Soulom

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Soulom
Soulom
La mairie de Soulom.
Blason de Soulom
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Xavier Macias
2020-2026
Code postal 65260
Code commune 65435
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2021 en augmentation de 10 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 21″ nord, 0° 04′ 23″ ouest
Altitude Min. 458 m
Max. 967 m
Superficie 2,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Soulom
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Soulom
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Soulom
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Soulom

Soulom est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Située en amont du Gave de Pau, juste au sud d'Argelès-Gazost, elle fait partie de l'unité urbaine de Pierrefitte-Nestalas, la plus petite agglomération du département.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Soulom est une commune rurale qui compte 286 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 594 habitants en 1962. Ses habitants sont appelés les Soulomnais ou Soulomnaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Soulom se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 6 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Pierrefitte-Nestalas (0,7 km), Villelongue (1,3 km), Uz (1,6 km), Adast (2,1 km), Beaucens (2,6 km), Saint-Savin (3,1 km), Artalens-Souin (3,1 km), Préchac (4,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Soulom fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[4].

Soulom est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Pierrefitte-Nestalas, Cauterets, Uz et Villelongue.

Communes limitrophes de Soulom[5]
Pierrefitte-Nestalas
Uz   Villelongue
Cauterets

Paysages et relief modifier

L'altitude minimale, 457 ou 458 mètres[6], se situe au nord, au confluent des deux gaves. L'altitude maximale, avec 967 mètres, est atteinte au sud-est du « Turon de Carrère », en limite de la commune de Cauterets.

Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau cite la présence d'une mine de cuivre à Soulom en 1826 dans son ouvrage Dictionnaire de la géographie physique et politique de la France et de ses colonies[7].

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, Rioutou, le ruisseau de Bayet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[9],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[10].

Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source dans la commune de Cauterets et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 130 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 26 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[23].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) »[25], d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] :

  • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[28] ;
  • le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[29] ;
  • les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets» (121 ha), couvrant 5 communes du département[30] ;
  • les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[31] ;
  • le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du département[32] ;
  • le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du département[33] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] :

  • le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[34] ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[35].

Urbanisme modifier

 
Rue du village.
 
Rue du village.

Typologie modifier

Soulom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[36],[I 2],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,3 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[38].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement modifier

Voies de communication et transports modifier

Cette commune est desservie par la route départementale D 921 (ancienne N 21).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Soulom est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le gave de Cauterets. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[41]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012 et 2013[42],[39].

Soulom est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[43]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soulom.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[44].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 131 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[46].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[39].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[47],[48].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Soulom est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

Toponymie modifier

 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Soulom au sud d'Argelès-Gazost.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[50] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Du gascon souloûm (« lieu abrité du soleil »).

Nom occitan : Solon.

Histoire modifier

Politique et administration modifier

 
L'escalier monumental.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
La mairie en 2021.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 en cours Xavier Macias    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Intercommunalité modifier

Soulom fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en , qui réunit sept communes.

Services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 286 habitants[Note 9], en augmentation de 10 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
296300348340355359385366395
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
358372371375381413411485411
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
412381457464541570464521532
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
594521356342264247259260241
2015 2020 2021 - - - - - -
260283286------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
L'école élémentaire en 2021.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d'une école élémentaire en 2018[56].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sports modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 148 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 490 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 8,1 % 14,5 % 11,5 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 170 emplois en 2018, contre 181 en 2013 et 202 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 111, soit un indicateur de concentration d'emploi de 152,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 11].

Sur ces 111 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Émile Mousseigne (1891-1968), né à Soulom, est un joueur de rugby, vice-champion de France de rugby en 1914 avec Tarbes. Il jouait deuxième ligne (1,81 m, 86 kg)[58].

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'argent aux trois corneilles contournées de sable[59].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Toussaint de Laboulinière cite en 1825 la présence d'un château fort ou d'une tour dans son livre Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises[60]. Il relate également un duel au bâton entre un seigneur de Soulom et le champion des moines pour la possession de Cauterets[61].

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Soulom » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Métadonnées de la commune de Soulom » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Soulom » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Soulom » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Soulom » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Soulom et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Soulom et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Soulom », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Selon le Géoportail, la boîte de la commune affiche 458 mètres alors que le plan en indique 457.
  7. Pierre Augustin Eusèbe Girault De Saint-Fargeau - 1826 - Dictionnaire de la géographie physique et politique de la France et de ses colonies, À lire
  8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Soulom », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  10. Sandre, « le Gave de Pau »
  11. Sandre, « le Gave de Cauterets »
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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