Sonate K. 500

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 500
la majeur
, Allegro, 123 mes.

K.499K.500 → K.501
L.491L.492 → L.493
P.357P.358 → P.359
F.443F.444 → F.445
XII 16 ← Venise XII 17 → XII 18
XIV 16← Parme XIV 17 →XIV 18
I 34Münster I 35 → I 36

La sonate K. 500 (F.444/L.492) en la majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 500, en la majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente. Comme pour la sonate K. 493, Scarlatti traite dans l'ouverture en imitation et diminution à chaque répétition (quatre mesure, puis deux) ainsi qu'au début de la seconde section[1]. On note l'asymétrie thématique entre les deux sections, en particulier leurs cadences finales. La pièce se compose uniquement de gestes instrumentaux, plus évidemment en seconde section[2].

L'influence de cette sonate transparaît dans l'étude 44 du Gradus ad Parnassum de Clementi[2].


 
Premières mesures de la sonate en la majeur K. 500, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 17 du volume XII (Ms. 9783) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIV 17 (Ms. A. G. 31419), Münster (D-MÜp) I 35 (Sant Hs 3964) et Vienne C 30 (VII 28011 C)[3].

Interprètes modifier

La sonate K. 500 est défendue au piano notamment par Konstantin Scherbakov (2000, Naxos, vol. 7), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[4], Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 5) et Pieter-Jan Belder (2007, Brilliant Classics, vol. 11).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 229 (163).
  2. a et b Grante 2017, p. 17.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 473.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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