Soga no Kurayamada no Ishikawa no Maro

Membre du clan Soga

Soga no Kurayamada no Ishikawa no Maro (蘇我倉山田石川麻呂?) est un membre du clan Soga et premier titulaire du poste d'udaijin (ministre de Droite)[2]. Il est fils de Soga no Kuramaro et petit-fils de Soga no Umako ; sa fille est mariée au prince Naka-no-Ōe. Après la chute de Soga no Iruka, il est le membre le plus important de la famille. Le Nihon shoki rapporte qu'il est accusé de trahison et s'étrangle au Yamada-dera en 649 ; sa femme et ses sept enfants se suicident aussi ; d'autres parents sont capturés et exécutés. La découverte de documents l'exonérant conduit à un pardon posthume et à l'envoi de son calomniateur dans la province de Tsukushi. Sa mort met un terme à l'ascension politique du clan Soga[3],[4].

Soga no Kurayamada no Ishikawa no Maro
Fonction
Udaijin
-
Ōtomo no Nagatoko (d)
Biographie
Décès
Nom dans la langue maternelle
蘇我倉山田石川麻呂Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Soga no Kuramaro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Soga no Murajiko (d)
Soga no Akae (d)
Hatayasu Soga (d)
蘇我日向 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Soga no Ochi-no-iratsume (d)
蘇我赤猪 (d)
蘇我乳娘 (d)
蘇我法師 (d)
Soga no Mei-no-iratsume (d)
蘇我興志 (d)
蘇我倉山田石川麻呂娘 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe qui serait celle de Soga no Kurayamada no Ishikawa no Maro à Kakamigahara, préfecture de Gifu (site historique municipal)[1].

Soga no Kurayamada no Ishikawa no Maro est le grand-père de la princesse Minabe.

Source de la traduction modifier

Notes et références modifier

  1. (ja) « 市指定文化財 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), ville de Kakamigahara (consulté le ).
  2. Delmer M. Brown, The Cambridge History of Japan I: Ancient Japan, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-22352-0), p. 190-193.
  3. William George Aston, Nihongi: Chronicles of Japan from the Earliest Times to AD 697, Tuttle, , 232-235 p. (ISBN 0-8048-0984-4).
  4. Mary Neighbour Parent, « Yamadadera: Tragedy and Triumph », Monumenta Nipponica, université Sophia, vol. 39, no 3,‎ , p. 307-311 (lire en ligne).