Sonate K. 282

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 282
majeur2/2, Allegro, 135 mes.

K.281K.282 → K.283
L.483L.484 → L.485
P.165P.166 → P.167
F.229F.230 → F.231
V 16 ← Venise V 17 → V 18
VII 10 ← Parme VII 11 → VII 12
IV 3Münster IV 4 → IV 5

La sonate K. 282 (F.230/L.484) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 282, notée Allegro, forme une paire en majeur, avec la sonate précédente, plus solennelle.

L'œuvre commence par un Allegro moqueur, en canon à deux voix (A, mesures 1–14) qui se transforme en un menuet lugubre (E, 63–111), avant de terminer comme le premier volet (F, 112–135). La forme de cette sonate est un peu particulière. Les deux parties sont constituées de trois volets séparés : A–B–C || D–E–F. Les extrêmes de chaque section (A–D et C–F) sont intimement apparentés, sauf pour les transpositions et leurs conclusions (C, 32–51 ; D, 53–62) ; alors que les volets du centre (B et E) sont en revanche contrastés par leur tempo, leur mesure et le type d'accompagnement : un Allegro binaire (B, 15–31) puis un Andante ternaire (menuet), avec un accompagnement harmonique au sein de la première section et polyphonique dans l’autre[1],[2].

Le discours est ponctué de points d'orgue, comme dans les sonates K. 236, 414 et 511, toutes en majeur également[3].


 
Premières mesures de la sonate en majeur K. 282, de Domenico Scarlatti.
 
Quelques mesures du volet central de la seconde section.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 17 du volume V (Ms. 9776) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VII 11 (Ms. A. G. 31412), Münster IV 4 (Sant Hs 3967) et Vienne B 4 (VII 28011 B)[4].

Interprètes modifier

La sonate K. 282 est défendue au piano, notamment par Duanduan Hao (2011, Naxos, vol. 14) et Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3) ; au clavecin, elle est jouée par Luciano Sgrizzi (1964, Accord), Scott Ross (1985, Erato)[5], Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics).

Aline Zylberajch (2003, Ambronay) l'interprète au pianoforte et Andrea Marcon (1996, Divox) à l'orgue.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 205 (107).
  2. Grante 2013, p. 19.
  3. Sutcliffe 2008, p. 134.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 468.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier