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Thaksin Shinawatra

homme politique thaïlandais

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Thaksin Shinawatra
ทักษิณ ชินวัตร
Illustration.
Thaksin Shinawatra en 2003.
Fonctions
Chef du Thai Rak Thai
–
(8 ans, 2 mois et 18 jours)
Prédécesseur Parti créé
Successeur Chaturon Chaisaeng (intérim)
Premier ministre de Thaïlande
–
(5 ans, 7 mois et 10 jours)
Élection 6 janvier 2001
Réélection 6 février 2005
Monarque Rama IX
Gouvernement Shinawatra I et II
Législature 21e et 22e
Coalition TRT-NA-DN-LD-NT (2001)
TRT-NA-DN-NT (2001-2002)
TRT-DN-NT (2002-2005)
TRT (2005-2006)
Prédécesseur Chuan Likphai
Successeur Sonthi Boonyaratglin
(chef du Conseil pour une Réforme Démocratique sous l'égide de la Monarchie Constitutionnelle)
Membre de la Chambre des représentants
[N 1] –
(5 jours)
Élection 6 février 2005
Circonscription Liste proportionnel
Législature 22e
Groupe politique TRT
[N 2] –
(5 jours)
Élection 6 janvier 2001
Circonscription Liste proportionnel
Législature 21e
Groupe politique TRT
Successeur Rawang Netphokaew
[N 3] –
(11 mois et 22 jours)
Élection 2 juillet 1995
Circonscription 2e de Bangkok
Législature 19e
Groupe politique PD
Prédécesseur Chamlong Srimuang
Successeur Marut Bunnag
Ministre de l'Éducation
–
(3 mois et 25 jours)
Premier ministre Lui-même
Gouvernement Shinawatra I
Prédécesseur Kasem Wattanachai
Successeur Suwit Khunkitti
Vice-Premier ministre
–
(2 mois et 24 jours)
Premier ministre Chawalit Yongchaiyut
Gouvernement Yongchaiyut
– [N 4]
(1 an, 1 mois et 1 jour)
Premier ministre Banhan Sinlapa-acha
Gouvernement Sinlapa-acha
Ministre des Affaires étrangères
–
(3 mois et 16 jours)
Premier ministre Chuan Likphai
Gouvernement Likphai I
Prédécesseur Prasong Soonsiri
Successeur Krasae Chanawong
Biographie
Surnom Tony Woodsome
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance San Kamphaeng, Chiang Mai (Thaïlande)
Nationalité Thaïlandais
Monténégrine (depuis 2009)
Parti politique PD (1994-1998)
TRT (1998-2006)
Fratrie Yingluck Shinawatra (sœur)
Conjoint Pojaman na Pompetch (1980-2008)
Enfants Panthongtae Shinawatra
Phinthongtha Shinawatra
Paethongtarn Shinawatra
Famille Shinawatra
Entourage Somchai Wongsawat (beau-frère)
Diplômé de Université d'État Sam Houston
Profession Homme d'affaires, entrepreneur
Religion Bouddhisme
Signature de Thaksin Shinawatraทักษิณ ชินวัตร
Thaksin Shinawatra
Premiers ministres de Thaïlande
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Thaksin Shinawatra
ทักษิณ ชินวัตร
Allégeance Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Arme Police royale thaïlandaise
Grade Lieutenant-colonel[N 5]
Années de service 1973 – 1987
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Thaksin Shinawatra (thaï : ทักษิณ ชินวัตร), né le à San Kamphaeng, dans la province de Chiang Mai, est un homme d'affaires et homme politique thaïlandais. Il est Premier ministre du au .

Thaksin Shinawatra, le .

Il commence sa carrière politique lorsqu'il est nommé ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement de Chuan Likphai le . D'abord membre du Palang Dharma (PD), il est élu, lors des élections législatives de 1995, membre de la Chambre des représentants pour la seconde circonscription de Bangkok, succédant ainsi à Chamlong Srimuang, celui qui l'a invité à rentrer en politique. Il est ensuite vice-Premier ministre au sein des gouvernements de Banhan Sinlapa-acha puis de Chawalit Yongchaiyut.

En 1998, il quitte le Palang Dharma et fonde son propre parti, le Thai Rak Thai (TRT), parti qui lui permettra de remporter la nomination en tant que Premier ministre lors des élections législatives de 2001. Largement reconduit lors des élections de 2005, une contestation agite cependant en et des élections anticipées sont annoncées. Elles seront boycottées par l'opposition. Il démissionne le 5 avril. Il est finalement renversé par un coup d'État, le alors qu'il se trouve à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies.

En exil durant 15 ans, il retourne en Thaïlande en août 2023 et obtient une grâce royale controversée après les élections de 2023.

Biographie modifier

Thaksin Shinawatra, ancien lieutenant-colonel de police, docteur en criminologie, diplômé de l'Université du Kentucky (États-Unis) est issu d'une famille aisée sino-thaï de la province de Chiang Mai.

La famille Shinawatra commence à émerger sur la scène politique dès les années 1970 : le père de Thaksin et de Yingluck, Lert, est le premier Shinawatra élu député de la province de Chiang Mai en 1969 ; dans les années 1980, le frère cadet de son père Lert devient à son tour député de Chiang Mai ; en 2001, l'une de ses sœurs cadettes, Yoawapa Wongsawat est élue députée de Chiang Mai ; son beau-frère Somchai Wongsawat est Premier Ministre en 2008 durant un trimestre etc. (mais le fils de Taksin, Phanthongthae, directeur d'une chaîne de télévision anti-militariste, encore jamais impliqué officiellement en politique, est soigneusement préservé afin de prendre un jour le relais de son père, son oncle et sa tante).

En 1987, Thaksin Shinawatra commence sa carrière dans le monde des affaires et crée le Shinawatra Computer and Communication Group. Il obtient par ses anciens collègues un contrat pour équiper toute la police thaï en ordinateurs[1]. Puis, profitant de l'essor spectaculaire de la téléphonie mobile, des liaisons satellite et du boom boursier, il fait rapidement fortune et est avec sa famille, encore aujourd'hui, une des plus grandes fortunes du pays. En avril 2022, Forbes évalue sa fortune à 2 milliards $[2].

Il disposerait également de la nationalité monténégrine[3].

Débuts politiques modifier

Ensuite, il entame une carrière politique et gravit rapidement les échelons, député du parti Palang Dharma, puis ministre des Affaires étrangères en 1994. Il devient vice-Premier ministre en 1997. Mais son parti explose à la suite de la crise de 1997.

En 1998, il crée un nouveau parti le Thai Rak Thai (ไทยรักไทย, « les Thaï aiment les Thaï ») afin d'appuyer son ambition de devenir Premier ministre. Thaksin (les Thaïlandais utilisent le prénom de préférence au nom de famille) est relativement jeune, dynamique et sait séduire la population. Son programme est assez populiste[4], mais les milieux d'affaires ne sont pas oubliés. Comme toujours, les problèmes de corruption et de détournement de l'argent public sont d'actualité en Thaïlande, mais Thaksin arrive à se dépêtrer de diverses accusations. Sa famille prend le contrôle financier de la seule chaîne de télévision indépendante et 21 journalistes sont renvoyés après avoir critiqué le contrôle de la famille sur la ligne éditoriale[1]. Il finance le parti avec sa fortune personnelle, utilise des techniques électorales modernes, cible les paysans pauvres[1] et remporte les élections législatives du avec un score élevé[5]. Le roi le nomme effectivement Premier ministre.

Selon la politologue Eugénie Mérieau, Thaksin « bouscule l’ordre hiérarchique traditionnel en réclamant une réforme de l’espace politique réservé jusque-là à des personnes qualifiées de « supérieures » en termes moraux et de compétences, excluant les travailleurs pauvres et les petits paysans jugés trop incultes pour voter. Cette volonté de démocratisation s’est accompagnée sur le plan économique, à côté de politiques nettement néolibérales, de stimuli keynésiens destinés à combattre la pauvreté et à contrecarrer les inégalités galopantes résultant de la crise de 1997 »[4].

Premier ministre modifier

Il crée une sécurité sociale dans les trois premiers mois de son mandat, ce qui constitue sa réforme la plus importante, conférant aux Thaïlandais démunis le droit de se soigner. En réponse au surendettement dont sont victimes les paysans à la suite de la crise financière de 1997, Thaksin déclare un moratoire sur les dettes. Il lance en outre un micro-crédit et des fonds pour les villages, permettant de relancer l'économie dans les campagnes, ainsi qu'un système de bourses pour les provinciaux[4]. Il met aussi en place une couverture de santé universelle, l'une des mesures les plus populaires de son gouvernement, destinée aux personnes qui n’ont pas de sécurité sociale. La réforme a notamment un grand impact en Isan, région agricole et déshéritée[6].

Il parvient à financer ses réformes et obtient de bons résultat en matière de gestion de la dette publique ou du taux de croissance, tout en diminuant la pauvreté[4].

Il montre une volonté d'action radicale et même ses adversaires doivent reconnaître ses succès, bien que ceux-ci soient parfois obtenus avec des méthodes qui lui vaudront le surnom de Thaksinator. Il s'attaque au problème de la drogue, promettant de le régler en six mois, son action se solde par plus de deux mille morts dans des opérations de police litigieuses[7] et des critiques contre les exactions d'escadrons de la mort[1] : l'activiste et avocat Somchai Homlaor déclare que "La guerre contre la drogue n'était rien d'autre qu'un permis de tuer"[8]. La crise du poulet est traitée dans une transparence toute militaire[9]. Dans le sud du pays, il traite le problème des revendications des populations musulmanes d'une main de fer ce qui entraîne une insurrection et plus de 2 000 morts[1]. Mais le bilan économique de son mandat paraît positif et sur le terrain social son gouvernement a travaillé à un système de salaire minimal et de sécurité sociale qui lui ont valu une popularité à travers le pays. Cependant, l'échec inattendu du candidat qu'il soutenait pour le poste de gouverneur de Bangkok en a démontré que les critiques de l'opposition commençaient à être entendues.

Des élections législatives se déroulent le afin de renouveler la Chambre des représentants. La popularité de Thaksin avait légèrement baissé fin 2004 et ces élections pouvaient sembler indécises. Mais, d'une façon imprévisible, le tsunami du 26 décembre qui a durement frappé la région de Phuket a été l'occasion pour le Premier ministre de raffermir ses positions. Il a très bien géré la crise, en étant très présent sur le terrain et en montrant l'image d'un gouvernement efficace et actif. Les résultats obtenus par le parti de Thaksin ont dépassé ses espérances et en gagnant 399 sièges sur les 500 de la Chambre, il peut se permettre de gouverner sans coalition. Le Parti Démocrate ne recueille que 80 sièges.

Déclin politique modifier

En , la famille Shinawatra vend Shin Corp, la maison-mère, pour plus d'un milliard de livres sterling. Les comptes, alors rendus publics, montrent que la valeur de l'entreprise a quadruplé depuis que Thaksin est au pouvoir et que l'entreprise n'a jamais payé d'impôts[1]. À partir de , la situation se dégrade pour Thaksin. Accusé une nouvelle fois d'avoir profité de sa position pour favoriser des opérations financières bénéficiant à ses proches alors que la Constitution du pays impose formellement que les dirigeants politiques abandonnent toutes fonctions dans le domaine privé, il se retrouve mis en cause et fragilisé. Il pense cependant redresser la situation en décrétant des élections législatives anticipées le .

Les partis d'opposition thaïlandais annoncent alors leur intention de boycotter ces élections nationales du pour protester contre le rejet de leurs propositions de réforme politique par le Premier ministre. Thaksin entame des négociations avec eux, mais refuse leurs propositions. Le boycott est donc décrété par le Parti démocrate, le Chart Thai (CTP) et Mahachon. Le bras de fer a accentué la crise déclenchée par un mouvement d'opinion croissant (dizaines de milliers de manifestants à Bangkok) en faveur d'une démission de Thaksin, soupçonné de corruption et d'abus de pouvoir.

Coup d’État et exil modifier

Thaksin est finalement renversé par un coup d'État militaire, mené par le général Sonthi Boonyaratglin, le alors qu'il se trouve à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies.

Le 21 septembre, il se rend au Royaume-Uni en visite privée. À la suite de ces événements, l'ex-premier ministre reste en exil à Londres, où il possède une résidence.

 
Mandat d'arrêt lancé contre Thaksin Shinawatra en août 2008

En , Thaksin est reconnu coupable de conflit d’intérêts dans le cadre d’une transaction immobilière liée à son épouse et condamné par contumace à deux ans d'emprisonnement par la Cour suprême criminelle des délits politiques, une justice fortement politisée affirme la politologue Eugénie Mérieau[10], alors qu'il est en fuite à Hong Kong. Les autorités thaïlandaises essayent d'obtenir son extradition[11].

Début , des manifestations monstres, menées par les Chemises rouges, demandant le retour de Thaksin au pouvoir, se sont déroulées à Bangkok. La répression violente du Gouvernement d'Abhisit Vejjajiva a fait trois morts et 113 blessés. Depuis son exil, Shinawatra aurait promis que si les autorités s'en prenaient aux manifestants, il reviendrait.[réf. nécessaire]

Il a ensuite vécu à Dubaï[12] avant de s'installer dans un pays voisin de la Thaïlande, le Cambodge, où il est arrivé le , à l'invitation du Premier ministre Hun Sen. Thaksin Shinawatra a été nommé conseiller économique du gouvernement cambodgien[12]. La Thaïlande a aussitôt réclamé l'extradition de Thaksin Shinawatra, refusée par le Cambodge. Les relations, déjà tendues, entre les deux pays, se sont donc un peu plus dégradées[13].

Le , la cour suprême rend son jugement sur les avoirs de Thaksin gelés dans les banques locales depuis 2007, soit environ 1,7 milliard d'euros. Considérant qu'il avait illégalement conservé des parts dans le conglomérat de communication Shin Corp alors qu'il dirigeait le pays mais qu'une partie de cette somme était en sa possession avant ses mandats, elle ordonne la confiscation d'un milliard d'euros. Les Chemises rouges du Front national uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD), qui comptent nombre de ses partisans, ont organisé une grande manifestation à partir du à Bangkok pour obliger le gouvernement à organiser des élections anticipées[14].

Article détaillé : Manifestations politiques thaïlandaises de 2010.

Cette manifestation aboutit à une occupation pacifique d'une partie du centre financier de Bangkok (Siam Square, Trade Center). Ces campements sont plus tard contraints de devenir camp retranché des chemises rouges, lorsque le gouvernement décide d'en finir. Les forces armées donnent l'assaut final le , les manifestants finissent par se rendre mais la répression a été sanglante et a fait au moins 16 morts. Le gouvernement ne cède sur aucune des revendications, pas d'élections anticipées[15]. Un coup d'arrêt aux partisans de Thaksin est donné, mais la mobilisation reste active en province, moins médiatisée, tandis que la Cour criminelle de Bangkok a émis le , un mandat d’arrêt international pour « terrorisme » contre Thaksin Shinawatra[16].

Articles détaillés : Élections législatives thaïlandaises de 2011, Crise politique de 2013-2014 en Thaïlande et Coup d'État de 2014 en Thaïlande.

En 2011, il pousse sa sœur, Yingluck Shinawatra, à briguer le poste de Premier ministre. Après les élections législatives du 3 juillet 2011 où son parti, le Pheu Thai, obtient 265 sièges sur les 500 de l'assemblée, elle accède à ce poste. La large victoire des pro Thaksin aux élections pose désormais le délicat problème de l'amnistie de l'ex-Premier ministre[17]. En 2014, après une crise politique, Yingluck Shinawatra est destituée de son poste par la Cour suprême et l'armée provoque un coup d'État.

Football modifier

En , Shinawatra achète, via sa société UK Sports Investments, le club anglais de football de Manchester City Football Club pour une somme évaluée à 122 millions d'euros[18],[19]. Shinawatra avait déjà essayé d'acheter le club de Liverpool en 2004[20]. Les associations de défense des droits de l'homme Amnesty International et Human Rights Watch ont critiqué la vente de parts de City à Shinawatra, le décrivant comme « une personne violant les droits de l'homme de la pire espèce. »[21] Dès son arrivée, Shinawatra convainc Sven-Göran Eriksson, ancien entraîneur de la sélection anglaise, de venir entraîner MCFC[22]. La prise de contrôle du club est acceptée par Shinawatra et la premier League le considère comme une personne adéquate et intègre pour diriger un club[23]. En , Shinawatra revend son club au Abu Dhabi United Group (ADUG).

Retour en Thaïlande et grâce royale controversée modifier

En 2023, à l'approche des élections législatives, Thaksin est décrit comme encore très populaire, en particulier auprès des populations défavorisées[6]. Sa fille Paethongtarn Shinawatra, est candidate du parti Pheu Thai au poste de Premier ministre.

En août 2023, Thaksin Shinawatra annonce son retour en Thaïlande après 15 ans d'exil[24]. Le jour même de l'investiture du nouveau Premier ministre Srettha Thavisin, Shinawatra principal adversaire de la junte militaire et de la monarchie, met fin à son exil et rentre en Thaïlande[25]. Initialement annoncé pour le 10 août, son retour avait finalement été reporté lors du blocage institutionnel[26]. Finalement rentré au pays le 22 août[27], il est accueilli à l'aéroport de Bangkok par sa fille et ses partisans. Il se rend ensuite au siège de la Cour suprême, qui lui notifie ses condamnations, et est emprisonné pour purger sa peine de huit ans pour corruption[28],[29],[30]. Il est transféré quelques heures plus tard dans un hôpital de la police où il est placé, selon la presse thaïlandaise, dans une chambre VIP[31],[32]. La coïncidence des évènements fait supposer un accord entre la junte et le Pheu Thai, ce dernier acceptant de partager le pouvoir en échange d'une future réduction de peine voire d'une grâce royale pour Thaksin Shinawatra[33],[34],[35]. Il dépose une demande de grâce auprès du roi Rama X[36]. L'ancien Premier ministre obtient une grâce conduisant à une réduction de peine de huit à un an de prison[37]. Inculpé en février 2024 pour avoir supposément violé la loi de lèse-majesté en 2015[38], il obtient sa remise en liberté conditionnelle au bout de six mois pour raison de santé le 18 février 2024[39].

Annexes modifier

Notes modifier

  1. ↑ Date d'ouverture de la 22e législature.
  2. ↑ Date d'ouverture de la 21e législature.
  3. ↑ Date d'ouverture de la 19e législature.
  4. ↑ Démission du gouvernement le 24 mai 1996, mais renommé à la fonction le 28 mai de la même année.
  5. ↑ Grade retiré depuis 2015.

Références modifier

  1. ↑ a b c d e et f (en) A fit and proper Premiership?, BBC News, 31 juillet 2007.
  2. ↑ « Vous aimez les très riches thaïlandais ? Voici la liste », sur gavroche-thailande.com, Gavroche Thaïlande,
  3. ↑ « Thaksin Shinawatra est monténégrin », sur www.dhnet.be (consulté le )
  4. ↑ a b c et d « Populisme en Thaïlande : "Thaksin Shinawatra reste l'homme qui divise le pays" », sur Asialyst, (consulté le )
  5. ↑ André et Louis Boucaud, « En Thaïlande, la chute d'un milliardaire devenu politicien », Le Monde Diplomatique,‎ , p. 16 et 17 (lire en ligne)
  6. ↑ a et b « Thaïlande : des législatives dans l’ombre de Thaksin Shinawatra », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  7. ↑ Christophe Paget, Radio France Internationale, « Fréquence Asie : "Idées reçues sur la Thaïlande" par Eugénie Mérieau aux éditions "Le cavalier bleu" » (Texte et Audio 3min 40s), sur rfi.fr,
  8. ↑ Marie Normand et Somchai Homlaor, « "La guerre contre la drogue n'était rien d'autre qu'un permis de tuer" » (Entretien), Gavroche Thaïlande, no 162,‎ , p. 38 et 39 (lire en ligne [PDF])
  9. ↑ « Le 23 janvier 2004, après avoir nié qu’il tentait d’étouffer l’affaire, et sous la pression des organisations de la société civile et des partis d’opposition, le gouvernement a admis l’existence de l’épidémie. De nombreuses sources confirment cependant que l’industrie et les autorités savaient que la grippe faisait rage depuis plusieurs mois. » En Thaïlande, les sacrifiés de la grippe aviaire sur le site Europe-Solidaire.org
  10. ↑ Eugénie Mérieau, Les Thaïlandais : lignes de vie d'un peuple, Paris, HD ateliers henry dougier, , 160 p. (ISBN 979-10-312-0445-1, lire en ligne), Chapitre 2 : Business et politique, une affaire de famille / Portrait des Shinawatra pages 49 et 50
    Extrait du livre, texte "Business et politique, une affaire de famille (Un pays et des familles)" en entier pages 67 et 68 (67)
  11. ↑ (en) Le journal Pattaya-News du 26-02-2009
  12. ↑ a et b A. C. et N. S., « Thaksin est arrivé au Cambodge », sur Cambodge soir hebdo,
  13. ↑ Bruno Philip, « Depuis Phnom Penh, Thaksin sème la zizanie entre le Cambodge et la Thaïlande », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. ↑ Arnaud Dubus, « Thaksin se fait taxer un milliard par la justice », Libération, (consulté le )
  15. ↑ Tout revient à la normale en Thaïlande sur Le Figaro.fr 23 mai 2010
  16. ↑ Les partisans de Thaksin attendent leur heure sur RFI.fr le 26 mai 2010
  17. ↑ La menace Thaksin sur thailande-fr.com le 29 août 2011
  18. ↑ (en) Dr Shinawatra honoured to become City chairman, MCFC, 6 juillet 2007.
  19. ↑ Thaksin Shinawatra s'offre le club de football de Manchester City, La Tribune, 21 juin 2007.
  20. ↑ (en) Ex-Thai PM steps up Man City bid, BBC News, 1er mai 2007
  21. ↑ (en) A fit and proper Premiership?, BBC News, 1er août 2007.
  22. ↑ (en) Chairman aims to move forward, MCFC, 9 juillet 2007.
  23. ↑ (en) A fit and proper Premiership?, BBC News, 1er août 2007.
  24. ↑ Politics Thailand Thaksin Shinawatra set to return to Thailand — what's next? sur DW le 1er août 2023
  25. ↑ « Thaïlande : deux Premiers ministres en un », sur France Inter, franceinter, (consulté le ).
  26. ↑ https://www.facebook.com/RFI, « L'ex-Premier ministre Thaksin reporte de deux semaines son retour en Thaïlande », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  27. ↑ Eugénie Mérieau, « Le vol du vote thaïlandais », Le Monde diplomatique, no 839,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  28. ↑ La-Croix.com, « Thaïlande : Thaksin Shinawatra de retour face à la justice, Srettha Thavisin présenté pour être premier ministre », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  29. ↑ Arnaud Vaulerin, « La Thaïlande embastille un ancien Premier ministre et en nomme un nouveau », sur liberation.fr, Libération,
  30. ↑ Bruno Philip, « En Thaïlande, coup de théâtre politique avec le retour d'un ancien premier ministre destitué », sur lemonde.fr, Le Monde, 22 août 2023 (mis à jour le 23 août 2023)
  31. ↑ « Thaïlande: de retour d'exil, Thaksin Shinawatra transféré dans un hôpital de la police », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  32. ↑ « Thaïlande: le roi approuve la désignation du Premier ministre », sur Yahoo News (consulté le ).
  33. ↑ « Thaïlande: Srettha Thavisin nouveau Premier ministre, Thaksin Shinawatra écroué à son retour d'exil », sur TV5MONDE - Informations, (consulté le ).
  34. ↑ (en) [{@type:Person, « Thaksin Shinawatra jailed on return to Thailand as his party regains power », sur the Guardian, (consulté le ).
  35. ↑ Bruno Philip, « En Thaïlande, coup de théâtre politique avec le retour d’un ancien premier ministre destitué », sur lemonde.fr, Le Monde, 22 août 2023 (mis à jour le 23 août 2023)
  36. ↑ « Thaksin Shinawatra, ancien premier ministre thaïlandais, a déposé une demande de grâce royale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. ↑ « Thaïlande : le roi allège la peine de prison de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra », sur France 24, (consulté le )
  38. ↑ « L’ancien premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra accusé de lèse-majesté », sur Le Figaro,
  39. ↑ « Thaïlande : l'ex-premier ministre Thaksin Shinawatra libéré après six mois de détention », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )

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