Thomas Coke (évêque)

co-fondateur et évêque de l'Église épiscopale méthodiste
Thomas Coke
Biographie
Naissance
Décès
(à 66 ans)
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Autres noms
Dr. Thomas Coke
Nationalité
Britannique
Formation
Activités
Autres informations
Religion
Anglican puis méthodiste à partir de 1777
Maître
John Wesley
Partenaire
Francis Ashbury
Archives conservées par
  • University of Manchester Library
  • Frank Baker collection of Wesleyana and British Methodism

Thomas Coke, né le à Brecon dans le comté de Brecknockshire au pays de Galles et mort le dans un naufrage sur l'océan Indien, est un clerc anglican , théologien britannique qui fut l'un des cofondateurs de l'Église épiscopalienne méthodiste , (MEC comme Methodist Episcopal Church) avec Francis Ashbury et l'un de ses premiers évêques. La MEC est une Église issue du méthodisme de John Wesley.

Thomas Coke est connu également pour avoir été nommé superintendant par John Wesley afin de superviser les prédicateurs et églises se réclamant du méthodisme au lendemain de la Guerre d'indépendance des États-Unis qui a modifié les liens entre les britanniques et les citoyens de la nouvelle république.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Le fils d'un notable modifier

Thomas Coke est le troisième et unique fils survivant de Bartholomew Coke et d'Anne Phillips Coke. Son père exerce le métier d'apothicaire à Brecon, où il a été successivement élu échevin et a été élu deux fois bailli. Thomas Coke est baptisé le à l'église Sainte Mary, de Brecon. Cérémonie de baptême qui est aussi une action de grâces, ses parents remercient Dieu de leur avoir permis d'avoir un troisième enfant et mettent tous leurs espoirs pour qu'il puisse survivre. Ce qui explique que Thomas Coke soit chéri par ses parents comme s'il était la prunelle de leurs yeux[1],[2],[3],[4].

Des études brillantes modifier

Thomas Coke fait ses études primaires et secondaires au Christ College (Brecon) (en) gérée par l'Église anglicane. Durant ses études il devient un brillant élève du Latin et du Grec ancien, même s'il critique la prééminence de leur enseignement[5].

 
Jesus College.

Le ses études secondaires achevées, Thomas Coke est admis au Jesus College (Oxford) où il obtient successivement le Bachelor of Arts en 1768, le Master of Arts en 1770 et le Doctor of Civil Law en 1775, thèse de doctorat qui reçu les félicitations du premier ministre Frederick North. En matière religieuse, le Jésus College est fidèle à l’enseignement de l'Église d'Angleterre et ne manque d'afficher son hostilité envers le méthodisme[1],[2],[6].

 
Cathédrale Christ Church d'Oxford.

Les études anglicanes modifier

Parallèlement à ses études, Thomas Coke suit un cursus ecclésiastique au sein de l'Église d’Angleterre, qui le conduit à être ordonné diacre en 1770 par l'évêque d'Oxford à la Cathédrale Christ Church d'Oxford, puis ordonné prêtre le par l'évêque de Saint David's dans le palais épiscopal d'Abergwili à proximité de la ville de Carmarthen[1],[2],[7],[8].

Carrière modifier

Le clerc anglican (1771-1776) modifier

Thomas Coke, commence sa carrière ecclésiastique, le comme assistant du révérend Robert Twyford, curé de la paroisse de South Petherton dans le comté du Somerset. À partir du printemps 1773, la santé du révérend Robert Twyford se dégrade, et Thomas Coke le remplace en tant que curé[1],[2].

La conversion au méthodisme modifier

 
John Wesley.
Une rencontre décisive modifier
 
John William Fletcher.

Dès 1772, le révérend James Brown, recteur de Portishead et curé de la paroisse voisine de Kingston St Mary au nord de la ville de Taunton dans le comté du Somerset fait connaître à Thomas Coke le méthodisme en lui prêtant des livres de John Wesley et de John William Fletcher. Thomas Coke est dans un premier temps admiratif envers les écrits de John William Fletcher qui sont pour lui comme une révélation et entame une correspondance avec lui. Il visite régulièrement une maison de maître proche de Taunton où il rencontre d'autres prédicateurs méthodistes et écoute leurs sermons. En , il écoute pour la première fois John Wesley, qui le convainc de la justesse du méthodisme[9],[10].

Le , Thomas Coke se rend à pour rencontrer John Wesley. Après une longue conversation, Wesley encourage Thomas Coke à retourner à sa charge paroissiale, en évitant tout acte qui pourrait s'apparenter à une offense envers l'Église d'Angleterre[1],[2],[10] ,[11].

Une expulsion de sa paroisse modifier

Malgré la prudence recommandée, Thomas Coke ne peut contenir son enthousiasme, plusieurs de ses sermons sont émaillés d'éléments du méthodisme, paroles qui suscitent la réprobation de ses paroissiens, et lors de la Pâques de 1777, Thomas Coke est publiquement démis de sa charge pastorale, sous les insultes et les quolibets de plusieurs paroissiens, et un sermon vindicatif à son endroit prêché par son successeur opération qui s'apparente à une expulsion ignominieuse[1],[2],[11].

Rejoindre le méthodisme modifier

Thomas Coke ne sait que faire ni où aller, il sait qu'il aurait pu être lapidé par la foule comme le fut Willam Seward, le premier martyr du méthodisme[12], il doit quitter South Petherton. Le , il écrit à John Wesley pour lui annoncer qu'il quitte l'anglicanisme pour s'en remettre à ses bon soins et trouver une place dans le méthodisme[1],[2].

 
Thomas Maxfield.
Le séjour londonien (1778-1783) modifier
 
La cour de la chapelle Wesley, avec la statue de John Wesley.

John Wesley invite Thomas Coke à se rendre à Londres, quartier général du méthodisme, siège de la Fundamental Wesleyan Society, et de la maison d'édition des ouvrages et revues méthodistes comme le mensuel The Arminian (en). Thomas Coke y découvre également la chapelle de City Road où John Wesley a prononcé ses premiers sermons fondateurs du méthodisme. Thomas Coke est hébergé par John Bruce en attendant de lui trouver une place au sein du méthodisme. Pendant son séjour londonien, Thomas Coke bénéficie de l'appui puis de l'amitié du futur évêque méthodiste de Londonderry, Thomas Maxfield (Methodist) (en) auprès de qui il approfondit sa connaissance du méthodisme. Thomas Mayfield transmet à John Wesley les progrès de Thomas Coke dans la foi méthodiste et son désir d'œuvrer au service du mouvement. Progression qui font penser à John Wesley qu'il peut trouver en Thomas Coke un assistant inespéré[13],[14].

Le bras droit de John Wesley modifier

 
Charles Wesley.
Une place vacante modifier

Depuis le mariage de son frère aîné Charles Wesley et de son retrait à Bristol en 1749, John Wesley n'a pas trouvé de remplaçant qui puisse l'aider, plus particulièrement pour la gestion de la connexion[15] des diverses églises qui se réclament du méthodisme et veiller à ce qu'elles soient en harmonie spirituelles et théologiques . Les premières missions de Thomas Coke consiste à faire des voyages dans les îles britanniques en tant que représentant officiel de John Wesley avec un pouvoir d'arbitrage des conflits. En 1782, il préside la conférence des églises méthodistes irlandaises, en lieu et place de John Wesley ce qui est une première[1],[16].

La participation à l'écriture de Deed of declaration (Acte de la déclaration) modifier

Les frontières entre le méthodisme et l'anglicanisme sont parfois floues, aussi dès 1782 John Wesley doit clarifier la doctrine du méthodisme, énoncer les caractéristiques du méthodisme dans un texte qui fera force de loi et référence. Pour cela, il a recours aux compétences de Thomas Coke en tant que docteur en droit pour écrire les règles fondamentales de l'orthodoxie méthodiste. Thomas Coke accepte la mission, pendant deux années il visite diverses communautés méthodistes, fait la navette entre ces communautés et John Wesley, et en 1784, il présente la rédaction du Deed of Declaration (Acte de la déclaration) qui est adopté par John Winsley qui le présente à la conférence de Leeds en cette même année de 1784, conférence qui l'adopte et la ratifie. Déclaration qui provoque la colère de quelques dissidents envers Thomas Coke[17],[18].

Le renouvellement modifier

John Wesley renouvelle ses assistants par une nouvelle génération, dont les noms les plus réputés sont ceux de John Pawson, Richard Whatcoat (en), Joseph Benson (en), Joseph Bradford (méthodiste) (en), Samuel Bradburn (en), nouvelles figures du méthodisme qui seront étroitement liés à Thomas Coke lors des épreuves des années cruciales qui s'annoncent. Difficultés liées à des conflits de loyauté des diverses communautés se réclamant du méthodisme envers la Deed of declaration (« Acte de la déclaration »), Thomas Coke va jouer un rôle majeur pour maintenir la pluralité des communautés dans le giron du méthodisme tout en favorisant de nouvelles églises, difficile équilibre entre la loyauté envers l'église mère et la défense d'églises autonomes[1],[2],[19].

La mission américaine modifier

 
Francis Asbury.
La création des États-Unis modifier

La Guerre d'indépendance des États-Unis a profondément modifié les relations entre les églises méthodistes américaines et leurs rapports avec le méthodisme britannique. De nombreux clercs anglicans et prédicateurs méthodistes ont rejoint le Royaume-Uni. C'est dans ce climat qu'en 1784, John Wesley envoie Thomas Coke pour le représenter aux États-Unis avec la mission d’ordonner Francis Asbury, déjà présent depuis 1771, avec le titre de superintendant du méthodisme pour l’Amérique de Nord. Ayant entendu des rumeurs d'autonomie John Wesley nomme en secret Thomas Coke superintendant et l'ordonne évêque par imposition des mains avant de l'envoyer aux États-Unis[1],[20],[21].

La situation du méthodisme aux États-Unis modifier

Le méthodisme s'y est implanté en 1766 par l'arrivée de migrants venus d'Irlande. Les premiers prédicateurs méthodistes sont envoyés vers 1770, puis viennent en 1771, Francis Asbury puis Thomas Rankin en 1773 avec le grade du surintendant, c’est lui qui organise la première conférence méthodiste à Philadelphie. Avec le déclenchement de la guerre d'indépendance des États-Unis en 1775, de nombreux prédicateurs loyalistes rejoignent le Royaume-Uni, malgré tout Thomas Rankin se maintient jusqu'en 1778, seul Francis Asbury demeure mais son autorité est suspendue. La conférence méthodiste des États-Unis de 1779, rétrograde Francis Asbury à un poste fonctionnel celui d'Assistant général d'Amérique. La fuite des clercs méthodistes prive les communautés méthodistes américaines de l'administration des sacrements ; pour remédier à cela se tient en 1779 une nouvelle conférence dans le comté de Fluvanna en Virginie où il est décidé que ce sont leurs propres prédicateurs qui donneront les sacrements[22].

Francis Asbury écrit à John Wesley pour qu'il soit possible d'ordonner des prédicateurs américains, mais sa demande est refusée car cela voudrait dire que ces nouveaux prédicateurs seraient déliés de toute allégeance au Royaume-Uni comme le précisent les lois des États-Unis[23].

La naissance d'une Église modifier

Thomas Coke, passe outre le refus de John Wesley, il s'embarque le pour son dix-huitième voyage vers l’Amérique. Il débarque le à New York, puis se rend à Philadelphie où après un sermon donné à l'église Saint Paul sur l'invitation de Samuel Magaw (en), il convie les différents clercs méthodistes pour les inviter à penser les fondements d'une Église méthodiste américaine. Avant de les quitter pour rejoindre Francis Asbury, Thomas Coke rencontre John Dickinson, le gouverneur de la Pennsylvanie, dont les idées religieuses sont proches du méthodisme et c'est également un ami du prédicateur méthodiste Freeborn Garrettson, rencontre visant à l'assurer à créer une église faisant allégeance aux États-Unis[24],[1].

Vie privée modifier

Le , Thomas Coke épouse Penelope Goulding Smith, ils n'auront pas d'enfants. Penelope Coke meurt en 1811. Après quelques mois de veuvage, Thomas Coke épouse Ann Loxdale le , le couple ne donnera pas naissance à des enfants, mais en plus, il est frappé par la tragédie, Ann Loxdale décède le [1],[2].

Œuvres modifier

Quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes sous forme de fac-similé ou non, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture en ligne est quand cela est possible la lecture de l'édition originale.

  • The life of the Rev. John Wesley, Londres, G. Paramore & North-Green, , 564 p. (ISBN 9781374316355, lire en ligne),
  • Extracts of the Journals of the Rev. Dr. Coke's Five Visits to America, Londres, G. Paramore, , 204 p. (ISBN 9780484774369, lire en ligne),
  • A Funeral Sermon : preached in Spitalfields-chapel, London, Bristol, R. Edwards, , 60 p. (OCLC 1205120877),
  • The doctrines and discipline of the Methodist episcopal Church in America, Philadelphie, Pennsylvanie, Henry Tuckniss, , 208 p. (OCLC 62832589),
  • A History of the West Indies, volume 1, Liverpool, Nuttall , Fisher, and Dixon, , 470 p. (ISBN 9781362852513, lire en ligne)[note 1],
  • A History of the West Indies, volume 2, Liverpool, Nuttall , Fisher, and Dixon, , 473 p. (ISBN 9781362852513, lire en ligne),
  • A History of the West Indies, volume 3, Liverpool, Nuttall, Fisher, and Dixon, , 553 p. (ISBN 9781362852513, lire en ligne),
  • An interesting narrative of a mission sent to Sierra Leone, in Africa, by the Methodists, Londres, Paris & Son, , 51 p. (ISBN 9781296914448),
  • Extracts of the Journals of the Late REV. Thomas Coke, L. L. D.: : Comprising Several Visits to North America and the West-Indies: His Tour Through a Part of Ireland, and His Nearly Finished Voyage to Bombay in the East-Indies: To Which Is Prefixed, a Life, Dublin, R. Napper, , 271 p. (ISBN 9781341017971),
  • John A. Vickers (dir.), The Letters of Dr. Thomas Coke, Nashville, Tennessee, Kingswood Books, , 814 p. (ISBN 9781426757716, lire en ligne),

Archives modifier

Les archives de Thomas Coke sont consultables auprès de la University of Manchester Library (« Bibliothèque de l'université de Manchester »)[25] et de la Frank Baker collection of Wesleyana and British Methodism (« Collection Frank Baker du Wesleyanisme et du méthodisme britannique ») des Duke University Libraries (en)[26].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les trois volumes de History of the West Indies ont le même numéro ISBN car parus dans un set regroupant les trois ouvrages qui ne peuvent être vendus séparément

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k et l (en-GB) H.C.G. Matthew & Brian Harrison (dir.), Oxford Dictionary National Biography Volume 12, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 1002 p. (ISBN 9780198613626, lire en ligne), p. 472-475
  2. a b c d e f g h et i (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, Volume 5: Clarke, Mary - Dacosta, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127843, lire en ligne), p. 187-188
  3. (en-US) John A. Vickers, Thomas Coke, Apostle Of Methodism, Nashville, Tennessee, Abingdon Press, , 397 p. (ISBN 9780687418565, lire en ligne), p. 3
  4. (en-GB) Cyril J. Davey, Mad About Mission, the Story of Dr. Thomas Coke, Londres, Marshalls, , 129 p. (ISBN 9780551012714, lire en ligne), p. 11-12
  5. John A. Vickers, op.cit. (lire en ligne), p. 6
  6. John A. Vickers, op. cit. (lire en ligne), p. 9-10 ; 29
  7. (en) Emily Rodriguez, « Thomas Coke | British clergyman | Britannica »  , sur www.britannica.com, (consulté le )
  8. John A. Vickers, op. cit. (lire en ligne), p. 17
  9. John A. Vickers, op. cit (lire en ligne), p. 25-26
  10. a et b Cyril J. Davey, op. cit (lire en ligne), p. 28-29
  11. a et b John A. Vickers, op.cit. (lire en ligne), p. 31-35
  12. (en-GB) « SEWARD, William (1702-1740) - Methodist Martyr | The Badsey Society »  , sur www.badseysociety.uk, (consulté le )
  13. John A. Vickers, op.cit (lire en ligne), p. 36-40
  14. Cyril J. Davey, op. cit. (lire en ligne), p. 34-35
  15. (en-GB) « The Connexion », sur www.methodist.org.uk (consulté le )
  16. John A. Vickers, op.cit. (lire en ligne), p. 43
  17. (en) Samuel J. Rogal, « Legalizing Methodism: John Wesley's deed of declaration and the language of the law », Methodist History, Vol. 44, numéro 2,‎ , p. 105-114 (9 pages) (lire en ligne   [PDF])
  18. Cyril J. Davey, op. cit. (lire en ligne), p. 38-39
  19. John A. Vickers, op. cit. (lire en ligne), p. 42
  20. (en-US) Bil Lepp, « Francis Asbury »  , sur The West Virginia Encyclopedia,
  21. John A. Vickers, op. cit. (lire en ligne), p. 68-69
  22. John A. Vickers, op.cit. (lire en ligne), p. 70
  23. John A. Vickers (lire en ligne), p. 70-71
  24. John A. Vickers, op.cit. (lire en ligne), p. 79-81
  25. (en-GB) « The Papers of Dr Thomas Coke - Archives Hub »  , sur archiveshub.jisc.ac.uk (consulté le )
  26. (en-US) « Thomas Coke Papers, 1779-1813 - Archives & Manuscripts at Duke University Libraries », sur David M. Rubenstein Rare Book & Manuscript Library (consulté le )

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies ou manuels de références modifier

Essais modifier

  • (en-GB) Jonathan Crowther, The Life of the Rev. Thomas Coke, L.L.D., a Clergyman of the Church of England, Leeds, West Yorkshire, E. Baines, , 550 p. (OCLC 1048346904, lire en ligne),
  • (en-US) Samuel Drew, The life of the Rev. Thomas Coke, New York, Lane & Tippett, , 392 p. (OCLC 4582497, lire en ligne),
  • (en-US) John A. Vickers, Thomas Coke, Apostle Of Methodism, Nashville, Tennessee, Abingdon Press, , 418 p. (ISBN 9780687418565, lire en ligne).  ,
  • (en-US) John A. Vickers, Thomas Coke and World Methodism, World Methodist Historical Society, , 24 p. (ISBN 9780950555904, lire en ligne),
  • (en-GB) Cyril J. Davey, Mad About Mission : the Story of Dr. Thomas Coke, Londres, Marshalls, , 132 p. (ISBN 9780551012714, lire en ligne).  ,

Articles modifier

Liens externes modifier