Solutions locales pour un désordre global

film sorti en 2010
Solutions locales pour un désordre global

Réalisation Coline Serreau
Acteurs principaux
Sociétés de production Cinemao
Eniloc
Colibris
Studio 37
Montparnasse Productions
Kino Factory
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée 113 minutes
Sortie 2010

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Solutions locales pour un désordre global est un documentaire de Coline Serreau. Il est sorti en France le .

Synopsis modifier

« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. Ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes, qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives.  »

— Coline Serreau

Le documentaire de Coline Serreau cherche à poursuivre au-delà des documentaires « environnementaux » récents en montrant des initiatives en cours. La réalisatrice y croise tout autour du monde des hommes et des femmes qui mettent en œuvre leurs propres solutions aux désordres environnementaux.

La réalisatrice y rencontre notamment le poète paysan Pierre Rabhi, l'écologiste indienne Vandana Shiva, les spécialistes de l'activité micro-biologique du sol Lydia et Claude Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine...

Montrer l'universalité des solutions modifier

« Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film »

— Coline Serreau

Critiques modifier

« […] contrairement aux films dénonciateurs et provocateurs du genre Food, Inc. ou We Feed the World, la réalisatrice privilégie l’analyse et l’expertise sans jouer la carte des images choc. Surtout, elle s’attache à prouver, à partir d’exemples alternatifs glanés du Brésil à l’Inde et de la France à l’Ukraine, que des solutions durables et rentables existent et ont déjà été mises en place. Bref, qu’une économie plus équitable est possible et même indispensable, d’un point de vue sanitaire et humanitaire. Sa démonstration teintée d’un féminisme inattendu, échappe ainsi aux discours culpabilisants habituels. »

— Veronique Le Bris pour Première[1]

La lecture qu’en fait la Revue Quart Monde va dans le même sens: le film n’incite pas à un sentiment de culpabilité paralysant, mais dit la réalité «avec patience, bon sens, humour»[2].

« […] C'est ainsi que l'on peut voir la fracture très importante qu'il y a entre le peuple et les dirigeants. Les OGM en sont l'exemple le plus frappant…  »

— Stéphane Humbert pour CineAlliance.fr[3]

Fiche technique modifier

Intervenants modifier

Notes et références modifier

  1. Les critiques du film sur Premiere.fr
  2. Martine Hosselet-Herbignat, « Coline Serreau, Solutions locales pour un désordre global Film français, 2010 », sur revue-quartmonde.org, (consulté le ).
  3. La critique du film sur CineAlliance.fr

Liens externes modifier