Speakerine (série télévisée)

série télévisée
Speakerine

Type de série Série télévisée
Titre original Speakerine
Genre Fiction
Production Macondo
France 2
Acteurs principaux Marie Gillain
Guillaume de Tonquédec
Grégory Fitoussi
Anne-Sophie Soldaïni
Baptiste Carrion-Weiss
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine France 2
Nb. d'épisodes 6
Durée 52 minutes
Diff. originale

Speakerine est une mini-série télévisée française en six épisodes de 52 minutes réalisée par Laurent Tuel, sur un scénario de Nicole Jamet, Véronique Lecharpy, Sylvain Saada, Valentine Milville et José Caltagirone et diffusée entre le et le sur France 2.

Synopsis modifier

En 1962, Christine Beauval, célèbre speakerine, image de la femme parfaite, est mystérieusement agressée dans les studios de la radiodiffusion-télévision française (RTF). D’icône du petit écran très protégée, elle va devenir une femme traquée, confrontée à une violence à laquelle elle n’était pas préparée. Le destin de Christine est symbolique de l’évolution de la femme dans la société des années 1960 et le monde de la télévision instrumentalisé par le pouvoir. Luttes, trahisons et jeux politiques, rien ne lui sera épargné…

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Liste des épisodes modifier

La mini-série comprend six épisodes. Elle est diffusée du au sur France 2[1].

  1. Speakerine d'un nouveau monde
  2. Qui en veut à la famille Beauval ?
  3. Envers et contre tout
  4. Portraits de femmes
  5. Des lendemains qui déchantent
  6. Un dernier face à face avec l'ennemie

Production modifier

Speakerine est un projet de longue date de France 2, elle est présentée comme un Mad Men à la française commandé par la directrice de la fiction Fanny Rondeau[2]. Elle est produite par la société Macondo Productions[3] dirigée par Charline de Lépine. Le réalisateur est Laurent Tuel. La série est écrite par Nicole Jamet, Véronique Lecharpy, Sylvain Saada, Valentine Milville et José Caltagirone. Pour la série, les créateurs se sont inspirés de la série américaine Mad Men pour le contexte historique et les personnages, et pour l'histoire du « meurtre », de l'ambiance sanglante des nouvelles d'Agatha Christie.[réf. nécessaire] On y retrouve aussi de nombreuses similitudes avec d'autres séries internationales, comme Velvet (2014-2016) et Les Demoiselles du téléphone (depuis 2017)[réf. nécessaire]

Le personnage principal joué par Marie Gillain est inspiré de la célèbre speakerine de la télévision française Jacqueline Joubert mais aussi de la journaliste Éliane Victor, qui lança l'émission Les Femmes aussi en 1964[4]. L'actrice indique qu'elle s'est inspirée de Catherine Langeais, de Jacqueline Huet et de Denise Fabre mais aussi d'un reportage de Simone Signoret où étaient interrogées des femmes de tous les milieux[5].

Le choix de l'année 1962 n'est pas anodin pour la productrice, Charline de Lépine : « Dans cette année de troubles politiques, entre luttes d'influences et terrorisme lié aux événements en Algérie, Christine Beauval lutte pour sauver sa peau, préserver sa famille et conquérir la liberté dont elle rêve. » a-t-elle déclaré à Ouest-France[6].

Attribution des rôles modifier

Marie Gillain tient le rôle principal en jouant le rôle de Christine[2]. Guillaume de Tonquédec, connu pour avoir joué dans la série Fais pas ci, fais pas ça, rejoint le casting et retrouve ainsi le petit écran[7]. Grégory Fitoussi, connu pour ses rôles dans Engrenages et Les Hommes de l’ombre, fait partie de la distribution de la série[8].

Laurent Tuel qui réalise également tous les épisodes de la série tient également un rôle, Boban Wyrasik, et apparaît dans plusieurs épisodes.[réf. nécessaire]

Tournage modifier

Le tournage s'est déroulé du au [9]. Certaines scènes ont été tournées aux Studios de Bry dans le Val-de-Marne. Le , des scènes extérieures ont été tournées devant le lycée d'État Jean-Zay, dans la rue du Docteur-Blanche, dans le 16e arrondissement de Paris. Le lycée a été métamorphosé en studios de la rue Cognacq-Jay, désormais détruits[10]. La scène de l'attentat a été filmée dans le même arrondissement, rue de la Manutention. Quelques scènes avec Philippe Lefebvre et Christine Beauval ont été tournées le dans le restaurant Le Bougainville, rue de la Banque. On aperçoit d'ailleurs, dans plusieurs scènes, la Galerie Vivienne qui jouxte le café[11]. L'équipe a également tourné plusieurs jours au lycée Chaptal[12], dans le 8e arrondissement de Paris, qui sert à la fois de cadre aux scènes dans le lycée et au quai des Orfèvres fictif de la série. Les derniers jours de tournage se sont déroulés au Radôme de Pleumeur-Bodou en Côtes-d'Armor, pour l'installation de la Mondovision dans l'épisode 6[6].

Deuxième saison ? modifier

Dès la fin de la première saison, de nombreux médias et internautes s'interrogent quant à une éventuelle suite de la série. Marie Gillain et Guillaume de Tonquédec ont évoqué à plusieurs reprises l'envie de faire une nouvelle saison. Guillaume de Tonquédec a ainsi précisé durant une interview que « Ça [Speakerine] a été proposé aux acteurs comme une mini-série. Il n'y a pas de suite prévue et écrite. S'il y avait eu une suite prévue, on aurait pu traiter les événements de manière plus “allégée”. Mais il y a tous les ingrédients pour une saison 2, vu ce qui se passe notamment rien qu'au sein de cette famille »[13] Cependant France 2 a toujours considéré Speakerine comme une mini-série commandée par la chaîne et n'envisage pas une seconde saison au programme. La productrice, Charline de Lépine, a déclaré qu'elle « réfléchit d'ores et déjà à une série dérivée qui se déroulerait à la même période que Speakerine » et qui traiterait des « rapports très étroits entre le pouvoir et la presse à cette époque »[14].

Accueil critique modifier

Pour le magazine belge Moustique, « esthétiquement, la série est une réussite ». La journaliste, Claire Varin, note que « la musique, le générique et les références y sont pour beaucoup ». Cependant, elle regrette qu'« à l'image des fictions françaises, il semble difficile de sortir du genre polar dans ce pays ». « La série pose une arche policière pas nécessairement bienvenue »[15].

Notes et références modifier

  1. « Speakerine, série France 2 avec Marie Gillain », sur www.citeartistes.com (consulté le )
  2. a et b David Peyrat, « Festival TV de Monte-Carlo : Marie Gillain en speakerine dans une nouvelle série de France 2 », Télé-Loisirs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Speakerines », sur Macondo (consulté le )
  4. Katia De La Ballina, « Speakerine (France 2) : quelle femme a inspiré le personnage de Christine Beauval ? », sur Télé-Loisirs.fr, (consulté le ).
  5. Nicole Real, « Marie Gillain : « Ma speakerine est courageuse ! » », Télépro, no 3345,‎ , p. 21.
  6. a et b Céline Martin, « Séries. France 2 tourne une série sur la TV des sixties », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Pierre Dezeraud, « "Speakerine" : Nouvelle série pour France 2 avec Guillaume de Tonquédec et Marie Gillain », Pure Médias,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « France 2 prépare une nouvelle série avec Guillaume de Tonquédec et Marie Gillain », Télé 7 jours,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « "SPEAKERINE" Nouvelle série de 6x52' Tournage à partir du 18 août jusqu'au 21 novembre », sur FranceTVPro (consulté le )
  10. Blaise de Chabalier, « Sur le tournage de Speakerine, dans le tourbillon des sixties », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Olivier du Jaunet (@Odujaunet), « #ParisTournage La série #Speakerine produite par @sramacondo (gpe @TetraMediaS) pour @France2tv (@fanny_rondeau) se tourne dans le 2e », sur Twitter, (consulté le ).
  12. Camille Choteau, « Jour de tournage. So 60’s. #speakerine @france2 », sur Instagram (consulté le )
  13. Charles Decant, « Guillaume de Tonquédec dans #QHM : "Il n'y a pas de suite prévue ni écrite pour 'Speakerine'" », Pure Médias,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Coralie Vincent, « Speakerine : la série aura-t-elle une saison 2 ? », Télé Star,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Claire Varin, « Au programme, ce soir », Moustique, no 4811,‎ , p. 72.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier