Sylva Kapoutikian

poétesse et militante arménienne

Sylva Kapoutikian (en arménien Սիլվա Կապուտիկյան, née le à Erevan et morte le dans la même ville), est une poétesse arménienne.

Sylva Kapoutikian
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
ErevanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Սիլվա ԿապուտիկյանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Սիրվարդ Բարունակի ԿապուտիկյանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Université d'État d'Erevan (-)
Высшие литературные курсы литературного института им. А.М. Горького (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Autres informations
Parti politique
Membre de
Genres artistiques
Distinctions
Prix Staline ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Staline ()
Ordre de l'Insigne d'honneur ()
Ordre du Drapeau rouge du Travail ()
Honored Worker of Culture of the Armenian SSR (d) ()
Ordre de l'Amitié des peuples ()
Ordre de la révolution d'Octobre ()
Citoyen d'honneur d'Erevan (d) ()
Médaille Mesrop-Machtots (en) ()
Ordre de la Princesse Olga, troisième classe ()
Médaille du Maréchal Baghramyan
Médaille de Vétéran du Travail (en)
Médaille du Mérite au travail de la Grande Guerre patriotiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Elle fut également l'épouse du poète Hovhannès Chiraz (1915-1984).

Biographie modifier

Sylva Kapoutikian naît dans la famille de Barunak Kapoutikian, un enseignant et rédacteur en chef d'un journal révolutionnaire marxiste, originaire de Van. Elle étudie d'abord en 1936-1941, à la faculté philologique de l'Université d'État d'Erevan, puis, à Moscou à l'Institut de littérature Maxime-Gorki. Son premier recueil Avec les jours paraît en 1945. Elle publie ensuite Au bord du Zangou (nom d'un fleuve d'Arménie, nom donné aussi par Missak Manouchian à son Journal littéraire et politique) en 1947. Puis elle publie Mes intimes (1951), qui lui valut une grande notoriété, Conversation à cœur ouvert (1955), Bon voyage (1957) et Méditation à mi-chemin (1961).

Elle s'est distinguée par son militantisme engagé pour la défense des intellectuels, des écrivains et des victimes présumées du soviétisme. Elle s'est également battue pour le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie et a fermement dénoncé les actions des Azéris qu'elle qualifiait de criminelles, particulièrement à Sumqayıt et à Bakou. Elle était une personnalité écoutée dans son pays et s'est fermement engagée en faveur de la reconnaissance du génocide arménien.

Morte le à Erevan, elle est inhumée au Panthéon Komitas.

Le , un musée est inauguré dans sa maison d'Erevan[1].

Récompenses modifier

Notes et références modifier

  1. « Inauguration du musée Silva Kaputikyan », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Traductions modifier

Liens externes modifier

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