Statue de la divine adoratrice Karomama

statue en bronze représentant une prêtresse

La statue de la divine adoratrice Karomama est une statue en bronze représentant une prêtresse. Elle est datée vers 870 av. J.-C. Elle a été découverte à Karnak et est conservée au musée du Louvre.

Statue de la divine adoratrice Karomama
Artiste
Inconnu
Date
Type
Technique
Dimensions (H × L × l)
59 × 15,5 × 35,2 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
No d’inventaire
N 500[1]
Localisation

D'abord identifiée à l'épouse du pharaon Takélot II par Jean-François Champollion, qui l'avait acquise en 1829, la figurine représenterait en fait une fille d'Osorkon II nommée Karomama Mérytmout[2].

Le bronze est incrusté d'or et d'argent selon la technique du damasquinage.

Le poète franco-lituanien O.V de L. Milosz lui dédie un poème dans son recueil Les Sept Solitudes (1906)[3].

Notes et références modifier

Sources modifier

Références bibliographiques modifier

  • Benoît Lurson (dir.), De la mère du roi à l’épouse du dieu. Première synthèse des résultats des fouilles du temple de Touy et de la tombe de Karomama, Bruxelles, Safran (éditions), coll. « Connaissance de l'Égypte ancienne », , 271 p. (ISBN 978-2-87457-097-1, présentation en ligne)
  • E. Delange, Karomama, divine adoratrice d’Amon, revue Techné, tome 18, mars 2004.
  • Christiane Ziegler, J.-L. Bovot, Art et archéologie : L’Égypte ancienne,  École du Louvre/RMN/Documentation française, Paris,  2001, p. 250-250, fig. 151.
  • Guillemette Andreu-Lanoë, M- H. Rutschowscaya, Christiane Ziegler, L’Égypte au Louvre, Hachette, Paris, 1997, p. 176-178, notice 86.
  • Jean-Louis Hellouin de Cenival , Karomama, feuillet de visite, département des Antiquités égyptiennes no 20, Paris, 1992.
  • Tanis, l’or des Pharaons, Catalogue de l’exposition, Paris, RMN, 1987, p. 177-180, notice no 48
  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368).

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