Sites mégalithiques de la Somme

page de liste de Wikimedia

Cet article présente la liste des sites mégalithiques de la Somme, en France.

Les pierres mégalithiques, dolmens, menhirs ou polissoirs, sont appelés en picard « Chés longs bornes »[Note 1],[1].

Grès de Saint-Martin
Pierre d'Oblicamp
Dolmen de Béalcourt
Polissoir de Béhencourt
Menhir de Saulchoix
Menhir de la Longue Borne
Pierre de Gargantua
Pierre qui Pousse
Allée couverte du Bois d'Archemont
Voir l’image vierge

Répartition géographique des sites.

 : dolmen -  : menhir -  : autre site mégalithique

Inventaire non exhaustif modifier

Les sites mégalithiques sont peu nombreux dans le département de la Somme mais se répartissent un peu partout sur le territoire. Certains mégalithes situés dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale ont été détruits par des tirs d'artillerie comme le menhir de Soyécourt.

Nom usuel Commune Remarque Protection Coordonnées Illustration
Grès de Saint-Martin Assevillers Polissoir   Classé MH (1899)[2] 49° 53′ 49″ N, 2° 50′ 06″ E  
Pierre d'Oblicamp Bavelincourt Menhir   Classé MH (1970)[3] 49° 59′ 24″ N, 2° 28′ 21″ E  
Dolmen de Béalcourt Béalcourt Dolmen Vestige 50° 11′ 33″ N, 2° 10′ 44″ E  
Polissoir de Béhencourt Béhencourt Polissoir conservé au musée de Picardie à Amiens 49° 53′ 39″ N, 2° 17′ 45″ E  
Menhir de Dreuil-lès-Amiens Dreuil-lès-Amiens Menhir  
Sépulture de la Cense du Bois[4] La Chaussée-Tirancourt enterrée[Note 2]
Menhir de Saulchoix Clairy-Saulchoix Menhir 49° 51′ 16″ N, 2° 09′ 05″ E  
Longue Borne Crécy-en-Ponthieu Borne 50° 15′ 03″ N, 1° 49′ 30″ E  
Pierre de Gargantua Doingt Menhir   Classé MH (1840)[5] 49° 55′ 30″ N, 2° 57′ 36″ E  
Pierre qui pousse Eppeville Alignement de cinq menhirs   Classé MH (1889)[6] 49° 44′ 59″ N, 3° 02′ 04″ E  
Allée couverte du Bois d'Archemont[7] Méréaucourt 49° 43′ 25″ N, 1° 56′ 22″ E
Pierre de Sainte-Radegonde Mesnil-Bruntel polissoir[8]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. borne ou bourne est un nom masculin en picard
  2. Après 7 campagnes de fouilles (1968-1974), elle a été recouverte de terre pour la protéger.

Références modifier

  1. « Ch'mot d'ichi - Chés longs bornes », courrier picard,‎ , p. XII (supplément week-end)
  2. « Polissoir dit Grès de Saint-Martin », notice no PA00116082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Menhir dit la Pierre d'Oblicamp », notice no PA00116087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Arnaud Blin, Les allées sépulcrales du Bassin parisien à la fin du Néolithique : L'exemple de la Chaussée-Tirancourt, Paris, CNRS Éditions, coll. « Supplément Gallia Préhistoire » (no XLII), , 174 p. (ISBN 9782271122704)
  5. « Menhir dit La Pierre de Gargantua », notice no PA00116131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. « Pierre qui pousse », notice no PA00116143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « L’allée couverte du bois d’Archemont à Méréaucourt (Somme) », Gallia préhistoire,‎ , p. 73-179 (lire en ligne)
  8. G. Boulanger, « La Pierre de Sainte-Radegonde et le Grès de Saint-Martin », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 15, no 5,‎ , p. 279-280 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1918.11913, lire en ligne)

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • A. Ponchon, « Les menhirs de la Somme », L'Homme préhistorique, no 6,‎ , p. 165-175 (lire en ligne)
  • A. Ponchon, « Les polissoirs de la Somme », L'Homme préhistorique, no 9,‎ , p. 273-281 (lire en ligne)

Liens externes modifier