The Saints

groupe de musique australien
The Saints
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The Saints à Amsterdam.
Informations générales
Autre nom Kid Galahad and the Eternals
Pays d'origine Drapeau de l'Australie Australie
Genre musical Punk rock, rock
Années actives Depuis 1974
Labels Fire Records UK, Fatal, Power Exchange, EMI, Harvest, Sire, Lost, Mushroom, New Rose, RCA Records, Blue Rose
Site officiel www.saintsmusic.com
Composition du groupe
Membres Chris Bailey
Caspar Wijnberg
Peter Wilkinson
Anciens membres Ivor Hay
Ed Kuepper
Algy Ward
Tracy Pew

The Saints est un groupe de punk rock et de rock australien, originaire de Brisbane, dans le Queensland.

Biographie modifier

Débuts (1974–1977) modifier

En 1974, à contre-courant de la scène musicale de Brisbane, dominée par le heavy metal, un trio du nom de Kid Galahad and the Eternals joue un mélange habile de rhythm and blues et de garage rock dopé à l'énergie. Le trio devient quatuor, change de nom en The Saints, et joue dans les moindres clubs paumés de la périphérie de Brisbane. Rejetés par toutes les compagnies de disque du Queensland, les Saints se résolvent à sortir eux-mêmes leur premier single et baptisent leur label Fatal Records[1].

Leur premier single, intitulé (I'm) Stranded, sort en août 1976, dans l'indifférence générale en Australie. Un exemplaire promotionnel atterrit en Angleterre dans les locaux du label Power Exchange. Les Anglais signent immédiatement un contrat avec les Saints et le disque est réédité en au moment où les Sex Pistols font scandale avec le single God Save the Queen et où le pays est déjà agité par la vague punk. Le succès est immédiat et le magazine Sounds le qualifie de « disque de la semaine et de toutes les autres semaines[2]. » Effectivement, (I'm) Stranded apparaît comme l'un des tout premiers disques de punk rock. Flairant la bonne affaire, la major EMI signe le groupe, et The Saints débarquent sur le vieux continent au printemps 1977 pour assurer la promotion de leur premier album également baptisé I'm Stranded, publié depuis février.

Après une série de concerts, notamment en première partie des Ramones et de Talking Heads[3], ils enregistrent un nouveau single, This Perfect Day, qui se classe à la 34e place des charts britanniques, puis, rapidement, un deuxième album, Eternally Yours, au son moins brut mais aux chansons plus abouties. Moins d'un an plus tard ils publient un troisième disque, Prehistoric Sounds. La présence de cuivres dans plusieurs morceaux leur permet de dépasser les limites du punk-rock basique et de s'imposer comme l'un des plus importants groupes de la scène rock. Mais cet album marque aussi la fin de The Saints première mouture. Ed Kuepper et Ivor Hay rentrent en Australie, laissant Chris Bailey seul à Londres. Dans les années qui suivent, ce dernier continue à enregistrer des disques sous le nom de The Saints, les musiciens l'accompagnant changeant souvent d'un album à l'autre.

Années 1980 et 1990 modifier

En 1986, All Fools Day, un disque bien loin du style des débuts, où les racines celtes de Bailey apparaissent au détour de chaque chanson, marque enfin une reconnaissance publique, confirmée deux ans plus tard avec Prodigal Son. En 1990, The Saints publient la compilation Songs of Salvation and Sin 1976–1988, au label Raven Records[4]. Au fil des années, Kuepper est de plus en plus insatisfait de l'usage du nom de The Saints par Bailey. En , Kuepper forme The Aints, qui jouent d'anciennes chansons de The Saints[5]. Lesquels publient Permanent Revolution en 1991 au label Mushroom Records, puis se mettent en pause.

En 1994, Bailey emménage en Suède et enregistre un album solo, 54 Days at Sea. Il publie en 1996 l'album des Saints Howling, produit par le groupe pour Blue Rose Records[4],[6]. Le groupe tourne en Australie en – sa première tournée en huit ans[6]. Everybody Knows the Monkey suit en chez Last Call Records, avec Michael Bayliss à la basse, Martin Bjerregaard à la batterie et Andy Faulkner à la guitare, produit par Bailey et Martin Hennel[4]. Les années 1990 et 2000 voient The Saints publier quelques CD anecdotiques dans un quasi-anonymat.

Années 2000 à 2022 modifier

 
The Saints en concert, en 2005.

Spit the Blues Out est publié en 2000 en France par Last Call Records, produit par Debris[4]. Le groupe tourne ensuite régulièrement en Europe — dont la France — dans un relatif anonymat, souvent relégué en première partie de groupes locaux et nationaux.

Chris Bailey meurt le 9 avril 2022.

Membres modifier

Membres actuels modifier

Anciens membres modifier

Discographie modifier

Albums studio modifier

  • 1977 : (I'm) Stranded
  • 1978 : Eternally Yours
  • 1978 : Prehistoric Sounds
  • 1981 : The Monkey Puzzle
  • 1982 : Out in a Jungle
  • 1984 : A Little Madness to be Free
  • 1986 : All Fools Day
  • 1988 : Prodigal Son
  • 1997 : Howling
  • 1998 : Everybody Knows the Monkey
  • 2002 : Spit the Blues Out
  • 2005 : Nothing is Straight in My House
  • 2006 : Imperious Delirium
  • 2012 : King of the Sun

Albums live modifier

  • 1985 : Live in a Mud Hut ... Somewhere in Europe
  • 1995 : The Most Primitive Band in the World

EP modifier

  • 1977 : One Two Three Four (EMI) : Lipstick on Your Collar / One Way Street / River Deep Mountain High / Demolition Girl
  • 1980 : Paralytic Tonight, Dublin tomorrow (EMI / New Rose) : Simple Love / (Don't Send Me) Roses / Miss Wonderful / On the Waterfront / Call It Mine

Singles modifier

  • 1976 : I'm Stranded / No Time
  • 1977 :
    • Erotic Neurotic / One Way Street
    • This Perfect Day / L-I-E-S
    • Lipstick on your Collar / River Deep Mountain High
  • 1978 :
    • Know Your Product / Run Down
    • Security / All Times Through Paradise
  • 1980 : Always / In the Mirror
  • 1981 : Let's Pretend / Gypsy Woman
  • 1982 : Follow the Leader / Animal
  • 1984 :
    • Ghost Ships / Wrapped Up and Blue
    • Imagination / The Prisoner (live)
    • Ghost Ships / Wrapped Up and Blue / Angels / Roses
  • 1986 :
    • Just Like Fire Would / Storm
    • (You Can't Tamper with) the Temple of the Lord / East is East
    • See You in Pardise / Casablanca

Compilations modifier

  • 1986 : Best of the Saints

Notes et références modifier

  1. Géant Vert: "Blitzkrieg. Histoire du Punk en 45 tours" (édition Hoëbeke - 2012)
  2. Pierre Mikaïloff: Dictionnaire raisonné du punk ; Éditions Scali 2007).
  3. Éric Smets, Mouvance punk 1976-1978, 100 des meilleurs albums, Éditions du Camion blanc, 2014.
  4. a b c et d (en) Magnus Holmgren, « The Saints », Australian Rock Database. Passagen.se (Magnus Holmgren) (version du sur Internet Archive).
  5. (en) McFarlane, 'The Aints'.
  6. a et b (en) McFarlane, 'Chris Bailey'.

Liens externes modifier

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