Sissi, l'impératrice rebelle

film sorti en 2003

Sissi, l'impératrice rebelle est un téléfilm français réalisé par Jean-Daniel Verhaeghe et diffusé à la télévision française le .

Sissi, l'impératrice rebelle

Réalisation Jean-Daniel Verhaeghe
Scénario Odile Barski
Acteurs principaux
Sociétés de production Alya Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame sentimental
Durée 120 minutes
Première diffusion 2004

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis modifier

En septembre 1898, une élégante femme vêtue de noir arrive à Genève, accompagnée de sa fidèle dame de compagnie. Elle se fait appeler Madame Hohenems et cache son visage derrière un éventail. Cette femme est en fait Sissi, l'impératrice d'Autriche-Hongrie, et jour après jour, elle confie ses confidences au fidèle docteur Mayer, se remémorant les mille moments de son existence riche et passionnante. De sa course dans les prairies fleuries de Bavière à sa rencontre avec François-Joseph d'Autriche, en passant par ses mille batailles avec sa belle-mère (qui est aussi sa tante maternelle), l'archiduchesse Sophie, et sa fuite déchirante à la recherche d'une existence libérée de la rigidité de l'étiquette de la cour. Il y a aussi sa relation avec son fils Rudolf, avec Gyula Andrássy, le Hongrois qui allait faire de Sissi la reine de Hongrie. De la mort de son fils dans des circonstances mystérieuses jusqu'à la scène de sa mort à Genève le , tué par l'anarchiste Luigi Lucheni.

Fiche technique modifier

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Distribution modifier

Accueil critique modifier

« Loin, très loin de la mythique trilogie de Sissi avec Romy Schneider, le téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe, réalisateur et coscénariste, présente une femme au seuil de sa mort, quelques mois avant son assassinat. [...] Ce téléfilm, réalisé en Russie dans des décors naturels somptueux, donne une image édulcorée de cette femme égoïste. Mais Arielle Dombasle, très à l'aise dans ce rôle de névrosée anorexique, donne au personnage une certaine modernité que n'aurait pas démenti Paul Morand, pour qui Sissi était "entrée dans le XIXe siècle comme on se trompe de porte". »

— Armelle Cressard dans Le Monde[2]

« Le film voulait montrer, à l'opposé de la Sissi un peu neuneu qu'incarnait Romy Schneider, la complexité et la modernité de cette "femme d'exception". C'est chose faite, bien qu'à aucun moment on ne parvienne à oublier madame BHL, toute en soupirs et en yeux de biche, sous la véritable héroïne de cette histoire. Le jeu de l'actrice est aussi affecté que la mise en scène, empesée par ses ralentis, ses jolis décors, ses costumes d'époque et ses paysages bucoliques. »

— Faustine Vincent dans Libération[3].

Notes et références modifier

  1. « Sissi, l'impératrice rebelle » (fiche film), sur Allociné
  2. « Sissi, l'impératrice rebelle », sur lemonde.fr.
  3. « Sissi dans l'excès. », sur liberation.fr

Liens externes modifier