Siège de Lille (1128)

1128

Le siège de Lille de est mené par le roi de France Louis VI le Gros pour soutenir son protégé le seigneur Guillaume Cliton chassé par les révoltes des bourgeois des villes de Flandre.

Guillaume Cliton avait été proclamé Comte de Flandre par les barons et les principaux seigneurs de Flandre réunis à Arras le par Louis VI. Guillaume avait accordé une Charte communale à Saint-Omer et vraisemblablement également à Lille mais ne respecta pas les garanties accordées[1],[Note 1].

Ayant arrêté un de ses serfs sur le forum en violation des privilèges de la ville qui garantissaient la liberté des participants aux foires pendant leur durée, également les jours précédents et suivants, la ville se rebella, chassa le Comte et ses hommes le premier . Guillaume revint quelques jours après assiéger la ville et lui imposa une énorme amende de 1 400 marcs. Les villes flamandes se révoltèrent contre Guillaume[2].

Thierry d’Alsace, compétiteur de Guillaume Cliton, fut accueilli à Lille le avec empressement. Thierry d’Alsace fut condamné par contumace par la cour du royaume de France réunie à Arras, excommunié par l’évêque de Reims et la ville de Lille, où il résidait, mise en interdit[1].

Le siège de dura six jours. Après avoir vainement tenté de forcer les portes et d’escalader les remparts, Louis VI se retira le [1],[2].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. le texte de la charte communale de Lille qui aurait été octroyée en 1127 ne nous est pas parvenu mais, d'après Alexandre de Saint-Léger, les chroniqueurs Galbert de Bruges et Gauthier de Thérouanne affirment que les autres villes de Flandre obtinrent des privilèges considérables

Références modifier

  1. a b et c Alexandre de Saint-Léger, Histoire de Lille, Editions des régionalismes, , 2015 p. (ISBN 978-2-8240-0173-9), p. 21
  2. a et b Jules Gustave Flammermont, Lille et le Nord au Moyen Âge, Lille, Grande librairie centrale, (lire en ligne), p. 50

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