TCD Siroco

navire de guerre

Bahia
illustration de TCD Siroco
Le TCD Siroco à Toulon

Type Transport de chalands de débarquement
Classe Classe Foudre
Histoire
A servi dans  Marine nationale
 Marine brésilienne
Chantier naval DCN Brest
Lancement 14 février 1996
Statut Retiré du service en France, en service au Brésil
Équipage
Équipage 224 hommes (19 officiers, 105 officiers mariniers, 100 quartiers-maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 168 m
Maître-bau 23,5 m
Tirant d'eau 5,2 m
Déplacement 12 000 tonnes (pleine charge)
Puissance 2 moteurs diesel SEMT Pielstick (15 290 kW)
1 propulseur d'étrave (735 kW)
Vitesse 20 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 2 rampes doubles de missiles Mistral, 3 affûts de 30 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm
Électronique Système satellite Syracuse
Infrastructures opérationnelles interarmées (système RITA)
Rayon d'action 11 000 nautiques à 15 nœuds
Aéronefs 4 EC-725
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Base navale de Toulon
Indicatif L9012

Le TCD Siroco (L9012) est le deuxième exemplaire de la classe Foudre. L'autre unité du même type était le TCD Foudre, vendue au Chili fin 2011. Le Siroco est désarmé en 2015, dans le cadre du plan de restructurations annoncé le par le ministère de la Défense[1]. Il rentre de sa dernière mission pour la marine française le [2]. Le lundi , le TCD Siroco effectue sa dernière sortie en mer[3]. Il a été renommé NAM[4] Bahia (G40) lors de son transfert à la Marine brésilienne, le [5].

Missions modifier

 
Le TCD Siroco

Son numéro de coque est L9012.

Le TCD (Transport de chalands de débarquement) a pour mission d'assurer le transport et la mise à terre par des moyens amphibies, sur une plage non préparée et en zone d'insécurité, d'un tiers de régiment mécanisé comprenant des chars de combat, des engins blindés et des véhicules divers. La mise à terre s'effectue au moyen de chalands de transport de matériel (CTM) transportés dans un bassin intérieur appelé « radier immergeable ».

Simultanément, le TCD peut d'une part, transporter, ravitailler et mettre en œuvre quatre hélicoptères lourds ; d'autre part, assurer le commandement d'une opération de débarquement d'ampleur limitée, l'hospitalisation et les soins aux blessés.

Marseille est sa ville marraine.

  • Il a participé à la Mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest[6].
  • Début d'année 2014, il est le navire amiral de la mission Atalanta. En , il interpelle cinq pirates tentant de s'attaquer au pétrolier Nave Atropos (Îles Marshall) et libère onze otages indiens[7].
  • , il participe au soutien de l'opération Chammal en apportant des pièces de rechange et des munitions pour les avions participant à cette opération[8].

Désarmement modifier

D'après le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité National (LBDSN) 2008, le Siroco devait rester en service actif jusqu'en 2022, le temps que le 4e exemplaire des BPC soit livré à l'image du TCD Foudre. Mais en raison de restriction budgétaire, le LBDSN 2013 a restreint leur nombre à 3 rendant caduque la poursuite en service du Siroco. Celui-ci sera donc désarmé en 2015.
Plusieurs pays se sont dits intéressés par sa reprise[9]. En premier lieu le Chili qui a précédemment acquis le Foudre et qui bénéficie d'une clause qui lui donnerait la priorité en cas de vente du second TCD. Finalement, le Chili renonce faute de budget[10]. Ensuite, le Portugal était aussi intéressé[11]. Une somme de 80 millions d'euros est annoncée pour la vente[12]. Le , le Portugal annonce finalement renoncer à l'achat du bâtiment[13]. Enfin, le Brésil qui, après la venue d'une délégation de la marine brésilienne qui a effectué une évaluation du navire à Toulon les 16 et , se porte acquéreur du bâtiment.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

 
Enradiage à bord du Siroco lors de l'opération Baliste, mission d'évacuation des ressortissants français du Liban, lors de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Références modifier

  1. « Marine nationale : cinq bâtiments désarmés en 2015, plus de 500 postes supprimés », sur lemarin.fr,
  2. « http://www.pmm-lyon.fr/?p=6631 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  3. « Dernière sortie à la mer pour le TCD Siroco », sur www.corlobe.tk, (consulté le )
  4. Pour navio amfíbio multipropósito, soit, navire amphibie polyvalent.
  5. (pt) La Marine brésilienne renomme le Siroco en Bahia.
  6. « Le TCD Siroco appareille pour la 100ème mission Corymbe », sur Mer et Marine, (consulté le )
  7. Laurent Lagneau, « Cinq pirates interpellés par le TCD Siroco dans le golfe d’Aden », sur opex360,
  8. « Le "Siroco" va quitter Toulon pour porter le fer contre Daesh », sur LaProvence.com, (consulté le )
  9. Laurent Lagneau, « Le TCD Siroco pourrait aussi intéresser la marine brésilienne », sur opex360,
  10. « La marine chilienne écarte l’achat du TCD Siroco », sur www.corlobe.tk (consulté le )
  11. « La piste portugaise se confirme pour le TCD Siroco », sur Zone Militaire, (consulté le )
  12. « Le gouvernement portugais va négocier l'achat du TCD Siroco, bientôt désarmé par la Marine nationale », sur Zone Militaire, (consulté le )
  13. (en) Victor Barreira, « Portugal abandons plan to buy French LPD », IHS Jane's,‎ (lire en ligne, consulté le ).