Thierry Burkart

personnalité politique suisse (PLR/AG)

Thierry Burkart, né le à Baden AG (originaire du même lieu et de Mühlau AG), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR).

Thierry Burkart
Illustration.
Thierry Burkart en 2018.
Fonctions
Président du Parti libéral-radical
En fonction depuis le
Prédécesseur Petra Gössi
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CTT
CER et CEATE (2023-)
CdG et CPS (2019-23)
Prédécesseur Philipp Müller
Conseiller national
Législature 50e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CTT
Successeur Maja Riniker
Député au Grand Conseil du canton d'Argovie
Législature 2001-2004 à 2013-2016
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Baden (AG)
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Profession Avocat
Résidence Baden (AG)

Il est député du canton d'Argovie au Conseil national de à , puis au Conseil des États. Il préside le PLR depuis octobre 2021.

Biographie modifier

Thierry Burkart naît le à Baden, dans le canton d'Argovie. Il est originaire du même lieu et d'une autre commune du même canton, Mühlau[1]. Son arrière-grand-père, Josef Burkart, également membre du PLR, a été membre du Conseil cantonal et du Conseil d'État zougois[2],[3].

Son père est d'origine italienne et sa mère pédagogue curative de formation. Ses parents se séparent alors qu'il a trois ans. Il grandit à Obersiggenthal avec sa sœur, tandis que son frère, son aîné de cinq ans, grandit avec son père en Italie[4],[5],[6].

Après son gymnase à Immensee dans le canton de Schwytz[3], où son travail de maturité porte sur les éléments populistes des discours de Christoph Blocher[7], il effectue des études de droit à Saint-Gall et à Lausanne, études qu'il achève en 2003. Il exerce la profession d'avocat au sein d'une étude à Baden[8].

Il a le grade de capitaine à l'armée[1].

Il a été en couple avec la conseillère nationale puis conseillère aux États socialiste Pascale Bruderer[3]. Il habite à Baden à partir de 2001[4], puis emménage en 2021 avec sa partenaire et ses deux enfants à Lengnau[9].

Parcours politique modifier

Son baptême politique remonte à 1989, lorsqu'il s'engage à l'âge de 14 ans contre l'initiative populaire pour une Suisse sans armée[3].

Il organise et préside le premier parlement des jeunes argovien en [3],[10]. Il siège ensuite au Grand Conseil du canton d'Argovie de 2001 à 2015. Il le préside en 2014[1]. Il préside également le PLR argovien de 2010 à [11].

Candidat au Conseil national lors des élections fédérales de 2011, il termine troisième de la liste PLR du canton d'Argovie, derrière les élus Philipp Müller et Corina Eichenberger-Walther. Il est élu lors des élections fédérales de 2015, arrivant deuxième de la liste PLR, derrière Philippe Müller et devant Corina Eichenberger-Walther, tous deux réélus[11]. Il est membre du bureau du Conseil national, de la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et de la Délégation de surveillance des NLFA[1].

Il accède à la direction du PLR suisse au début 2018[11], et annonce en août 2021 sa candidature à la succession de Petra Gössi à la tête du PLR[12].

Le , il est élu au Conseil des États lors du deuxième tour des élections dans le canton d'Argovie, après s'être imposé à l'interne de son parti contre Matthias Jauslin par 154 voix contre 38[13]. Il est réélu au premier tour le 22 octobre 2023[14]. Il est membre de la de la CTT, de la Commission de la politique de sécurité (CPS) et la Commission de gestion (CdG) jusqu'à la fin 2023, de la Commission de l'économie et des redevances (CER) depuis juin 2023 et de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) depuis la fin 2023[1].

Le , il est élu président du PLR par l'assemblée des délégués du parti en remplacement de Petra Gössi. Il était le seul candidat en lice[15].

Autres mandats modifier

Il est président de la section argovienne du Touring Club Suisse à partir de 2011 et vice-président du TCS suisse à partir de 2012. Il remet ces deux mandats au printemps 2020[16],[17].

Il est également président de l'Association suisse des transports routiers (ASTAG)[18] depuis septembre 2020, succédant au conseiller national UDC Adrian Amstutz[19].

Positionnement politique modifier

Il se situe sur l'aile droite du Parti libéral-radical[20],[21]. Il se déclare « clairement à droite » et sa politique est axée, selon ses propres dires, sur les transports et la politique économique[22].

En 2018, il s'engage en faveur de la construction de multiples projets routiers[23] ainsi que d'une autoroute à six voies dans le canton d'Argovie[24].

Il s'est opposé au virage écologique du PLR sous la direction de Petra Gössi et à la révision totale de 2020 de la loi sur le CO2. Il s'est également engagé très tôt pour une rupture des négociations sur l'accord-cadre avec l'Union européenne[25].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Biographie de Thierry Burkart », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
  2. Renato Morosoli (trad. André Naon), « Josef Burkart » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b c d et e (de) Jessica Pfister, « Nationalrat Thierry Burkart rockt den Freisinn », sur Schweizer Illustrierte, (consulté le )
  4. a et b (de) « Thierry Burkart - Ständerat », sur site personnel (consulté le )
  5. (de) Ursula von Arx, « Im Zweifelsfall geschmeidig », sur www.republik.ch, (consulté le )
  6. (de) Hans Lüthi, « TalkTäglich - Schicksalsschlag: Thierry Burkarts Bruder wurde als Kind nach Italien entführt », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  7. « 19h30 », sur RTS.ch, (consulté le )
  8. « Curriculum », sur voser.ch (consulté le )
  9. (de) « Lengnau - Nach 20 Jahren in Baden: Thierry Burkart zügelt ins Zurzibiet », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  10. (de) Manuel Bühlmann, « Kanton - Bruderer, Burkart, Egli: vom Jugendparlament an die Spitze der Politik », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  11. a b et c (de) Michael Graber, « Thierry Burkart will definitiv FDP-Präsident werden », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  12. « Nouvelle présidence du PLR – Thierry Burkart est le seul candidat pour succéder à Petra Gössi », sur Tribune de Genève (consulté le )
  13. (de) Fabian Hägler, « Portrait Ständeratswahlen - Thierry Burkart als Anwalt des Aargaus im Bundeshaus », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  14. (de) « Ständerat Kanton Aargau - Keine Überraschung: Thierry Burkart (FDP) schafft es deutlich », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  15. « L'Argovien Thierry Burkart est le nouveau président du PLR », sur rts.ch, (consulté le )
  16. (de) « Thierry Burkart (FDP) - «Ich verteufle nicht einzelne Verkehrsträger» », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  17. « Thierry Burkart se retirera », sur www.tcs.ch, (consulté le )
  18. Bernard Wuthrich, « La course à la présidence du PLR est lancée », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  19. « Thierry Burkart élu nouveau président », sur AGVS | UPSA, (consulté le )
  20. (de) Lukas Scherrer, « Ganz links und ganz rechts: Feri und Glarner sind die extremsten Aargauer Politiker in Bern », sur aargauerzeitung.ch (consulté le )
  21. (de) Lukas Scherrer, « Wer rückte nach rechts, wer nach links? So politisierten die Aargauer Nationalräte im 2018 », sur aargauerzeitung.ch (consulté le )
  22. (de) Barbara Mathys, « Sind Sie auch ein Feminist, Thierry Burkart? », sur srf.ch (consulté le )
  23. (de) « Holt Thierry Burkart dem Aargau 38 Millionen zurück? », sur aargauerzeitung.ch (consulté le )
  24. (de) « Thierry Burkart: «Dreispurige A1 schon 2020 und andere Aargauer Strecken vorzeitig ausbauen» », sur aargauerzeitung.ch (consulté le )
  25. « Le conseiller aux États Thierry Burkart seul candidat à la présidence du PLR », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes modifier