Théodoric Balat

missionnaire franciscain, martyr et saint français

Théodoric Balat est un prêtre français, né le à Saint-Martin-du-Taur, à Montans dans le Tarn, mort martyr le à Taiyuan en Chine, où il était missionnaire franciscain observant.

Théodoric Balat
Biographie
Naissance
Décès
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TaiyuanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Ordre religieux
Étape de canonisation
Fête

Reconnu martyr, il est canonisé par le pape Jean-Paul II le sur la place Saint-Pierre de Rome. Il est fêté le 9 juillet.

Biographie modifier

Théodoric Balat naît le dans la paroisse Saint-Martin-du-Taur, sur la commune française de Montans, dans le diocèse d'Albi, Tarn[1],[2],[3]. Il est le fils d'un forgeron. Il effectue ses études à l'école des Frères de la doctrine chrétienne, puis au petit séminaire de Lavaur, où un franciscain missionnaire vient leur parler des missions en Chine, et donne l'idée à Théodoric Balat de devenir missionnaire[3].

Après le petit séminaire, il continue ses études pendant deux ans au grand séminaire d'Albi, puis entre en 1880 au noviciat des Franciscains à Pau. En novembre de cette année-là, il doit se réfugier avec ses condisciples dans les dépendances d'un château, à cause des mesures contre les ordres religieux, il y passe quatre mois puis il s'exile en 1881 en Angleterre. C'est là qu'il prononce ses vœux[3].

Théodoric Balat est ordonné prêtre en 1884 à Paris, puis célèbre ses premières messes dans le Tarn. Il est ensuite malade et doit séjourner à Lyon avant de s'embarquer, puis doit patienter de nouveau en Palestine, avant de pouvoir continuer sa route via Port-Saïd et le récent canal de Suez[3]. Il parvient enfin en Chine et arrive en à Taiyuan, la capitale du Shanxi où il doit exercer son ministère[2],[3].

Il parcourt la région proche de la Grande Muraille, dans le nord du Shanxi, région pauvre où il visite les chrétiens, et contacte des non-chrétiens. Il devient directeur du petit séminaire au nouveau couvent de Tong-el-Keo, puis il y est maître des novices. Sa santé étant trop atteinte, il revient à Taiyuan. Il y travaille au vicariat, s'occupant des questions matérielles. Il est aussi aumônier des religieuses et de l'orphelinat[3].

Pendant la révolte des Boxers, ceux-ci s'en prennent à tout ce qu'ils considèrent comme une menace pour leur culture, en particulier aux légations étrangères et aux chrétiens[3]. Le à Taiyuan, Théodoric Balat est tué comme d'autres chrétiens, catholiques ou protestants, européens ou chinois[3].

Canonisation modifier

Théodoric Balat est reconnu comme martyr par l'Église catholique. Il est canonisé (proclamé saint) par le pape Jean-Paul II le sur la place Saint-Pierre de Rome. Il est fêté le 9 juillet[1].

Notes et références modifier

  1. a et b Saint Théodoric Balat, franciscain martyr en Chine, Nominis.
  2. a et b Pacifique Marie Chardin, Les Missions franciscaines en Chine, Picard, , p. 91-94.
  3. a b c d e f g et h Saint Théodoric Balat, Robert Cabié, diocèse d'Albi.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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