Sonate K. 264

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 264
mi majeur
, Vivo, 241 mes.

K.263K.264 → K.265
L.465L.466 → L.467
P.307P.308 → P.309
F.211F.212 → F.213
IV 28 ← Venise IV 29 → IV 30
VI 19 ← Parme VI 20 → VI 21
III 27Münster III 28 → III 29

La sonate K. 264 (F.212/L.466) en mi majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 264, en mi majeur, notée Vivo, forme un couple avec la sonate précédente, une toccata de mouvement retenu et en mineur. Dans celle-ci, Scarlatti gonfle progressivement la dynamique en ajoutant de une à sept notes en accords, ce qui crée un crescendo inhabituel au clavecin[1].


 
Premières mesures de la sonate en mi majeur K. 264, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 29 du volume IV (Ms. 9775) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VI 20 (Ms. A. G. 31411), Münster (D-MÜp) III 28 (Sant Hs 3966) et Vienne E 26 (VII 28011 E)[2].

Parme VI 20.

Interprètes modifier

Fichier audio
Domenico Scarlatti, Sonates K. 263 & 264
noicon
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954)

La sonate K. 264 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3) et Alon Goldstein (2018, Naxos, vol. 24) ; au clavecin, elle est jouée par Gustav Leonhardt (1970, DHM), Edward Parmentier (1985, Wildboar), Scott Ross (1985, Erato)[3], Maggie Cole (1986, Amon Ra), Andreas Staier (1991, DHM), Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 6), Pierre Hantaï (2004, Mirare, vol. 2) et Lillian Gordis (2018, Paraty).

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 202 (101).
  2. Kirkpatrick 1982, p. 467.
  3. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier