Siège de Constantine (1807)

1807

Le siège de Constantine par Hammouda Pacha en 1807 a été une tentative de prendre la ville par des forces tunisiennes, les troupes furent repoussées par les forces algériennes, causant de lourdes pertes humaines et matérielles du côté tunisien[7].

Siège de Constantine (1807)

Informations générales
Date - (1 mois)
Lieu Constantine, Algérie
Issue

Victoire algérienne[1]

  • Déroute de l'armée tunisienne.
Belligérants
Beylik de Constantine

Soutenue par

Régence d'Alger
Régence de Tunis
Commandants
Hussein bey de constantine Hammouda Pacha
Sulaymān Kāhiya 1er[2]
Forces en présence
7,000[3] 50,000[4],[5]
Pertes
inconnue 600-700 morts[6]

Guerre algéro-tunisienne de 1807

Batailles

Contexte historique modifier

Le siège de Constantine fait partie de l'histoire de l'Algérie qui remonte à la fin du XVIIIe siècle. À cette période-là, la Tunisie était un vassal d'Alger. Cette période a vu le début d'un conflit entre les forces algériennes et tunisiennes.

Le déroulement du siège modifier

L'armée tunisienne arrive à Constantine le 3 avril avec des hommes et des cavaliers[8]. Les Tunisiens continuent leur route et atteignent le plateau du Mansourah ; le bey Hussein s'enfuit à son tour vers "mtâa-d-dâyra"[7]. La ville est ensuite bloquée et assiégée[9]. L'armée tunisienne installe ses canons dans les zones occupées[10]. Les envahisseurs subissent une résistance inattendue de la part des tribus berbères[11]. Le bey de Constantine reçoit d'Alger un renfort de 3 000 à 4 000 troupes régulières qui, joints à ceux dont il disposait, forment une armée de 7 000 hommes[3]. Au bout de 30 jours de siège, sans résultats, l'armée tunisienne abandonne Constantine[12].

Notes et références modifier

  1. A. Sebaut, Dictionnaire de la législation tunisienne: renfermant en outre des lois, décrets et arrêtés publiés par le Journal officiel tunisien, la traduction de plusieurs lois et décrets antérieurs, et la législation algérienne applicable en Tunisie, avec notes, notices historiques et tables alphabétique et chronologique : suivi d'un appendice contenant la liste des Deys et Beys de Tunis, celle des Consuls de France, le Code civil et criminel du royaume tunisien, etc, Marchal et Billard, (lire en ligne)
  2. Taoufik Bachrouch, Les élites tunisiennes du pouvoir et de la dévotion: contribution à l'étude des groupes sociaux dominants, 1782-1881, Université de Tunis, (lire en ligne)
  3. a et b Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête française (1930), Ernest Leroux, (lire en ligne)
  4. Alphonse Rousseau, Annales Tunisiennes, ou aperçu historique sur la Régence de Tunis, Bastide, (lire en ligne)
  5. France Ministre de la Guerre, Journal des sciences militaires, (lire en ligne)
  6. Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique Septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête française (1830) par Ernest Mercier, Ernest Leroux, (lire en ligne)
  7. a et b Revue africaine: journal des travaux de la Société Historique Algérienne, (lire en ligne)
  8. Revue africaine: journal des travaux de la Société Historique Algérienne, (lire en ligne)
  9. Revue africaine: journal des travaux de la Société Historique Algérienne, (lire en ligne)
  10. Robert Goossens, Constantine, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-20946-5, lire en ligne)
  11. Nouvelles politiques, nationales et étrangeres, (lire en ligne)
  12. Laurent Charles Féraud, Notice historique sur la tribu des Oulad-Abden-Nour, Alessi et Arnolet, (lire en ligne)

Articles connexes modifier