Tassilo Festetics de Tolna

Général de cavalerie hongrois
Tassilo Festetics de Tolna
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activité
Famille
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Grade militaire

Le comte Tassilo Festetics de Tolna (né le à Vienne ; † à Petrovaradin), issu de la lignée des comtes Festetics, est un général de cavalerie autrichien qui fut Oberhofmeister de la Couronne de Hongrie[1].

Biographie modifier

Tassilo Festetics est le cousin du pionnier de l'agronomie György Festetics. Il s'engagea comme sous-lieutenant le dans le 2d régiment de Chevau-léger. Le , il accède à la dignité de chambellan. Il se retire du service actif le , mais n'en participera pas moins à la répression de Cracovie ainsi qu'à la campagne d'Italie de 1849. Le , il reprend du service actif avec le grade de lieutenant-colonel, est affecté au 7e régiment royal et impérial de hussards le et promu général de brigade le .

Le il est affecté au commandement d'une brigade du 5e corps d'armée et combat à la bataille de Solférino. Il est décoré de l'Ordre de la Couronne de fer de 2e classe pour son comportement au feu. Le 21. , il est promu général de corps d'armée (Feldmarschallleutnant).

Lorsqu’éclate la guerre austro-prussienne (1866), il est placé à la tête du 4e corps d'armée et prend part à la bataille de Sadowa, où il est mutilé au pied par un éclat d'obus[2].

Le , il est élevé au rang de Grand-croix de l'Ordre impérial de Léopold, et est admis le dans l’Ordre de la Toison d'or[3] et enfin le au grade suprême de général de cavalerie.

Notes modifier

  1. Cf. Franz Gall, Österreichische Wappenkunde. Handbuch der Wappenwissenschaft., Vienne, Böhlau Verlag, (réimpr. 2e), 448 p. (ISBN 3-205-05352-4), p. 272.
  2. Cf. Geoffrey Wawro, The Austro-Prussian War. Austria´s War with Prussia and Italy in 1866, Cambridge, , p. 224.
  3. Cf. Ordenskanzlei, Das Haus Österreich und der Orden vom Goldenen Vlies., Graz et Stuttgart, Leopold Stocker Verlag, (ISBN 978-3-7020-1172-7), « Liste nominale des chevaliers de l’ordre de la Toison d’or, depuis son institution jusqu’à nos jours », p. 191.

Bibliographie modifier