Takalik Abaj
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Takalik Abaj (Tak'alik A'baj') ou Abaj Takalik est un site archéologique mésoaméricain qui se trouve dans le piémont pacifique du Guatemala. En 800 av. J.-C., fut bâti un temple sacré qui, au fil du temps, s'agrandit en même temps que la ville.
Présentation modifier
Précédemment il a été connu sous le nom de Santa Margarita, de San Isidro Piedra Parada puis d'Abaj Takalik. Ce n'est qu'en 1965 qu'un archéologue a eu l'idée de traduire Piedra Parada par Abaj Takalik en Quiché. Non seulement ce nom n'est pas précolombien, mais il était grammaticalement incorrect en Quiché et a été officiellement modifié par le gouvernement guatémaltèque.
Le site a été occasionnellement fouillé au cours de la première moitié du XXe siècle, notamment par Eric Thompson. Des campagnes de fouilles ont été menées de 1976 à 1980 par l'Université de Berkeley (Californie). Les fouilles ont été poursuivies par une équipe guatémaltèque de l'Instituto de Antropología e Historia. Takalik Abaj est un site qui est redevenu important bien après son déclin[1].
En 2004, sur le site de Tabalik Abaj, est mise au jour une rangée de monolithes dressés en direction de la structure 7, pour mieux observer une constellation. La structure 7 excavée contenait 5 niveaux et la tombe d’un roi anonyme, mais pas dépourvu d’apparat (ceinture avec masque miniature en pierre verte rappelant le jaguar de Monte Alban, des pectoraux et bâtons de jades pour boucles d’oreille, oiseau tubulaire sculpté dans l’ivoire). S’il y a clairement un héritage olmèque à Takalik Abaj (sculptures ventrues) on trouve aussi une stèle aux glyphes érodés.
Le site, d'une superficie de 9 km2, s'étend sur une longue occupation chronologique qui correspond à la période préclassique ou à l'Époque I, II et III de la Mésoamérique.
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Stèle 2.
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Stèle 5.
Protection modifier
Lors de sa 45e session, en , l'UNESCO inscrit le parc archéologique national Tak'alik Ab'aj sur la liste du patrimoine mondial[2].
Notes et références modifier
- Selon la coresponsable du projet de fouilles Christa Schieber de Lavarreda : Les gens qui vivaient ici reformataient de manière continuelle leurs monuments il y a des siècles de cela, un artisan maya grava une stèle, d’un motif de serpent hautement schématique/stylisé, serpent qui s’élève de la surface de l’eau pour monter vers le ciel
- « Parc archéologique national Tak'alik Ab'aj », UNESCO (consulté le )
Annexes modifier
Articles connexes modifier
Bibliographie modifier
- (en) Elizabeth P. Benson, Grove Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)
Liens externes modifier
- (fr) La civilisation maya
- (fr) L'histoire des Mayas