Sonate K. 490

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 490
majeur4/4, Cantabile, 93 mes.

K.489K.490 → K.491
L.205L.206 → L.207
P.475P.476 → P.477
F.433 ← F.434 → F.435
XII 6 ← Venise XII 7 → XII 8
XIV 6 ← Parme XIV 7 → XIV 8
I 24Münster I 25 → I 26
12 ← Fitzwilliam 13 → 14

La sonate K. 490 (F.434/L.206) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 490 en majeur, notée Cantabile, « est un chef-d'œuvre audacieux et singulier » s'ouvrant sur un cantabile bientôt transformé en un rythme obsédant entrecoupé de saetas[1],[2], une forme de procession flamenco[3] de la Semaine sainte à Séville ; Ralph Kirkpatrick y entendait déjà des tambours marquant la basse[4].


 

Cette sonate est la première d'un triptyque d'inspiration espagnole, avec les sonates K. 491 et 492, l'un des sommets de toute l'œuvre de Scarlatti[2]. Jane Clark et John Henry van der Meer (nl), considérant le registre de l'instrument, datent le triptyque de 1740[5],[6], tout comme la sonate K. 104 et la sonate K. 105 du catalogue.


 
Premières mesures de la Sonate en majeur K.490, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

 
Début de la sonate dans le manuscrit de Parme.

Le manuscrit principal est le numéro 7 du volume XII de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme XIV 7. Les autres sources manuscrites sont Münster I 25, Vienne G 44[4] et Fitzwilliam Museum, Mu Ms. 147[7].

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonates K. 490, 491 & 492
noicon
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954)

Au piano, la sonate K. 490 est défendue par Pietro Scarpini (1957, Rhine Classics), John McCabe (1981, Divin Art), Linda Nicholson (2004, Capriccio), Carlo Grante (Music & Arts, vol. 5) et Sean Kennard (2017, Naxos, vol. 17) ; au clavecin par Wanda Landowska (1940)[8], Ralph Kirkpatrick (1954, Sony), Igor Kipnis (1968, Sony), Gustav Leonhardt (1970, DHM), Trevor Pinnock (1981, CRD ; 2014, Linn), Scott Ross (1985, Erato)[9], Ton Koopman (1986, Capriccio), Andreas Staier (1991, DHM), Nicolau de Figueiredo (2001, Intrada), Jory Vinikour (2005, Delos) et Nicolau de Figueiredo (Intrada). Aline Zylberajch l'a enregistrée sur piano-forte en 2005 (Ambronay), ainsi que Charles Metz, sur un piano-forte carré, fabriqué en 1806 par Clementi (2023, Navona) ; et Pascal Boëls à la guitare (2001, Calliope).

Notes et références modifier

  1. (en) Jane Clark, « Domenico Scarlatti and the Spanish Folk Music: A Performer's Re-Appraisal », Early Music, vol. 4, no 1,‎ , p. 20-21 (JSTOR 3126018).
  2. a et b Candé 2000, p. 614.
  3. Sutcliffe 2008, p. 268.
  4. a et b Kirkpatrick 1982, p. 472.
  5. Clark 1976.
  6. (en) John Henry van der Meer, « The Keyboard String Instruments at the Domenico Scarlatti », The Galpin Society Journal, vol. 50,‎ , p. 136–161.
  7. Sutcliffe 2008, avec reproduction du manuscrit, p. 269–270.
  8. Sutcliffe 2008, p. 270 (note) : dans son enregistrement effectué à Paris au début de la guerre, la DCA est audible à la mesure 47.
  9. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier