771-0-6)[46].
  • (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[47], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages, (ISBN 973-86771-1-4)[48].
  • (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[49], éditions Cartea Românească, Bucarest, Préfacé par Nicolae Iorga, 1938, 111 pages, référence : 16725[50]. Le livre contient une large part des chapitres rédigés (par l'architecte) pour la 'Monographie de la ville de Ploești' de Mihail Sevastos (ro).
  • (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești[51], Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1938, 1 vol., 905 pages[52].
  • (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, auteur d'une thèse de doctorat : ARHITECŢII SOCOLESCU 1840-1940 - Studiu monografic, dédiée aux architectes Socolescu, publiée à l'Université d'architecture et d'urbanisme : Ion Mincu, 2014, 330 pages. La thèse est disponible à l'UAIM - Résumé de la thèse de Gabriela Petrescu.
  • (ro) Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[53],[54], auteur du site spécialisé sur la ville de Ploiești et son histoire : RepublicaPloiesti.net.
  • (ro) Lucian Vasile, Orașul sacrificat. Al Doilea Război Mondial la Ploiești ('La ville sacrifiée. La seconde guerre mondiale à Ploiești'), Asociatia pentru Educatie si Dezvoltare Urbana , Ploiești, 2016 (1re édition: 2014), 1 vol., 336 pages, (ISBN 978-973-0-21379-9) - Références du livre disponible sur le site de Republica Ploiești.
  • (ro) Revue Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă[55], Directeur de publication : Ion N. Socolescu (ro), Tipgografia Curtii Regale, F. Göbl & fils, Bucarest, publiée de 1890 à 1893[56]
  • (ro) Constantin Trestioreanu, Gheorghe Marinică, Bisericile din Ploiești, I Bisericile ortodoxe, Editura Ploiești Milenium III, Ploiești, 2003, 203 pages, (ISBN 973-85670-4-1).

Autres sources modifier

  • (ro) Documents officiels des institutions roumaines, dont le journal officiel roumain (Monitorul Oficial).
  • (ro) Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest[57].
  • (ro) Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu[58].
  • (fr) et (ro) Archives de la famille Socolescu (Paris, Bucarest) dont un fonds photographique.

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  • (a) (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[49], Editura : Cartea Românească, Bucarest, Préfacé par Nicolae Iorga, 1938, référence : 16725, 111 pages.
  1. a et b page 106.
  2. a b et c pages 54-55.
  3. a b c d e f et g page 55.
  4. page 47.
  5. Traduction du roumain d'un passage de la page 37.
  6. pages 105 et 106.
  7. En 1938, Toma T. Socolescu écrit : « Architecte de la mairie, il réalise le premier plan complet de la ville, avec la nomenclature des rues - inexistante jusqu'alors - comme nous le verrons dans le chapitre relatif à l'histoire du plan de la ville "Construire et urbanisme", plan approuvé en séance du conseil municipal du 9 janvier 1882, le maire étant alors Constantin. T. Grigorescu », page 56.
  8. page 45.
  9. pages 14 et 55.
  10. pages 15 et 92.
  11. page 11.
  12. page 55 et 56.
  13. page 34.
  14. a b c d e f g et h page 56.
  15. page 64.
  16. a b c et d page 39.
  17. a et b Toma T. Socolescu écrit : « [...] Et bien de nombreuses autres maisons particulières. », page 56.
  18. page 59.
  19. pages 45 et 46.
  1. page 19.
  2. page 66.
  3. page 30.
  4. a et b Notes de voyages rapportées par son fils Toma T., pages 19 et 20.
  5. note 8, page 15.
  6. page 14 - Toma T. Socolescu écrit vers 1950 :
    « Mon grand-père, Nicolae Gh. Socolescu, également architecte, ayant fait ses études à Vienne, était un descendant d'une famille qui, par un ancêtre lointain, avait été anobli, en 1655, par le prince G. Rakoczy. Le document original écrit en peau de veau, en latin, avec des lettres d'or et l'emblème de la famille en couleurs, lacé et portant le sceau princier en cire rouge, est en la possession du major S. Socol, ancien maire de la ville de Făgăraş, où il vit.
    N. G. Socolescu (Socol, en Ardeal) est venu en Munténie de la commune de Berivoiu Mare, située au pied des montagnes dans la région de Făgăraș, et s'est installé à Ploieşti, avec ses cinq autres frères, - au moment de la révolution, vers 1846, - à savoir dans le faubourg de Sf. Spiridon. Pendant mon enfance et jusqu'à plus tard, existait sa maison à Culea Căleni, une maison avec un rez-de-chaussée, de forme générale carrée, en retrait de la rue et entourée d'un jardin. Il a épousé Ioana, née Săndulescu, du même faubourg, et son nom apparaît parmi les fondateurs dans les registres paroissiaux ; et comme il était d'usage à cette époque, je pense qu'il y fut aussi enterré, - bien que les recherches que j'ai faites soient restées infructueuses, - en 1872. »
    (Traduction française).
  • (c) (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[47], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages.
  1. a b c d e f g h et i page 70.
  2. page 71.
  3. Liste de tous les membres fondateurs : Alexandru Orăscu, premier président ; Carol Benişu ; Mihai Capuţineanu ; Gheorghe Duca ; Alexandru Săvulescu ; Ioan N. Socolescu ; Dumitru Mamairol ; Gheorghe Mandrea ; Ion Mincu; Grigore P. Cerchez; Ştefan Ciocârlan; N. P. Cerchez; Toma N. Socolescu; Grigore Călinescu; N. Stavrolea ; Filip Montureanu ; Filip Xenopol ; Nicolae Gabrielescu ; George Sterian ; I Constantinescu ; P. Petriciu ; R. Nedelescu ; F. Thyr ; C. Stravrolea - page 50.
  4. pages 70 et 82.
  • (d) (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești, Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1938, 905 pages.
  1. a et b page 215.
  2. a b et c pages 194-195.
  3. a b c d e f et g page 195.
  4. page 187.
  5. pages 196,607-608.
  6. Traduction du roumain d'un passage de la page 177.
  7. pages 214-215.
  8. a b c d e f g h et i page 196.
  9. page 185.
  10. pages 154 et 195.
  11. page 155.
  12. page 151.
  13. page 757.
  14. pages 195 et 196.
  15. page 174.
  16. pages 90 et 91.
  17. a b c et d page 179.
  18. a et b Toma T. Socolescu écrit: « [...] Et bien de nombreuses autres maisons particulières. », page 196.
  19. pagie 199.
  20. pages 185 et 186.
  21. a et b page 133.
  • (e) (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, ARHITECŢII SOCOLESCU 1840-1940 - Studiu monografic (Les architectes Socolescu 1840-1940, Étude monographique), thèse de doctorat dédiée aux architectes Socolescu, publiée à l'Université d'architecture et d'urbanisme : Ion Mincu, 2014, 330 pages. La thèse est disponible à l'UAIM - Résumé de la thèse de Gabriela Petrescu.
  1. a b c et d page 47.
  2. page 35.
  3. page 32.
  4. pages 40-41 et 47.
  5. a et b pages 33-34.
  6. page 33.
  7. page 18 - Dimitrie Papazoglu, Istoria fondărei oraşului Bucureşti, Bucureşti, Curtea Veche, 2005, p. 59.
  8. page 18 - Constantin Stan, Şcoala poporană din Făgăraş şi depe Târnave,Volumul.I, Făgăraşul. Sibiu, Tiparul institutului de arte Grafice „Dacia Traiană”, 1928, p. 153.
  9. page 39.
  10. pages 44 et 46.
  11. page 20.
  • (f) (ro) RepublicaPloiesti.net, Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[53],[54], Créateur (août 2009) et auteur du site consacré au passé de la ville et à son architecture.
  1. page Top 10 clădiri dispărute ale orașului Ploiești (les 10 plus grands immeubles disparus de Ploiești), juin 2016 - Top 10 clădiri dispărute ale orașului Ploiești et page Tribunalul Vechi (histoire du vieux tribunal), février 2010 - Tribunalul Vechi.
  2. a et b page Palatul Bailor Municipale (Le Palais de Bains Municipaux), avril 2010 - Palatul Bailor Municipale.
  3. a et b page Statuia Libertati (La statue de la Liberté), juillet 2010 - Statuia Libertati.
  4. a b c et d page O plimbare pe Bulevard (II) (Une promenade sur le boulevard), décembre 2010, une promenade sur le boulevard Independenței qui évoque les anciennes maisons dont celle de Dimitrie Sfetescu, Gheorghe Dobrescu, D. Angelescu et Toma Rucăreanu - O plimbare pe Bulevard (II).
  5. page Scoala Despina Doamna si Casa Pionierilor (L'École Despina Doamna et la Maison des Pionniers), février 2011, Histoire de l'école de filles Despina Doamna - Scoala Despina Doamna si Casa Pionierilor.
  6. page Bombardamentul din 5 aprilie 1944 asupra Ploieștiului (Le bombardelent du sur Ploiești, , Vidéo sur les bombardements américains d'avril 1944 - Bombardamentul din 5 aprilie 1944 asupra Ploieștiului et la page Panorama aeriana a Ploiestilor dupa bombardament (Panorama aérien de Ploiești après le bombardement), publié le , montrant des photos d'époque des destructions occassionées : Panorama aeriana a Ploiestilor dupa bombardament.


  • Autres notes et références :
  1. (ro) Site internet du musée : Muzeul Judeţean de Artă.
  2. La liste comprend des architectes et artistes de premier rang à l'époque : Aman T., Pictor ; Alpar I., Pictor ; Baicoianu C (ro)., Architect ; Beniş O (ro)., Architect ; Căluiescu, Architect ; Ciocîrlan S., Architect ; Carcaleţeanu, Pictor ; Constantinescu, Architect ; Gavrilescu, Architect ; Georgescu (ro), Sculptor ; Mincu, Architect ; Mandrea, architect ; Maimarolu (ro), Architect ; Mirea , Pictor ; Orăscu (ro)., Architect ; Petriceu., Architect ; Pompilian (ro)., Pictor ; Săvulescu (ro), Architect ; Socolescu T., Architect ; Sterian, Architect ; Storck, Sculptor ; Stăncescu (ro)., Pictor ; Socolescu I (ro), Architect ; Stoicescu., Pictor. ; Tatărascu., Valbudea (ro), Pictor, Sculptor.
  3. , Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, où en français: 'Annales de l'Architecture et des arts apparentés', année I, numéro 5, mai 1890, pages 97 et 98 - Lien direct vers le numéro.
  4. (ro) site de l'UAR, anciennement Société des Architectes Roumains, historique.
  5. (ro) Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, année II, numéro 3, mars 1891, page 41 - Lien direct vers le numéro.
  6. (ro) Historique de l'Union des Architectes de Roumanie et le numéro spécial publié par l'UAR pour les 130 ans de la SAR, en page 2 : 1891-2021 : 130 de ANI de la Constiturea Societații Arhitecților din România.
  7. (ro) Inscription de la croix située sur la pierre tombale de Răzvadu de Sus : « S'est éteinte la servante de Dieu Marula, Dame Intendante de Messire Socol, ancien Grand Intendant, fille de feu le Prince Mihai et de Dame Tudora, en l'an 1647, sous le règne du Prince Ion Matei Basarab, au mois de décembre, le 17e jour, vers la dixième heure de la nuit, calendrier solaire de la 21e année. », d'après la version roumaine faite par G.D. Florescu en 1944 à partir de la version originale en slavon : « A răposat roaba lui Dumnezeu Marula clucereasa jupanului Socol fost mare clucer, fiică a răposatului Io Mihai Voevod și a jupînesei Tudora la anul 1647 în zilele lui Ion Matei Basarab voevod în luna decembrie 17 zile spre al zecilea ceas din noapte crugul solar temelia 21. »
    (ro) FLORESCU, G.D., "Un sfetnic al lui Matei Basarab, ginerele lui Mihai Viteazul", în Revista istorică română, XI–XII, 1941-1942, pages 88-89.
  8. Toma N. Socolescu
  9. L'orthographe de la ville de Ploiești (comme celle de la langue roumaine) a évolué avec le temps : de Ploiesci, elle est passée à Ploești puis Ploiești.
  10. traduction : église du Vendredi Saint.
  11. (ro) Institut National du Patrimoine : Site des monuments historiques classés roumains et liste des monuments historiques à Prahova - page 2155, no 322, ref. PH-II-m-B-20992.01.
  12. traduction : église des Saints Empereurs Constantin et Hélène.
  13. Le Style National Roumain - Construire une nation à travers l'architecture (1881-1945), Carmen Popescu, 2004, Presses universitaires de Rennes - Simetria - page 102.
  14. traduction : lycée Saint Pierre et Paul.
  15. (ro) « La bibliothèque est installée dans le palais du Bain Municipal au-dessus de l'imprimerie Lumina et y fonctionne jusqu'en 1941. M. E. Bezdechi est nommé bibliothécaire. Un grand mérite revient à D.D. Dumitrescu-Talex, le typographe, qui a fait le sacrifice de mettre à disposition un espace pour la bibliothèque » - Istoric Biblioteca Judeţeană „Nicolae Iorga”.
  16. a et b équivalent à une école professionnelle en 2022.
  17. (ro) Institut National du Patrimoine : Liste des monuments historiques classés en Roumanie et Liste des monuments classés à Prahova - page 2157, no 339, ref. PH-II-m-A-16305.
  18. a b et c en 2022.
  19. En référence à la tentative de renversement de la royauté de 1870, dans la ville de Ploiești - La République de Ploiești (ro).
  20. Cf article Statue de la Liberté de Ploiești (ro).
  21. (ro) Institut National du Patrimoine : Liste des monuments classés en Roumanie et Liste des monuments classés à Prahova - page 2211, no 991, ref. PH-III-m-A-16868.
  22. (ro) Institut National du Patrimoine : Liste des monuments classés en Roumanie et Liste des monuments classés à Prahova - page 2154, no 304, ref. PH-II-m-B-16277.
  23. Archives Nationales du Monde du Travail - Société roumaine pour l’Industrie du pétrole Concordia. Éléments sur l'histoire de la société, propriété de la compagnie Belge Petrofina de 1920 à 1940 : Petrofina.
  24. (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1979 - Fosta casa a avocatului D. Angelescu – foto 1979.
  25. désormais rue Toma Caragiu.
  26. (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1970 - strada Toma Caragiu (fostă Liceului/ Dr. Radovici) – foto 1970.
  27. page Strada Lipscani (Rue lipscani), octobre 2009 - Strada Lipscani.
  28. (ro) Institut National du Patrimoine : Liste des monuments classés en Roumanie et Liste des monuments classés à Prahova - page 2154 - no 303 - ref. PH-II-m-B-16276.
  29. (ro) photographie sur le site de la Societatea Culturală „ATOM”, Ploiești, 1977 - 1977 – Grand Hotel Luca Moise.
  30. (ro) Analele Architecturei și ale Artelor cu care se légă, année I, numéro 10, octobre 1890, page 188 - Lien direct vers le numéro.
  31. juste à côté de l'église dont il était aussi le fondateur. De nos jours église St George la nouvelle "Sf Gheorghe Nou".
  32. traduction : église des Saint Voïvodes.
  33. (ro) Historique de l'église, mentionnant Toma N. Socolescu comme son architecte - Istoric 1876 – PREZENT.
  34. (ro) Photographies des icônes du peintre sur le site de la paroisse des Saint Voïvodes - Tezaurul Bisericii Sfinții voievozi.
  35. dénommée alors allée Telegii, puis I.C Brătianu.
  36. (ro) Historique et photographies sur le site de Câmpina TV - Câmpina, România 100. Casa Carcalechi, de ieri, primul sediu al Primăriei Câmpina, aceeaşi zonă în zilele noastre.
  37. (ro) Informations et photographies sur le site de Câmpina TV - S-a întâmplat în Câmpina, de-a lungul timpului, la data de 17 octombrie et Câmpina, România 100. Primăria din perioada interbelică, blocurile de astăzi. Autres informations sur le site de la mairie de Câmpina - photographie de la mairie après 1922.
  38. (ro) ANIC (Arhivele Nationale Istorice Centrale) Fond PMB-tehnic, dosar nr.1206/189. - Archives Nationales de Roumanie.
  39. Site du lycée Liceul Tehnologic ”Iordache Zossima” Armășești - page de présentation.
  40. Émission de Radio România Internaţional, le 19/07/2021, « Voici 78 ans, la ville de Ploiești ployait sous les bombes ». Interview de Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'éducation et le développement urbain par le journaliste Steliu Lambru - texte de l'interview.
  41. (ro) Lucian Vasile, Orașul sacrificat. Al Doilea Război Mondial la Ploiești ("La ville sacrifiée. La seconde guerre mondiale à Ploiești"), Asociatia pentru Educatie si Dezvoltare Urbana , Ploiești, 2016 (1re édition : 2014), 1 vol., 336 pages, (ISBN 978-973-0-21379-9) - Références du livre disponible sur le site de Republica Ploiești.
  42. Voir article Conséquenses du tremblement de terre de 1977.
  43. (en) The razing of Romania's past : international preservation report, Dinu C. Giurescu, Washington, D.C. : U.S. Committee, International Council on Monuments and Sites, Distributed by the Preservation Press, Kress Foundation : European Preservation Program of the World Monuments Fund, 1989, 68 pages, (ISBN 0-911697-04-7), pages : 38-68 (Chapitre 'Nationwide urban and rural destruction and resettlement') - Document PDF sur le site wmf.org.
  44. rue Gheorghe Grigore Cantacuzino, au numéro 328 - Page Facebook : Liceul Tehnologic “Toma Socolescu” Ploiești.
  45. a et b Traduction : 'Mémoires'.
  46. L'œuvre est consultable :
  47. a et b traduction : 'Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925'.
  48. L'œuvre est consultable :
  49. a et b Traduction : 'l'Architecture à Ploiești, étude historique'.
  50. Le livre est disponible :
  51. traduction : 'Monographie de la ville de Ploești'.
  52. La monographie est disponible :
  53. a et b (ro) Asociația pentru Educație și Dezvoltare Urbană.
  54. a et b CV de Lucian Vasile.
  55. traduction : 'Annales de l'Architecture et des arts apparentés'.
  56. Tous les numéros de la revue sont consultables :
  57. (ro) Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest (Biblioteca Centrală Universitară Carol I).
  58. (ro) Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu.