Théodore Bédard, né à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1791 et mort en 1854 à Saint-Charles-sur-Richelieu, est un patriote franco-canadien.

Biographie modifier

Né à Saint-Jean-sur-Richelieu, baptisé à la paroisse Sainte-Marguerite de Blairfindie[1], parent du journaliste Pierre Bédard, fondateur du journal patriotique Le Canadien, Théodore Bédard lutte aux côtés de Louis-Joseph Papineau lors de la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Emprisonné le 26 décembre 1838, condamné à mort, il n'est pas exécuté mais déporté[2] et ne prend plus part ensuite aux événements, reprend ses activités de cultivateur et finit sa vie à Saint-Charles.

Il est mentionné par Jules Verne dans son roman Famille-Sans-Nom (partie 1, chapitre II), roman traitant de la révolte des Patriotes[3].

Notes et références modifier

  1. Paul Rochon, 1839 : la lente agonie des patriotes, 1988, p. 220
  2. François Xavier Prieur, Notes d'un condamné politique de 1838, 1884, p. 83. On apprend dans cet ouvrage qu'il était le père de dix enfants.
  3. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 91