T Coronae Borealis

nova récurrente de la constellation de la Couronne boréale
T Coronae Borealis

Binaire spectroscopique[2],[3]
Binaire symbiotique[3]
Nova récurrente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Localisation
Ascension droite
239,88 °Voir et modifier les données sur Wikidata
Déclinaison
25,92 °Voir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Constellation
Spectrographie
Type spectral
M3III+pVoir et modifier les données sur Wikidata
Magnitude apparente
2 (bande V (d))[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Variabilité
Astrométrie
Vitesse radiale
−27,12 km/s[7]Voir et modifier les données sur Wikidata
Parallaxe
1,09 mas[8]Voir et modifier les données sur Wikidata
Distance au Soleil
806+34
−30
 pc (∼2 630 al)[1]
Exploration
Date de découverte
Identifiants
2MASS
2MASS J15593015+2555126
Henry Draper
HD 143454
Hipparcos
HIP 78322
Bright Star Catalogue
HR 5958
Bonner Durchmusterung
BD+26 2765
Tycho
TYC 2037-1144-1
GCVS
T CrB
WDS
WDS J15595+2555AB
Gaia DR2
Gaia DR2 1220110705972528512
Gaia DR3
Gaia DR3 1220110705972528512
Simbad

T Coronae Borealis est une étoile binaire symbiotique située à environ environ 806 pc (∼2 630 al) de la Terre dans la constellation de la Couronne boréale[1].

Cycle modifier

 
Graphique des magnitudes de T Coronae Borealis durant l'augmentation de sa brillance en 1946.

T Coronae Borealis a en temps normal une magnitude d'environ 10 mais elle s'éclaira deux fois, en 1866 et en 1946, atteignant une magnitude de 2,0. Par recoupement avec de supposées observations plus anciennes de la nova, on estime que ce phénomène se reproduit suivant une période d'environ 80 ans.

1217 modifier

En 2023, Bradley E. Schaefer publie un article faisant état d'une illumination survenue en , certes bien avant l'identification de T Coronae Borealis comme étant une nova récurrente[9] mais possiblement rapportée par la chronique de Burchard von Ursberg[10].

1787 modifier

Ce même article de Bradley E. Schaefer décrit l'observation du par Francis Wollaston[9].

1866 modifier

John Birmingham observe l'éruption suivante le [11], l'étoile passant rapidement de la magnitude 9,5 à 2,3. Elle atteint ainsi la magnitude absolue de −8,7 équivalente à 230 000 L[12]. Neuf jours après, elle n'est plus visible à l'œil nu[13].

1946 modifier

Le matin du , l'astronome américain Armin Joseph Deutsch de l'Observatoire Yerkes observe l'explosion à nouveau[13]. Elle atteint, cette fois, une magnitude apparente de 3,2 et une magnitude absolue de −8,4, équivalentes à 180 000 L[12].

2024 modifier

En , on constate un changement significatif de la magnitude de T Coronae Borealis, descendue à 12,3. Une telle atténuation s'était produite l'année précédant l'explosion de 1946 ; cela permet de supposer un rebond dans un délai similaire d'un peu plus d'un an[14]. En , la NASA envisage que le phénomène aurait lieu d'ici à [15].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) Justin D. Linford et al., « T CRB: Radio Observations during the 2016-2017 "Super-active" State », The Astrophysical Journal, vol. 884, no 1,‎ , p. 8 (DOI 10.3847/1538-4357/ab3c62, Bibcode 2019ApJ...884....8L, arXiv 1909.13858)
  2. (en) Pourbaix, D., A. A. Tokovinin, A. H. Batten, F. C. Fekel, W. I. Hartkopf, H. Levato, N. I. Morrell, G. Torres et Udry, S., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy and Astrophysics, EDP Sciences, vol. 424, no 2,‎ , p. 727–732 (ISSN 0004-6361, 0365-0138, 1432-0746 et 1286-4846, OCLC 1518497, DOI 10.1051/0004-6361:20041213, arXiv astro-ph/0406573) 
  3. a b c et d SIMBAD Astronomical Database, (catalogue) 
  4. Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Data Release 2, (catalogue d'étoiles),  
  5. Ducati, J. R., Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system, (catalogue d'étoiles),  
  6. General Catalogue of Variable Stars, (catalogue d'étoiles) 
  7. Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Data Release 2, (catalogue d'étoiles),  
  8. Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Early Data Release 3, (catalogue d'étoiles),  
  9. a et b (en) The recurrent nova T CrB had prior eruptions observed near December 1787 and October 1217 AD
  10. (en) Adam Kovac, « 800-Year-Old Monk's Manuscript May Detail First Sighting of a Flashy Cosmic Phenomenon », (consulté le )
  11. (de) O. Hachenberg, P. Wellmann, Das Spektrum und die Lichtkurve der Nova T Coronae borealis 1866 während ihres Maximums Juli 1938. Mit 4 Abbildungen., Zeitschrift für Astrophysik, vol. 17, pag. 246, 1939
  12. a et b (en) T. E. Harrison, J. J.Johnson, J.Spyromilio, Infrared observations of the recurrent novae V745 SCO and V3890 SGR, vol. 105, coll. « Astronomical Journal », , chap. 1, p. 320-330
  13. a et b (en) F. S. Hogg, Notes and Queries - Nova T Coronae Borealis, vol. 40, coll. « Journal of the Royal Astronomical Society of Canada », (lire en ligne), p. 74-75
  14. (en) Schaefer B.E., Kloppenborg B., Waagen E.O., « Announcing T CrB pre-eruption dip », sur American Association of Variable Star Observers (consulté le )
  15. (en) View Nova Explosion, ‘New’ Star in Northern Crown

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'astronomie  :
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste  :