Sonate K. 335

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 335
majeur2/2, Allegro, 104 mes.

K.334K.335 → K.336
L.S.9L.S.10 → L.S.11
P.338P.339 → P.340
F.282F.283 → F.284
VII 9 ← Venise VII 10 → VII 11
IX 7 ← Parme IX 8 → IX 9

La sonate K. 335 (F.283/L.S.10) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 335, en majeur, est notée Allegro[1]. Elle présente un intérêt particulier et des aspects particuliers. Son changement d'humeur et de clé, de l'avis de Malipiero, donne de « véritables thèmes au cachet vénitien ». Le motif rythmique qui domine la sonate est l'anapeste (   ) constitué de deux courtes et d'une longue[2].


 
Premières mesures de la sonate en majeur K. 335, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 10 du volume VII (Ms. 9778) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme IX 8 (Ms. A. G. 31414)[3].

Interprètes modifier

La sonate K. 335 est défendue au piano, notamment par Gerda Struhal (2007, Naxos, vol. 12), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[4], Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8). Roberto Aussel (2004, Æon) et Thibault Cauvin (2013, Vogue-Sony) l'interprètent à la guitare.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 213 (121).
  2. Grante 2016, p. 12.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 469.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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