Taoufik Charfeddine

avocat et homme politique tunisien

Taoufik Charfeddine (arabe : توفيق شرف الدين), né le [1], est un avocat et homme politique tunisien qui occupe le poste de ministre de l'Intérieur de septembre 2020 à janvier 2021 et d'octobre 2021 à mars 2023.

Taoufik Charfeddine
توفيق شرف الدين
Illustration.
Portrait de Taoufik Charfeddine.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Intérieur

(1 an, 5 mois et 7 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Najla Bouden
Gouvernement Bouden
Prédécesseur Ridha Gharsallaoui (intérim)
Lui-même
Successeur Kamel Feki

(4 mois et 3 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Hichem Mechichi
Gouvernement Mechichi
Prédécesseur Hichem Mechichi
Successeur Hichem Mechichi (intérim)
Lui-même
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Sousse
Profession Avocat

Biographie modifier

Titulaire d'une maîtrise en droit de la faculté de droit de l'université de Sousse et d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, il devient avocat auprès de la Cour de cassation en 2008[1].

Il est membre de la section régionale des avocats à Sousse chargé de l'activité scientifique et des séminaires, ainsi que de la commission juridique de la Ligue du centre de football[1].

Il a été, également, le coordinateur de la campagne électorale de Kaïs Saïed à Sousse[2].

Le , le chef du gouvernement Hichem Mechichi met fin à ses fonctions[3].

Le , il est nommé par le président Kaïs Saïed comme président du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales[4].

Le , il revient à la tête du ministère de l'Intérieur dans le gouvernement de Najla Bouden[5]. Il annonce sa démission le après la mort de sa femme en juin 2022[6]. La veille de sa démission, il fustige lors d'un discours les « traîtres », « mercenaires des médias, hommes d’affaires, syndicalistes et partis qui ont vendu la patrie » et appelle les Tunisiens à soutenir le chef de l'État, « un homme honnête et patriote ». Son discours est dénoncé par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et la Ligue tunisienne des droits de l'homme[7].

Références modifier

  1. a b et c « Curriculum vitae du ministre », sur interieur.gov.tn (consulté le ).
  2. « Biographie de Taoufik Charfeddine, ministre de l'Intérieur », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  3. « Le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine limogé », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  4. « Officiel - Taoufik Charfeddine président du Comité supérieur des droits de l'Homme », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Taoufik Charfeddine revient à la tête du ministère de l'Intérieur », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  6. « Tunisie. Le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine annonce sa démission », Ouest-France,‎ (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Kamel Feki remplace Taoufik Charfeddine au ministère de l'Intérieur tunisien », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).