La théorie aux échecs est l'ensemble du corpus technique écrit relatif à la « bonne façon » de jouer aux échecs établi par les joueurs surnommés théoriciens du jeu. Théorie a ici un sens différent et moins rigoureux que, par exemple, en mathématiques ou en science physique.

Elle comporte l'analyse des concepts stratégiques et tactiques sous toutes leurs formes.

La théorisation des 3 phases du jeu (ouverture, milieu de jeu et finale) au cours de son histoire, par le biais de divers ouvrages (études, problèmes, encyclopédies des ouvertures, logiciel d'échecs...) et l'apport des ordinateurs dans cette dernière ont amené a un élèvement général du niveau des joueurs.

La théorie des finales comporte des règles infaillibles pour certaines positions [1] qui par la disposition des pièces et / ou le rapport matériel amène a une position gagnante ou égale (position de Lucena, position de Philidor, règle du carré du pion... ). Alors que la théorie des ouvertures relève plus d'un consensus[2] et d'un effet de mode, évoluant avec le temps et les joueurs.

Au fil du temps des école de pensée des échecs et des joueurs, la théorie du jeu n'a fait que se développer. Partagée par voix orale à travers des parties privée ou dans les clubs ou par écrit par le biais de revus auparavant, aujourd'hui sa diffusion ne cesse de croitre avec internet sous diverses formes (vidéo, site web d'échecs)

L'apport de l'informatique à partir de la fin du XXe siècle permit de trancher théoriquement sur la nature de certaines positions par le biais des tables de finales.

Notes et références modifier

  1. François Le Lionnais et Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Presses universitaires de France, 1974, p. 390
  2. David Hooper et Kenneth Whyld, The Oxford companion to chess, Oxford University Press, (ISBN 978-019280-049-7), 1996, p. 418.

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