Spoutnik 5

satellite soviétique

Spoutnik 5
Description de cette image, également commentée ci-après
La capsule Spoutnik 5 et les deux chiennes naturalisées.
Données générales
Organisation Drapeau de l'URSS Union soviétique
Constructeur OKB-1
Domaine Technologie spatiale
Statut Mission achevée
Lancement
Lanceur R-7 Semiorka
Fin de mission
Durée 1 jour
Identifiant COSPAR 1960-011A
Site Baïkonour
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 4 600 kilogrammes
Propulsion Satellite passif
Source d'énergie Batteries
Données clés
Orbite Orbite basse[1]
Périgée 306 kilomètres
Apogée 339 kilomètres
Période de révolution 90.72 minutes
Inclinaison 64.95°
Excentricité 0,464

Spoutnik 5, ou Korabl-Sputnik 2, est un satellite soviétique qui faisant partie du programme Spoutnik. Il fut lancé le . Spoutnik 5 fut aussi le deuxième vol d'essai du programme Vostok. Ce fut le premier satellite qui ramena ses occupants vivants après un voyage en orbite.

Caractéristiques modifier

  • Type : Korabl (vaisseau cosmique)
  • Masse : 4 600 kg[2], dont 1 327 kg pour la capsule éjectable
  • Développement : URSS
  • Programme : Spoutnik
  • Date de lancement :
  • Lieu de lancement : Cosmodrome de Baïkonour
  • Lanceur :

Le deuxième vaisseau spatial comportait une capsule récupérable prototype du siège éjectable des capsules Vostok, éjectée à l'altitude de 7 km environ. Elle comportait un compartiment étanche pour chiens, équipé d'un système d'alimentation automatique, d'un dispositif d'épuration et d'un sysème d'aération, d'une caméra de télévision et d'un microphone, d'un dispositif pyrotechnique de catapultage, des parachutes, un radio-émetteur de localisation[3].

Historique modifier

La première station radio à recevoir les signaux radios de Spoutnik 5 fut la radio de Bonn, ces signaux furent confirmés par une radio basée en Suède. Le vaisseau spatial comprenait deux chiennes (Belka et Strelka)[4], 12 souris, 2 rats, un lapin gris, quelques mouches et une variété de plantes[2]. Le vaisseau spatial revint sur Terre le après un vol de 24 heures en 18 révolutions avec tous ses passagers vivants[5],[4]. Le vaisseau spatial comportait également une caméra de télévision qui filma les chiennes durant le voyage[3].

Le vol prouva que des animaux supérieurs, des chiens en l'occurrence, pouvaient résister aux conditions de lancement suivies d'une période d'apesanteur et être récupérés sains et saufs au sol[6].

Postérité modifier

Peu de temps après l'atterrissage, un des chiots de Strelka a été envoyé à Jacqueline Kennedy comme présent de l'Union soviétique.

Deux timbres commémoratifs du vol des deux chiennes est émis en URSS le [7] et un autre le pour les cinquante ans du vol.

Références modifier

  1. Encyclopédie soviétique de l'astronautique mondiale, p. 428-429.
  2. a et b Fusées et Astronautique, p. 15.
  3. a et b Encyclopédie soviétique de l'astronautique mondiale, p. 73.
  4. a et b Encyclopédie soviétique de l'astronautique mondiale, p. 398.
  5. Fusées et Astronautique, p. 217.
  6. Histoire mondiale de l'astronautique, p. 243.
  7. Reference catalogue Yvert et Teillier 2329/2330 ; catalogue Lollini 1978 p.20.

Bibliographie modifier

  • Wernher Von Braun et Frederick Ordway (trad. Thomas de Galina), Histoire mondiale de l'astronautique, Hollier-Larousse, , 340 p..
  • Valentin Glouchko (dir.), Encyclopédie soviétique de l'astronautique mondiale, Moscou, Édition Mir, , 575 p.
  • Camille Rougeron (dir.), Fusées et astronautique, Paris, Librairie Larousse, , 416 p..