Tétraborate de lithium

composé chimique

Tétraborate de lithium
Image illustrative de l’article Tétraborate de lithium
Identification
Nom UICPA dilithium [oxido(oxoboranyloxy)boranyl]oxy-oxoboranyloxyborinate
No CAS 12007-60-2
No ECHA 100.031.364
No CE 234-514-3
PubChem 15764247
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule B4Li2O7
Masse molaire[1] 169,122 ± 0,034 g/mol
B 25,57 %, Li 8,21 %, O 66,22 %, 169.11 g/mol
Propriétés physiques
transition vitreuse 760-880 °C pour la forme vitreuse[2]
fusion 930 °C
Masse volumique 2,4 g·cm-3
Précautions
SGH[2]
SGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
Danger
H315, H319, H335, P261 et P305+P351+P338

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le tétraborate de lithium aussi appelé plus simplement borate de lithium, est un composé minéral borate de formule brute Li2B4O7. Il a l'aspect d'une poudre blanche[3]

Chimie modifier

Le tétraborate de lithium présente la même structure que le tétraborate de sodium, improprement dénommé borax anhydre. Il correspond à un métaborate ou tétraborate cyclique, mais dans la pratique des solutions aqueuses, à un sel de l'acide borique de lithium, obtenu en milieu alcalin. Le composé aqueux Li3BO3 se transforme en ion tétraborate, que l'on trouve par exemple dans le borax.

La forme blanche cristal est peu soluble dans l'eau pure, soit 2,89 g pour 100 g d'eau à 20 °C et 5,45 g à 100 °C[4].

Il est insoluble dans les solvants organiques.

Usage modifier

Il est utilisé comme ingrédient pour la fabrication de verres spéciaux transparents aux UV, mais aussi en céramique pour la composition d'émaux céramiques. Bien que d'emploi plus spécifique, c'est aussi un fondant, il est utilisé dans les « tests de perle », comme le borate correspondant de sodium, le borax.

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a b et c Fiche Sigma-Aldrich du composé Tétraborate de lithium, consultée le 14 octobre 2012.
  3. Il peut se présenter sous deux formes polymorphiques : celle d'un cristal blanc par ailleurs assez mal défini (Température de fusion 930 °C, en partie monoclinique comme le borax ?) ou d'un verre complexe (Tg ou température de transition vitreuse beaucoup moins élevée, autour de 800 °C, assez variable selon les modes de préparation).
  4. Perrys'chemical engineer's handbook, 7e édition.